2008 Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition

2008 Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition Version PDF (3.4 Mo)
Table des matières

Section A. Contexte - La criminalité et le système de justice pénale

Section B. Administration des services correctionnels

Section C. La population des déliquants

Section D. Mise en liberté sous condition

Section E. Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale

Erratum :
on a apporté une correction au tableau D7 (p. 92). Le pourcentage des délinquants ayant mené à bien leur semi-liberté en 2007-2008 devrait être 84,6 % et non pas 11,4 %.

Section A
Contexte – La criminalité et le système de justice pénal

Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1991

Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1991
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Nota
Les crimes de violence comprennent l'homicide, la tentative de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, le rapt et le vol qualifié.
Les crimes de violence comprennent l'homicide, la tentative de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, le rapt et le vol qualifié.
Ces statistiques sur la criminalité sont basées sur les crimes qui sont signalés à la police. Vu que les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sont en deçà de la réalité. Voir à la figure A6 les taux calculés d'après les résultats d'une enquête sur la victimisation (l'Enquête sociale générale); il s'agit là d'une autre façon de mesurer la criminalité.

Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1991
Année Type d'infraction
Crimes contre les biens Crimes de violence Autres infractions au C. cr Total
1983 5 608 679 2 182 8 470
1984 5 501 701 2 185 8 387
1985 5 451 735 2 227 8 413
1986 5 550 785 2 392 8 727
1987 5 553 829 2 575 8 957
1988 5 439 868 2 613 8 919
1989 5 289 911 2 692 8 892
1990 5 612 973 2 900 9 485
1991 6 160 1 059 3 122 10 342
1992 5 904 1 084 3 052 10 040
1993 5 575 1 082 2 881 9 538
1994 5 257 1 047 2 821 9 125
1995 5 292 1 009 2 707 9 008
1996 5 274 1 002 2 656 8 932
1997 4 880 993 2 603 8 475
1998 4 569 982 2 610 8 161
1999 4 276 958 2 518 7 752
2000 4 081 984 2 601 7 666
2001 4 004 984 2 668 7 655
2002 3 973 969 2 764 7 706
2003 4 121 965 3 057 8 142
2004 3 969 944 3 247 8 161
2005 3 736 949 3 085 7 769
2006 3 596 954 2 993 7 543
2007 3 320 930 2 734 6 984

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Les taux correspondent au nombre d'incidents signalés pour 100 000 habitants.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.

Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord

Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord
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Nota
Le taux de criminalité englobe toutes les affaires d'infractions au Code criminel, excluant les délits de la route et les infractions à d'autres lois fédérales, comme les infractions relatives aux drogues.

Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest
et est le plus élevé dans le Nord
Province/territoire Taux de criminalité
2003 2004 2005 2006 2007
Terre-Neuve-et-Labrador 6 248 6 351 6 156 6 149 6 346
Île-du-Prince-Édouard 8 691 8 250 7 658 6 808 5 982
Nouvelle-Écosse 8 611 8 791 8 206 8 081 7 456
Nouveau-Brunswick 7 101 7 307 6 425 5 995 5 502
Québec 6 481 6 329 6 065 5 913 5 317
Ontario 6 008 6 048 6 048 5 722 5 228
Manitoba 12 562 12 752 11 838 11 670 10 829
Saskatchewan 15 444 15 189 14 233 13 706 13 225
Alberta 10 309 10 491 10 068 9 600 9 237
Colombie-Britannique 12 482 12 539 11 936 11 388 10 433
Yukon 26 490 23 660 22 779 20 621 21 317
Territoires du Nord-Ouest 37 681 42 179 43 367 41 209 43 762
Nunavut 35 104 36 907 35 178 31 602 29 917
Canada 8 142 8 161 7 769 7 543 6 984

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
Le taux de criminalité englobe toutes les affaires d'infractions au Code criminel, excluant les délits de la route et les infractions à d'autres lois fédérales, comme les infractions relatives aux drogues.

Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest

Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest
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Source : World Prison Brief, Centre international d'études pénitentiaires, données recueillies en octobre 2008 sur le site www.prisonstudies.org.

Nota
Dans cette figure, le taux d'incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants. Les taux d'incarcération tirés du World Prison Brief se fondent sur les données disponibles les plus récentes de 2007 ou 2008. Le degré de comparabilité de ces données est limité en raison de l'utilisation de méthodes de mesure différentes et de l'existence de variations d'un pays à l'autre.

Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé
par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest
  1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2007-08*
États-Unis* 618 649 682 682 699 700 701 714 723 762
Nouvelle-Zélande 127 137 150 149 149 145 155 168 168 185
Écosse 101 119 119 118 115 120 129 132 136 155
Angleterre et pays de Galles 107 120 125 125 124 125 141 142 141 153
Australie -- 95 110 108 108 110 115 117 120 130
Canada 131 126 123 118 116 116 116 108 107 108
Autriche 84 86 86 85 84 85 100 106 110 95
Allemagne 83 90 96 97 97 95 98 96 98 91
France 90 90 88 91 89 80 93 91 91 91
Italie 85 86 85 89 94 95 100 98 96 83
Suisse 85 88 85 81 79 90 68 81 81 76
Suède 65 59 60 59 64 65 73 75 81 74
Norvège 52 53 57 56 -- 60 59 65 65 69
Finlande 58 56 54 46 52 50 70 71 66 64
Danemark 61 62 64 66 61 60 64 70 70 63

Source : World Prison Brief, Centre international d'études pénitentiaires, données recueillies en octobre 2008 sur le site www.prisonstudies.org.

Nota
*Les taux d'incarcération tirés du World Prison Brief se fondent sur les données disponibles les plus récentes de 2007 ou 2008.
Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
-- Chiffres non disponibles.

Le taux d'adultes accusés a baissé depuis 1982

Le taux d'adultes accusés a baissé depuis 1982
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Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Les crimes de violence comprennent l'homicide, la tentative de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, le rapt et le vol qualifié.
Les crimes contre les biens incluent l'introduction par effraction, le vol de véhicules à moteur, d'autres vols, le recel et la fraude.
Le nombre total de personnes inculpées comprend les personnes adultes accusées d'infractions au Code criminel, ainsi que les personnes adultes accusées d'infractions à d'autres lois fédérales, comme la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, la Loi sur les pêches, la Loi sur les douanes, la Loi sur les Indiens et la Loi sur l'assurance-chômage, abstraction faite des infractions aux lois provinciales et aux règlements municipaux.

Le taux d'adultes accusés a baissé depuis 1982
Code criminel Lois fédérales
  Crimes de violence Crimes contre les biens Autres infractions au C. cr. Total des infractions au C. cr. Total des infractions au C. cr. Autres* Nbre total d'accusés**
1983 347 1,182 645 2 174 218 81 2 473
1984 363 1 122 620 2 104 203 57 2 364
1985 374 1 007 582 1 963 194 41 2 199
1986 405 974 641 2 021 190 43 2 254
1987 439 962 683 2 085 198 40 2 323
1988 462 941 684 2 087 195 43 2 324
1989 489 880 677 2 047 217 44 2 308
1990 529 905 683 2 118 198 38 2 354
1991 582 968 732 2 282 194 40 2 516
1992 587 925 713 2 225 198 50 2 474
1993 596 839 677 2 112 183 51 2 345
1994 573 739 619 1 932 178 42 2 152
1995 530 719 597 1 846 171 36 2 053
1996 523 727 579 1 829 172 29 2 030
1997 510 651 552 1 713 158 26 1 896
1998 494 615 561 1 670 168 24 1 862
1999 479 569 570 1 618 185 30 1 833
2000 496 528 593 1 617 198 26 1 842
2001 517 522 638 1 677 202 28 1 907
2002 499 507 640 1 645 199 29 1 873
2003 481 514 649 1 643 172 23 1 839
2004 468 514 661 1 643 187 30 1 860
2005 470 490 651 1 612 184 29 1 825
2006 476 471 671 1 618 197 27 1 842
2007 462 437 657 1 556 208 27 1 792

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
*Exemples d'autres lois fédérales : la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, la Loi sur les pêches, la Loi sur les douanes, la Loi sur les Indiens et la Loi sur l'assurance-chômage ou Loi sur l'assurance‑emploi.
**N'inclut pas les personnes inculpées d'infractions aux lois provinciales et aux règlements municipaux.
Les taux sont basés sur 100 000 habitants, âgés de 18 ans ou plus.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.

Les accusations relatives à l'administration de la justice représentent 24 % des accusations portées devant les tribunaux pour adultes

Les accusations relatives à l'administration de la justice représentent 24 % des accusations portées devant les tribunaux pour adultes
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Nota
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes du présent rapport afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Les statistiques tirées de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne devraient pas être comparées à celles figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Les accusations relatives à l'administration de la justice représentent 24 % des accusations portées devant les tribunaux pour adultes
Type d'accusation Accusations portées en vertu du Code criminel et des autres lois fédérales
2004-2005 2005-2006 2006-2007
  Nombre % Nombre % Nombre %
Crimes contre la personne 228 606 22,53 246 687 23,36 251 371 23,41
Homicides et crimes connexes 421 0,04 448 0,04 483 0,04
Tentative de meurtre 525 0,05 633 0,06 589 0,05
Vol qualifié 9 606 0,95 9 906 0,94 10 090 0,94
Agression sexuelle 8 152 0,80 7 890 0,75 8 439 0,79
Autres crimes sexuels 5 037 0,50 4 663 0,44 4 652 0,43
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3) 41 089 4,05 44 405 4,20 44 957 4,19
Voies de fait simples (niveau 1) 79 127 7,80 84 580 8,01 84 965 7,91
Proférer des menaces 41 783 4,12 45 120 4,27 44 667 4,16
Harcèlement criminel 7 226 0,71 7 419 0,70 7 690 0,72
Armes 28 489 2,81 33 940 3,21 36 325 3,38
Autres crimes contres la personne 7 151 0,70 7 683 0,73 8 514 0,79
 
Crimes contre les biens 273 256 26,93 264 837 25,07 263 541 24,54
Vol 83 032 8,18 79 888 7,56 80 138 7,46
Introduction par effraction 29 680 2,93 28 842 2,73 28 680 2,67
Fraude 65 357 6,44 63 254 5,99 63 237 5,89
Méfait 34 096 3,36 34 581 3,27 36 051 3,36
Recel 57 634 5,68 55 504 5,26 53 187 4,95
Autres crimes contre les biens 3 457 0,34 2 768 0,26 2 248 0,21
 
Administration de la justice 227 503 22,42 247 120 23,40 257 112 23,95
Omission de comparaître 24 014 2,37 23 421 2,22 23 377 2,18
Violation de probation 79 775 7,86 87 289 8,26 90 675 8,44
En liberté non autorisée 6 924 0,68 5 708 0,54 5 827 0,54
Omission d'obéir à un décret 111 303 10,97 124 734 11,81 131 018 12,20
Autres administration de la justice 5 487 0,54 5 968 0,57 6 215 0,58
 
Autres infractions au Code criminel 58 532 5,77 71 057 6,73 74 033 6,89
Prostitution 3 727 0,37 3 346 0,32 3 616 0,34
Troubler la paix 6 307 0,62 6 172 0,58 6 207 0,58
Autres infractions au Code Criminel 48 498 4,78 61 539 5,83 64 210 5,98
 
Code Criminel – Circulation 122 816 12,11 121 361 11,49 117 288 10,92
Conduite avec facultés affaiblies 101 672 10,02 99 672 9,44 95 503 8,89
Autres infractions de circulation – CC 21 144 2,08 21 689 2,05 21 785 2,03
 
Infractions à d'autres lois fédérales 103 863 10,24 105 150 9,96 110 392 10,28
Possession de drogues 30 676 3,02 32 715 3,10 35 001 3,26
Trafic de drogues 25 757 2,54 25 520 2,42 26 910 2,51
Autres infractions aux lois connexes 47 430 4,67 46 915 4,44 48 481 4,52
Total des infractions 1 014 576 100,00 1 056 212 100,00 1 073 737 100,00

Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Note:
Dans le présent rapport, les infractions commises avec des armes sont classées dans la catégorie « Crimes contre la personne ». Dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, elles entrent dans la catégorie « Autres infractions au Code criminel ». Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
Les données de la présente enquête ne sont pas le reflet exhaustif de l'ensemble du Canada puisqu'elles ne comprennent pas celles du Manitoba pour les années antérieures à 2005-2006, ni celles des Territoires du Nord-Ouest en 2003-2004. En outre, les données provenant des tribunaux supérieurs du Québec, de l'Ontario et de la Saskatchewan ne sont pas déclarées dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes. Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes du présent rapport afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Les statistiques tirées de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne devraient pas être comparées à celles figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition

Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté

Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté
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Nota
*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
La prochaine Enquête sociale générale aura lieu en 2009.
Les taux sont établis en fonction des réponses de 1 000 personnes âgées de 15 ans ou plus.

Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté
Type d'incident Année
1999 2004
Vol de biens personnels 75 93
Agression sexuelle 21 21
Vol qualifié 9 11
Voies de fait* 81 75

Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999 et 2004.

Nota
*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
La prochaine Enquête sociale générale aura lieu en 2009.
Les taux sont établis en fonction des réponses de 1 000 personnes âgées de 15 ans ou plus.

La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans

La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans
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Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Par crime avec violence, on entend notamment les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, les enlèvements, les vols qualifiés et les infractions aux règlements de la circulation causant des lésions corporelles et la mort. 
Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. Au 31 décembre 2007, 951 services et détachements de police avaient fourni les données d'une année complète dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire et représentaient environ 93,8 % de la population canadienne. Ces données excluent 4 236 dossiers où l'âge du délinquant était inconnu, 2 428 dossiers où le sexe du délinquant était inconnu et 475 dossiers où à la fois l'âge et le sexe du délinquant étaient inconnus.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans
Âge de la victime Sexe masculin Sexe féminin Total
  Nombre % Nombre % Nombre %
De 1 à 4 ans 1 548 0,9 1 694 1.0 3 242 1,.0
De 5 à 9 ans 3 890 2,3 3 571 2,.2 7 461 2,2
De 10 à 14 ans 14 753 8,9 12 521 7,5 27 274 8,2
De 15 à 19 ans 28 010 16,9 27 130 16,4 55 140 16,6
De 20 à 24 ans 23 488 14,1 25 620 15,4 49 108 14,8
De 25 à 29 ans 18 221 11,0 19 977 12,0 38 198 11,5
De 30 à 34 ans 15 138 9,1 17 051 10,3 32 189 9,7
De 35 à 39 ans 14 802 8,9 16 536 10,0 31 338 9,4
De 40 à 44 ans 14 560 8,8 15 093 9,1 29 653 8,9
De 45 à 49 ans 12 020 7,2 11 253 6,8 23 273 7,0
De 50 à 54 ans 8 129 4,9 6 655 4,0 14 784 4,5
De 55 à 59 ans 5 199 3,1 3 731 2,2 8 930 2,7
De 60 à 64 ans 2 974 1,8 2 111 1,3 5 085 1,5
De 65 à 69 ans 1 568 0,9 1 147 0,7 2 715 0,8
De 70 à 74 ans 866 0,5 697 0,4 1 563 0,5
75 ans ou plus 1 025 0.6 1 136 0,7 2 161 0,7
Total 166 191 100,0 165 923 100,0 332 114 100,0

Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. Au 31 décembre 2007, 951 services et détachements de police avaient fourni les données d'une année complète dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire et représentaient environ 93,8 % de la population canadienne. Ces données excluent 4 236 dossiers où l'âge du délinquant était inconnu, 2 428 dossiers où le sexe du délinquant était inconnu et 475 dossiers où à la fois l'âge et le sexe du délinquant étaient inconnus.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes

La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes
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Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
N'inclut pas les cas où la durée de la peine de détention n'était pas connue.
Les données de la présente enquête ne sont pas le reflet exhaustif de l'ensemble du Canada puisqu'elles ne comprennent pas celles du Manitoba pour les années antérieures à 2005-2006, ni celles des Territoires du Nord-Ouest en 2001-2002, 2002-2003 et 2003-2004, et du Nunavut en 2001‑2002. En outre, les données provenant des tribunaux supérieurs du Québec, de l'Ontario et de la Saskatchewan ne sont pas déclarées dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes. Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

La plupart des peines de détention imposées
par les tribunaux à des adultes sont courtes
La plupart des peines de détention imposées
par les tribunaux à des adultes sont courtes
2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007
  % % % % %
1 mois ou moins          
Femmes 65,2 68,0 68,3 68,7 69,9
Hommes 50,8 51,7 52,1 52,4 52,9
Total 52,2 53,3 53,7 54,2 54,6
De plus d'un mois à 6 mois          
Femmes 21,5 19,9 22,6 22,9 22,2
Hommes 31,9 31,5 32,5 32,5 32,2
Total 30,9 30,4 31,5 31,5 31,1
De plus de 6 mois à 1 an          
Femmes 3,3 2,4 4,6 3,9 4,0
Hommes 5,8 5,6 6,7 6,8 6,8
Total 5,6 5,3 6,5 6,5 6,7
De plus d'un an à moins de 2 ans          
Femmes 1,7 1,4 1,7 1,9 1,9
Hommes 2,8 2,9 3,6 3,7 3,6
Total 2,7 2,8 3,4 3,5 3,5
De plus d'un an à moins de 2 ans          
Femmes 1,7 2,2 2,0 2,1 2,0
Hommes 4,0 4,3 4,5 4,2 4,5
Total 3,8 4,1 4,3 4,0 4,2

Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
N'inclut pas les cas où la durée de la peine de détention n'était pas connue.
Les données de la présente enquête ne sont pas le reflet exhaustif de l'ensemble du Canada puisqu'elles ne comprennent pas celles du Manitoba pour les années antérieures à 2005-2006, ni celles des Territoires du Nord-Ouest en 2001-2002, 2002-2003 et 2003-2004, et du Nunavut en 2001‑2002. En outre, les données provenant des tribunaux supérieurs du Québec, de l'Ontario et de la Saskatchewan ne sont pas déclarées dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes. Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux

Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux
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Source : 1Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada; 2Service correctionnel du Canada.

Nota
*Cette figure illustre uniquement les condamnations prononcées par des tribunaux provinciaux et les données partielles des tribunaux supérieurs. Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le processus judiciaire. Par conséquent, ces données ne devraient pas être comparées aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars). 

Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition
de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux
  2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Nombre total d'infractions signalées à la police1 2 819 346 2 863 255 2 756 880 2 709 496 2 564 951
Nombre estimatif de condamnations prononcées par des tribunaux pour adultes1* 232 410 238 456 244 572 242 988 Non disponible
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territoriales1 81 005 78 351 78 081 Non disponible Non disponible
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux2 4 226 4 555 4 787 5 122 5 007

Source : 1Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada; 2Service correctionnel du Canada.

Nota
*Cette figure illustre uniquement les condamnations prononcées par des tribunaux provinciaux et les données partielles des tribunaux supérieurs. Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le processus judiciaire. Par conséquent, ces données ne devraient pas être comparées aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars).  

Le taux de jeunes inculpés a atteint un sommet en 1991;  depuis, il ne cesse de diminuer

Le taux de jeunes inculpés a atteint un sommet en 1991;  depuis, il ne cesse de diminuer
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Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
*Aux fins de la justice pénale, un adolescent, au sens des lois canadiennes, est une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les crimes de violence comprennent l'homicide, la tentative de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, le rapt et le vol qualifié.
Les crimes contre les biens incluent l'introduction par effraction, le vol de véhicules à moteur, d'autres vols, le recel et la fraude.
En 2007, chez 42 % des jeunes inculpés de crime de violence, le crime en question était des voies de fait de niveau 1 (voies de fait simples).

Le taux de jeunes inculpés a atteint un sommet en 1991; depuis, il ne cesse de diminuer
Type d'infraction
Année Crimes de violence Crimes contre
les biens
Autres infractions au Code Criminel Total
  Filles Garçons Total Filles Garçons Total Filles Garçons Total Filles Garçons Total
1988 209 794 509 1 112 5 395 3 306 353 1 760 1 074 1 674 7 949 4 889
1989 246 964 614 1 239 5 455 3 401 387 1 880 1 153 1 872 8 299 5 168
1990 299 1 071 696 1 396 5 906 3 712 381 1 980 1 202 2 076 8 957 5 610
1991 349 1 290 832 1 564 6 367 4 031 473 2 270 1 396 2 386 9 926 6 258
1992 384 1 329 869 1 522 5 622 3 629 504 2 199 1 375 2 409 9 150 5 874
1993 450 1 369 923 1 392 4 951 3 221 484 2 086 1 307 2 326 8 406 5 450
1994 426 1 383 918 1 244 4 514 2 924 442 1 984 1 234 2 112 7 882 5 077
1995 444 1 411 941 1 307 4 323 2 856 493 1 992 1 263 2 244 7 727 5 061
1996 452 1 387 932 1 257 4 186 2 761 522 1 939 1 250 2 231 7 512 4 943
1997 473 1 321 908 1 068 3 640 2 389 535 1 911 1 242 2 076 6 871 4 539
1998 473 1 307 902 999 3 332 2 198 568 1 925 1 266 2 041 6 564 4 365
1999 441 1 247 855 900 2 935 1 945 537 1 875 1 224 1 878 6 056 4 025
2000 476 1 331 915 892 2 795 1 869 567 1 976 1 291 1 935 6 101 4 075
2001 502 1 369 947 902 2 673 1 811 628 2 053 1 359 2 032 6 095 4 117
2002 505 1 313 919 891 2 495 1 714 595 1 939 1 284 1 991 5 7469 3 917
2003 427 1 166 805 582 2 076 1 348 496 1 716 1 121 1 504 4 957 3 274
2004 419 1 121 779 499 1 829 1 180 496 1 636 1 080 1 414 4 586 3 039
2005 410 1 154 791 459 1 631 1 059 456 1 617 1 051 1 326 4 402 2 902
2006 412 1 152 792 477 1 491 997 468 1 639 1 068 1 358 4 282 2 857
2007 434 1 200 827 495 1 434 977 500 1 708 1 120 1 430 4 342 2 923

Source: Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota

*Aux fins de la justice pénale, un adolescent, au sens des lois canadiennes, est une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les taux de la colonne Total sont basés sur une population de 100 000 jeunes (âgés de 12 à 17 ans).
Les taux se rapportant aux filles sont basés sur une population de 100 000 jeunes filles (de 12 à 17 ans) et les taux concernant les garçons sont basés sur une population de 100 000 jeunes garçons (de 12 à 17 ans).

Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse

Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse
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Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
*Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents
**La catégorie des infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer, défaut de respecter un engagement, évasion et illégalement en liberté.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par
les tribunaux de la jeunesse
Type de cause Nombre de causes instruites par les tribunaux de la jeunesse
2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007
 
Crimes contre la personne 20 342 18 570 16 988 17 005 17 122
Voies de fait simples 7 440 6 768 5 953 5 940 5 682
Voies de fait graves 3 892 3 633 3 400 3 488 3 435
Vol qualifié 2 598 2 227 2 021 1 990 2 228
Armes/armes à feu/explosifs 1 896 1 854 1 861 1 839 1 996
Agression sexuelle/infraction sexuelle 1 499 1 451 1 305 1 252 1 165
Meurtre et infractions connexes 75 66 61 56 63
Autres crimes contre la personne 2 942 2 571 2 387 2 440 2 553
 
Crimes contre les biens 31 359 25 532 22 722 21 522 21 279
Vol 12 413 9 211 7 977 7 503 7 687
Introduction par effraction 7 344 6 653 6 087 5 607 5 066
Recel 5 218 4 262 3 680 3 504 3 505
Introduction par effraction 4 647 3 765 3 557 3 728 3 878
Fraude 1 345 1 181 1 009 827 817
Autres crimes contre les biens 392 460 412 353 326
 
Administration de la justice 5 924 5 186 4 904 4 793 4 945
Évasion/en liberté non autorisée 1 131 889 666 596 549
Autres administrations de la justice* 4 793 4 297 4 238 4 197 4 396
 
Autres infractions au Code criminel 4 119 3 819 3 475 3 558 3 558
Prostitution 28 27 11 26 19
Troubler la paix 363 260 230 228 244
Conduite avec facultés affaiblies/autres inf. CC 1 329 1 216 1 136 1 049 1 086
Autres infractions au Code Criminel 2 399 2 316 2 098 2 255 2 212
 
Infractions à d'autres lois fédérales 14 409 10 895 9 499 9 393 9 556
Possession de drogues 3 899 2 214 2 198 2 236 2 430
Trafic de drogues 1 635 1 427 1 309 1 243 1 305
Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents** 8 678 7 118 5 828 4 966 4 795
Autres infractions aux lois connexes 197 136 164 948 1 026
Total 76 153 64 002 57 588 56 271 56 463

Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
*La catégorie des infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer et défaut de respecter un engagement.
**Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Moins de jeunes sont placés sous garde en vertu de la LSJPA

Moins de jeunes sont placés sous garde en vertu de la LSJPA
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Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling et les absolutions sous condition. Depuis 2003-2004, elle inclut également les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Moins de jeunes sont placés sous garde en vertu de la LSJPA
Type de décision Sexe Année
2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007
    % % % % %
Probation Filles 70,0 61,0 60,1 59,6 57,4
  Garçons 70,1 63,8 63,1 61,1 59,5
  Total 70,0 63,2 62,4 60,1 59,1
Détention Filles 22,6 17,0 16,2 15,3 13,5
  Garçons 28,1 23,4 22,4 19,9 18,1
  Total 26,9 22,1 21,1 18,4 17,2
Ordonnance de service
communautaire
Filles 26,6 26,0 25,6 23,9 22,3
  Garçons 27,2 27,7 27,7 26,1 25,1
  Total 27,1 27,4 27,2 24,8 24,5
Amende Filles 5,2 5,2 4,9 4,1 4,0
  Garçons 7,3 6,4 6,0 5,8 5,8
  Total 6,9 6,2 5,8 5,5 5,5
Ordonnances différées de placement
sous garde et de surveillance
Filles 0,0 1,0 2,7 3,0 2,5
  Garçons 0,0 1,5 3,0 3,7 3,5
  Total 0,0 1,4 3,0 3,5 3,3
Autres* Filles 28,4 34,2 40,1 37,4 36,8
  Garçons 31,1 35,6 42,1 41,0 40,3
  Total 28,4 35,3 41,8 38,9 39,6

Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling et les absolutions sous condition. Depuis 2003-2004, elle inclut également les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes.
Le concept de « cause » a changé comparativement aux éditions précédentes de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes afin de refléter plus fidèlement le traitement judiciaire. Par conséquent, ces chiffres ne devraient pas être comparés aux statistiques judiciaires figurant dans les éditions précédentes de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Section B: Administration des Services Correctionnels

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels sont augmentées en 2006-2007

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels sont augmentées en 2006-2007
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Source : Service correctionnel du Canada; Commission nationale des libérations conditionnelles; Bureau de l'Enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.

Nota
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada (SCC), de la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et du Bureau de l'Enquêteur correctionnel (BEC). Les dépenses du SCC incluent à la fois les frais de fonctionnement et les dépenses en capital. Elles n'englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels sont augmentées en 2006-2007
Année Dollars courants Dollars constants de 2002
Fonction-nement Capital Total Par habitant Fonction-nement Capital Total Par
habitant
  en milliers
$
    en $ en milliers
$
    en $
2002-2003
SCC 1 412 455 125 955 1 538 410 49,04 1 412 455 125 955 1 538 410 49,04
CNLC 36 500 -- 36 500 1,16 36 500 -- 36 500 1,16
BEC 2 732 -- 2 732 0,09 2 732 -- 2 732 0,09
Total 1 451 687 125 955 1 577 642 50,29 1 451 687 125 955 1 577 642 50,29
2003-2004
SCC 1 411 746 110 530 1 522 276 48,06 1 373 294 107 519 1 480 813 46,75
CNLC 35 600 -- 35 600 1,13 34 728 -- 34 728 1,10
BEC 2 431 -- 2 431 0,08 2 365 -- 2 365 0,07
Total 1 449 777 110 530 1 560 307 49,26 1 410 386 107 519 1 517 906 47,92
2004-2005
SCC 1 480 721 105 893 1 586 614 49,59 1 414 251 1 014 139 1 515 391 47,36
CNLC 41 100 -- 41 100 1,29 39 351 -- 39 351 1,23
BEC 2 871 -- 2 871 0,09 2 742 -- 2 742 0,09
Total 1 524 692 105 893 1 630 585 50,97 1 456 344 1 014 139 1 557 483 48,68
2005-2006
SCC 1 533 498 116 843 1 650 341 51,08 1 433 176 109 199 1 542 375 47,73
CNLC 42 800 -- 42 800 1,32 39 780 -- 39 780 1,22
BEC 3 115 -- 3 115 0,10 2 911 -- 2 911 0,09
Total 1 579 413 116 843 1 696 256 52,50 1 476 087 109 199 1 585 286 49,06
2006-2007
SCC 1 743 847 124 538 1 868 386 57,23 1 598 393 114 150 1 712 544 52,45
CNLC 43 400 -- 43 400 1,33 39 780 -- 39 780 1,22
BEC 3 100 -- 3 100 0,09 2 841 -- 2 841 0,09
Total 1 790 347 124 538 1 914 886 58,65 1 641 015 114 150 1 755 166 53,76

Source : Service correctionnel du Canada; Commission nationale des libérations conditionnelles; Bureau de l'Enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.

Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des montants en dollars constants ne soit pas égale au montant total.
Le coût par habitant est calculé en divisant la somme totale des dépenses par le nombre total d'habitants au Canada et représente donc le coût des services correctionnels fédéraux que doit assumer chaque Canadien.
Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.

Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention

Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention
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Nota
*Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.
**Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces catégories d'employés ont été enlevées du nombre total de 2005-2006. Ce nombre représente les employés actifs au 31 mars 2008.

Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention
Secteur de service Nombre d'employés Pourcentage
     
Administration centrale et services centraux 2 327 15,1
Personnel de soutien administratif 1 956 12,7
Personnel des programmes 86 0,6
Travailleurs des services de santé 123 0,8
Agents de correction 22 0,1
Instructeurs/surveillants 14 0,1
Autres** 126 0,.8
     
Établissements de détention 11 841 76,8
Agents de correction 6 165 40,0
Personnel de soutien administratif 1 915 12,4
Travailleurs des services de santé 844 5,5
Agents de libération conditionnelle* 707 4,6
Personnel des programmes 741 4,8
Instructeurs/surveillants 410 2,7
Autres** 1 059 6,9
     
Surveillance communautaire 1 257 8,1
Agents de libération conditionnelle 664 4,3
Personnel de soutien administratif 314 2,.0
Personnel des programmes 190 1,.2
Travailleurs des services de santé 60 0,4
Agents de correction 21 0,1
Autres** 8 0,1
Total*** 15 425 100,0

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
*Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.
** La catégorie « Autres » représente des classes d'emploi comme les métiers et les services d'alimentation.
***Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces catégories d'employés ont été enlevées du nombre total de 2005-2006. Ce nombre représente les employés actifs au 31 mars 2008. Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté

Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté
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Nota
Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en capital et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
En 2001-2002, la méthode de répartition des coûts a été perfectionnée afin de mieux refléter les dépenses directement liées aux délinquants. En outre, le coût de détention d'une femme dans un pénitencier inclut maintenant le coût des unités à sécurité maximale pour femmes, qui sont situées dans des établissements pour hommes.

Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté
Catégories Coût annuel moyen par délinquant ($ courants)
2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007
Délinquants en détention          
Sécurité maximale (hommes seulement) 110 213 110 223 113 591 113 645 121 294
Sécurité moyenne (hommes seulement) 69 716 71 640 75 661 75 251 80 545
Sécurité minimale (hommes seulement) 69 239 74 431 83 643 82 676 83 297
Établissements pour femmes 169 399 150 867 166 642 170 684 166 830
Accords d'échange de services 54 450 56 393 65 932 71 605 77 428
Moyen 81 206 83 276 87 919 88 067 93 030
Délinquants dans la collectivité 20 478 20 698 20 320 23 105 23 076
Total des délinquants en détention et dans la collectivité 64 464 65 991 68 216 71 004 74 261

Source : Comptes publics du Canada, Service correctionnel du Canada.

Nota
Les accords d'échange de services sont des ententes que le Service correctionnel du Canada conclut avec les provinces et les territoires pour leur rembourser les coûts que leur occasionne la prestation de services à des délinquants sous responsabilité fédérale.
On calcule le coût moyen par délinquant en divisant le coût total pour l'année par le nombre moyen de délinquants incarcérés dans les établissements pendant cette période. Le coût total comprend l'argent reçu des provinces pour garder des délinquants sous responsabilité provinciale dans des établissements fédéraux. Le nombre moyen de délinquants comprend les délinquants sous responsabilité provinciale détenus dans des établissements fédéraux.

Le nombre d'employés de la Commission nationale des libérations conditionnelles

Le nombre d'employés de la Commission nationale des libérations conditionnelles
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Nota
L'article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 45 le nombre de membres à temps plein de la Commission nationale des libérations conditionnelles.

Le nombre d'employés de la Commission nationale
des libérations conditionnelles
Équivalents temps plein
  200320-04 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Résultat stratégique *          
Décisions sur les mises en liberté sous condition 264 296 305 278 288
Transparence et responsabilité – mises en liberté sous condition -- -- -- 57 53
Décisions sur les pardons et recommandations de clémence 28 40 65 32 36
Gestion ministérielle 74 49 34 49 39
Total 366 385 404 416 416
           
Type d'employés          
Commissaires à temps plein 43 41 43 40 41
Commissaires à temps partiel 13 15 18 19 22
Personnel 310 329 343 357 353
Total 366 385 404 416 416**

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
*À compter de 2006-2007, les exigences visant l'établissement de rapports du Receveur Général du Canada et du Secrétariat du Conseil du Trésor sont passées des Secteurs d'activités aux Résultats stratégiques. Par conséquent, aucune donnée sur la catégorie Transparence et responsabilité – mises en liberté sous condition n'est disponible pour les exercices précédant 2006-2007.
** La Commission nationale des libérations conditionnelles a transféré la fonction de technologie de l'information au Service correctionnel du Canada le 1er avril 2007, ce qui constitue une réduction de 23 équivalents temps plein.
L'article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 45 le nombre de membres à temps plein de la Commission nationale des libérations conditionnelles.

Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel

Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel
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Nota
*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.

Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel
Équivalents temps plein
  2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Type d'employés          
Enquêteur correctionnel 1 1 1 1 1
Cadres supérieurs 4 4 4 4 4
Services d'enquête 16 13 13 13 13
Services administratifs 5 4 4 4 4
Conseillers juridiques/politiques 1 1 1 1 1
Total 27 23 23 23 23

Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.

Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel

Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel
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Nota
*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.

Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel
Catégorie de plainte Nombre de plaintes*
Année
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
  Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre
Soins de santé 750 891 913 916 849
Transfèrements interpénitentiaires 611 653 613 610 555
Effets gardés en cellule 472 567 617 686 520
Isolement préventif 379 468 467 453 406
Préparation des cas en vue de décisions 295 348 410 429 379
Conditions d'incarcération 354 330 427 374 350
Rendement du personnel 430 429 363 452 316
Visites 475 467 384 357 315
Renseignements consignés au dossier 272 351 284 343 297
Procédures de règlement des griefs 280 378 293 296 264
Questions financières 185 261 275 248 196
Téléphone 165 211 195 180 189
Programmes 202 220 291 239 180
Sécurité du délinquant 159 215 199 167 176
Classement par niveau de sécurité 174 183 227 193 172
Emploi 120 104 149 146 100
Placement en cellule 127 93 118 128 79
Autres** 1 189 1 234 1 046 1 155 852
Cas hors mandat du BEC 253 293 320 290 203
Total 6 892 7 696 7 591 7 662 6 398

Source : Bureau de l'Enquêteur correctionnel.

Nota
*Le Bureau de l'Enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.
**La catégorie « Autres » comprend les autres types de plaintes qui ne sont pas précisés dans le tableau, notamment : réclamations contre la Couronne, programmes communautaires/surveillance, correspondance, décès ou blessures graves, décisions (en général) – mise en application, régime alimentaire, discipline, discrimination, services alimentaires, harcèlement, santé et sécurité – lieu de travail, détecteur ionique/chien antidrogue, santé mentale, méthadone, langues officielles, fonctionnement/décisions du BEC, placement pénitentiaire, procédures de mise en liberté, fouille et confiscation, administration et calcul des peines, décision relative à une permission de sortir, analyse d'urine et recours à la force. 

Section C
La population de délinquants

Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du Service correctionnel du Canada

Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du Service correctionnel du Canada
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Définitions

La population totale de délinquants comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont en détention (ceux qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial et ceux qui bénéficient d'une permission de sortir), en détention temporaire, sous surveillance active, en liberté sous caution, évadés, illégalement en liberté ou expulsés.

Les délinquants en détention comprennent les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.

Les délinquants en liberté sous caution comprennent les délinquants en liberté provisoire; ils en ont appelé de leur condamnation ou de leur peine et ils ont été libérés en attendant les résultats d'un nouveau procès.

Les délinquants sous surveillance active comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, et ceux qui sont soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité.

Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un centre provincial de détention ou un établissement fédéral par suite de la suspension de leur liberté pour violation d'une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir un tel manquement.

Les délinquants expulsés comprennent les délinquants visés par une mesure d'expulsion qui a été exécutée par Immigration Canada.

Les délinquants évadés incluent les délinquants qui se sont évadés d'un établissement correctionnel ou qui ont pris la fuite pendant une sortie, et dont on a perdu la trace.

Les délinquants illégalement en liberté comprennent les délinquants en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui font l'objet d'un mandat de suspension ou de révocation qui n'a pas encore été exécuté

 (au 13 avril 2008)

Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du Service correctionnel du Canada
Situation Délinquants sous responsabilité fédérale
  Nbre   %  
En détention 13 581   59,.5  
En liberté sous caution 77   0,.3  
Sous surveillance active 6 977   30,.6  
En semi-liberté   1 059   4,6
En liberté conditionnelle totale   3 543   15,5
En liberté d'office   2 189   9,.6
Assujettis à une surveillance de longue durée   186   0,8
Détention temporaire 1 129   4,9  
En semi-liberté   179   0,8
En liberté conditionnelle totale   150   0,7
En liberté d'office   777   3,4
Assujettis à une surveillance de longue durée   23   0,1
Expulsés 330   1,4  
Évadés 131   0,6  
Illégalement en liberté 606   2,7  
Total 22 831   100,0  

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Certains délinquants sous responsabilité fédérale purgent leur peine dans un établissement provincial. Ces délinquants sont inclus dans les données, car ils relèvent toujours de la compétence des autorités fédérales.

Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a augmenté en 2007-2008

Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a augmenté en 2007-2008
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Nota
*Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars). 
Le terme « détenus » désigne les délinquants condamnés à une peine de deux ans ou plus qui purgent actuellement celle-ci dans un établissement correctionnel fédéral ou provincial. Ces chiffres comprennent les délinquants qui étaient dans la collectivité au moment du dénombrement en vertu d'une forme quelconque de permission de sortir. Ils n'incluent pas les délinquants qui sont en détention temporaire par suite de la suspension de leur période de surveillance, les délinquants en liberté sous caution, ni les délinquants évadés qui n'avaient toujours pas été repris au moment du dénombrement.

Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a augmenté en 2007-2008
Année Détenus
Sous responsabilité provinciale/territoriale2 Total
Sous responsabilité fédérale1 Condamnés Prévenus Autres/Dét. temporaire
1998-1999 13 131 12 478 6 472 271 19 221 32 352
1999-2000 12 816 11 438 6 665 548 18 651 31 467
2000-2001 12 794 10 806 7 428 432 18 666 31 460
2001-2002 12 663 10 931 7 980 351 19 262 31 925
2002-2003 12 652 10 621 8 728 337 19 686 32 338
2003-2004 12 413 9 851 9 177 342 19 370 31 783
2004-2005 12 624 9 815 9 660 346 19 821 32,445
2005-2006 12 671 9 800 10 754 302 20856 33 527
2006-2007 13 171 -- -- -- -- --
2007-2008 13 581 -- -- -- -- --

Source : 1Service correctionnel du Canada; 2Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique,  Statistique Canada.

Nota

Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Les chiffres relatifs aux délinquants sous responsabilité fédérale présentent un profil annuel d'après la dernière journée de chaque exercice. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars. Les chiffres concernant les délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale sont des moyennes annuelles.
-- Données non disponibles.

Le nombre d'admissions dans les établissements fédéraux a augmenté au cours de la dernière décennie

Le nombre d'admissions dans les établissements fédéraux a augmenté au cours de la dernière décennie
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Nota
*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de pays étrangers et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.
Ces chiffres correspondent aux admissions enregistrées dans les établissements fédéraux durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.

Le nombre d'admissions dans les établissements fédéraux a augmentéau cours de la dernière décennie
Type d'admission 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Fem.     Hom. Fem.     Hom. Fem.     Hom. Fem.     Hom. Fem.     Hom.
Mandats de dépôt                    
1re peine de ressort fédéral 202 2 722 217 3 026 240 3 162 276 3 411 274 3 358
Autres 35 1 267 20 1 292 35 1 350 42 1 393 33 1 342
Total partiel 237 3 989 237 4 318 275 4 512 318 4 804 307 4 700
Total 4 226 4 555 4 787 5 122 5 007
                     
Révocations 139 3 081 153 3 090 162 3 125 156 3 218 147 3 210
Total 3 220 3 243 3 287 3 374 3 357
                     
Révocations 12 164 16 151 12 149 8 116 11 156
Total 176 167 161 124 167
                     
  388 7 234 406 7 559 449 7 786 482 8 138 465 8 066
Total 7 622 7 965 8 235 8 620 8 531

 Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d'autres pays et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.

Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté au cours de la dernière décennie

Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté au cours de la dernière décennie
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Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté au cours de la dernière décennie
Année Admissions en vertu d'un mandat de dépôt Nombre total
d'admissions
 Femmes     Hommes 
  Nombre % Nombre %  
1998-1999 232 5,0 4 407 95,0 4 639
1999-2000 227 5,2 4 122 94,8 4 349
2000-2001 231 5,4 4 044 94,6 4 275
2001-2002 202 4,9 3 914 95,1 4 116
2002-2003 204 4,8 4 070 95,2 4 274
2003-2004 237 5,6 3 989 94,4 4 226
2004-2005 237 5,2 4 318 94,8 4 555
2005-2006 275 5,7 4 512 94,3 4 787
2006-2007 318 6,2 4 804 93,8 5 122
2007-2008 307 6,1 4 700 93,9 5 007

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse

L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse
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Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse
Âge à  l'admission 1998-1999 2007-2008
  Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Moins de 18 ans 0 0 0 11 0 2 11 0 2 0 0 0 4 0 1 4 0 1
                         
18 ou 19 ans 8 3 4 252 5 7 260 5 6 10 3 3 172 3 7 182 3 6
                         
De 20 à 24 ans 36 15 5 857 19 4 893 19 2 54 17 6 894 19 0 948 18 9
                         
De 25 à 29 ans 50 21 6 842 19 1 892 19 2 54 17 6 841 17 9 895 17 9
                         
De 30 à 34 ans 58 25 0 769 17 4 827 17 8 40 13 0 678 14 4 718 14 3
                         
De 35 à 39 ans 38 16 4 646 14 7 684 14 7 50 16 3 639 13 6 689 13 8
                         
De 40 à 44 ans 17 7 3 439 10 0 456 9 8 50 16 3 583 12 4 633 12 6
                         
De 45 à 49 ans 11 4 7 227 5 2 238 5 1 29 9 4 400 8 5 429 8 6
                         
De 50 à 59 ans 12 5 2 263 6 0 275 5 9 15 4 9 353 7 5 368 7 3
                         
De 60 à 69 ans 2 0 9 82 1 9 84 1 8 5 1 6 104 2 2 109 2 2
                         
70 ans ou plus 0 0 0 19 0 4 19 0 4 0 0 0 32 0 7 32 0 6
                         
Total 232 4 407 4 639 307 4 700 5 007

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones

L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones
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Nota
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones
Âge à l'admission 1998-1999 2007-2008
Autochtones Non
Autochtones
Total Autochtones Non
Autochtones
Total
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Moins de 18 ans 8 0 9 3 0 1 11 0 2 3 0 3 1 <0 1 4 0 1
                         
18 ou 19 ans 63 7 5 197 5 2 260 5 6 45 5 1 137 3 3 182 3 6
                         
De 20 à 24 ans 192 22 8 701 18 5 893 19 2 203 23 0 745 18 1 948 18 9
                         
De 25 à 29 ans 173 20 5 719 18 9 892 19 2 185 21 0 710 17 2 895 17 9
                         
De 30 à 34 ans 162 19 2 665 17 5 827 17 8 140 15 9 578 14 0 718 14 3
                         
De 35 à 39 ans 112 13 3 572 15 1 684 14 7 117 13 3 572 13 9 689 13 8
                         
De 40 à 44 ans 65 7 7 391 10 3 456 9 8 88 10 0 545 13 2 633 12 6
                         
De 45 à 49 ans 31 3 7 207 5 5 238 5 1 55 6 2 374 9 1 429 8 6
                         
De 50 à 59 ans 29 3 4 246 6 5 275 5 9 37 4 2 331 8 0 368 7 3
                         
De 60 à 69 ans 6 0 7 78 2 1 84 1 8 8 0 9 101 2 4 109 2 2
                         
70 ans ou plus 2 0 2 17 0 4 19 0 4 2 0 2 30 0 7 32 0 6
                         
Total 843 3 796 4 639 883 4 124 5 007

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Dix-sept pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus

Dix-sept pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus
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Nota
*Les estimations postcensitaires provisoires, 1er juillet 2007; Division de la démographie de Statistique Canada.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.

Quinze pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus
Âge En détention Dans la collectivité Total Pourcentage de la population
adulte canadienne*
  Nombre % Nombre % Nombre % %
Moins de 18 ans 1 0,0 1 0,0 2 0,0 -
18 et 19 ans 128 0,9 14 0,2 142 0,6 3,4
De 20 à 24 ans 1 615 11,9 666 7,9 2 281 10,4 8,8
De 25 à 29 ans 2 207 16,3 1 093 13,0 3 300 15,0 8,8
De 30 à 34 ans 1 927 14,2 1 014 12,0 2 941 13,4 8,7
De 35 à 39 ans 1 949 14,4 1 089 12,9 3 038 13,8 9,1
De 40 à 44 ans 1 942 14,3 1 121 13,3 3 063 13,9 10,2
De 45 à 49 ans 317 1 524 11,2 1 072 12,7 2 596 11,8 10,5
De 50 à 54 ans 971 7,1 826 9,8 1 797 8,2 9,4
De 55 à 59 ans 626 4,6 562 6,7 1 188 5,4 8,2
De 60 à 64 ans 367 2,7 429 5,1 796 3,6 6,6
De 65 à 69 ans 194 1,4 282 3,3 476 2,2 4,9
70 ans ou plus 130 1,0 265 3,1 395 1,8 11,5
Total 13 581 100,0 8 434 100,0 22 015 100,0 100,0

Source : Service correctionnel du Canada; Statistique Canada.

Nota
*Les estimations postcensitaires provisoires, 1er juillet 2006; Division de la démographie de Statistique Canada.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données présentées sont un profil de la population de délinquants au 13 avril 2008.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche

Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche
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Nota
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux‑mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord. La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Asiatiques, les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes occidentales, des Indes orientales, de l'Asie du Sud‑Est et de l'Asie du Sud. La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino‑Américains.
Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche
Population de délinquants
  2002-2003 2007-2008
  Nombre % Nombre %
Autochtones 3 394 15,5 3 932 17,2
Inuits 116 0,5 149 0,7
Métis 961 4,4 1 075 4,7
Indiens de l'Amérique du Nord 2 317 10,6 2 708 11,9
Asiatiques 934 4,3 1 062 4,7
Arabes/Asie du Sud-Ouest 150 0,7 195 0,9
Asiatiques 254 1,2 128 0,6
Chinois  106 0,5 140 0,6
Indes orientales 65 0,3 34 0,1
Philippins 48 0,2 45 0,2
Japonais 6 0,03 5 <0,1
Coréens 13 0,06 11 <0,1
Asie du Sud-Est 189 0,9 338 1,5
Asie du Sud 103 0,5 166 0,7
Noirs 1 404 6,4 1 566 6,9
Blancs 15 394 70,5 15 414 67,5
Hispaniques 121 0,6 162 0,7
Espagnols 46 0,2 19 0,1
Latino-Américains 75 0,3 143 0,6
Autres/inconnues 583 2,7 695 3,0
  Total 21 830 100,0 22 831 100,0

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux‑mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui sont en détention ou sous surveillance dans la collectivité à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants

On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants
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Nota
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux‑mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Catholiques » inclut les catholiques, les catholiques romains, les catholiques grecs, les catholiques autochtones et les catholiques ukrainiens.  
La catégorie « Orthodoxes » comprend les orthodoxes grecs, les orthodoxes russes et les orthodoxes ukrainiens.
La catégorie « Protestants » comprend les anglicans, les baptistes, les chrétiens missionnaires, les huttériens, les luthériens, les mennonites, les moraviens, les protestants de spiritualité autochtone, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants, l'Armée du salut, les adventistes du septième jour ainsi que les adeptes de la Christian Reformed Church, de l'Église Unie, Methodist Christ, Wesleyan Christ, et de la Worlwide Church.
La catégorie « Autres » inclut les autres doctrines déclarées comme l'agnosticisme, l'athéisme, le bahaisme, la Science chrétienne, l'hindouisme, les témoins de Jéhovah, les mormons, les rastafariens, les taoïstes, les zoroastriens de même que les adeptes de la scientologie, du Siddha Yoga, Pagan, Sufiism  et du Wicca.
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants
Population de délinquants
  2002-2003 2007-2008
  Nombre % Nombre %
Catholiques 9 681 44,3 9 188 40,2
Protestants 4 671 21,4 4 575 20,0
Musulmans 751 3,4 874 3,8
Spiritualité autochtone 672 3,1 863 3,8
Bouddhistes 357 1,6 371 1,6
Juifs 157 0,7 163 0,7
Orthodoxes 101 0,5 104 0,5
Sikhs 84 0,4 136 0,6
Autres 1 450 6,6 1 471 6,4
Aucune religion déclarée 2 730 12,5 3 620 15,9
Inconnues 1 176 5,4 1 466 6,4
Total 21 830 100,0 22 831 100,0

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux‑mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Onze pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale ont un diagnostic de troubles mentaux à l'admission

Onze pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale ont un diagnostic de troubles mentaux à l'admission
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Nota
Les données viennent du processus d'évaluation initiale des délinquants au Service correctionnel du Canada, qui consiste à examiner tous les délinquants nouvellement admis afin de voir s'ils présentent des besoins liés à des facteurs dynamiques auxquels il pourrait être nécessaire de répondre par un traitement.
Les pourcentages sont basés sur les réponses « oui » et  « non » tirés de l'indicateur de santé mentale au moment de l'admission. Les réponses inconnues ou laissés en blanc ne sont pas prises en considération dans le dénominateur.

Onze pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale ont un diagnostic de troubles mentaux à l'admission 2007-2008
Indicateur de santé mentale au moment de l'admission Femmes Hommes Total
# % # % # %
Diagnostic 52 21,8 394 10,4 446 11,1
Médicaments prescrits pour troubles psychiatriques 78 33,2 772 20,6 850 21,3
Hospitalisation antérieuredans un établissement psychiatrique 72 30,1 547 14,5 619 15,5
Patient externe d'un
établissement psychiatrique
21 8,7 225 5,9 246 6,1

Source:  Service correctionnel du Canada.

Nota
Les données viennent du processus d'évaluation initiale des délinquants au Service correctionnel du Canada, qui consiste à examiner tous les délinquants nouvellement admis afin de voir s'ils présentent des besoins liés à des facteurs dynamiques auxquels il pourrait être nécessaire de répondre par un traitement.
Les pourcentages sont basés sur les réponses « oui » et  « non » tirés de l'indicateur de santé mentale au moment de l'admission. Les réponses inconnues ou laissés en blanc ne sont pas prises en considération dans le dénominateur.

La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones

La proportion de délinquants en détention est plus élevée
chez les autochtones que chez les non autochtones
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Nota
*Recensement du Canada de 2006.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui sont en détention ou sous surveillance dans la collectivité à la fin
de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

La proportion de délinquants en détention est plus élevée
chez les autochtones que chez les non autochtones
  En détention Dans le collectivité Total
Hommes Nombre % Nombre %  
2004-2005 Autochtones 2 196 68,8 994 31,2 3 190
  Non-Autochtones 10 060 59,9 6 735 40,1 16 795
  Total 12 256 61,3 7 729 38,7 19 985
2005-2006 Autochtones 2 245 68,3 1 041 31,7 3 286
  Non-Autochtones 10 018 59,5 6 824 40,5 16 842
  Total 12 263 60,9 7 865 39,1 20 128
2006-2007 Autochtones 2 432 71,1 989 28,9 3 421
  Non-Autochtones 10 263 59,6 6 944 40,4 17 207
  Total 12 695 61,5 7 933 38,5 20 628
2007-2008 Autochtones 2 493 70,7 1 031 29,3 3 524
  Non-Autochtones 10 593 60,8 6 842 39,2 17 435
  Total 13 086 62,4 7 873 37,6 20 959
Femmes
2004-2005 Autochtones 100 52,4 91 47,6 191
  Non-Autochtones 268 40,2 398 59,8 666
  Total 368 42,9 489 57,1 857
2005-2006 Autochtones 128 56,1 100 43,9 228
  Non-Autochtones 280 41,2 400 58,8 680
  Total 408 44,9 500 55,1 908
2006-2007 Autochtones 148 59,0 103 41,0 251
  Non-Autochtones 328 44,4 410 55,6 738
  Total 476 48,1 513 51,9 989
2007-2008 Autochtones 164 58,8 115 41,2 279
  Non-Autochtones 331 42,6 446 57,4 777
  Total 495 46,9 561 53,1 1 056

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui sont en détention ou sous surveillance dans la collectivité à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen

La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen
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Nota
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 13 avril 2008.

La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen
Niveau de sécurité Autochtones Non-Autochtones Total
Nombre % Nombre % Nombre %
Minimum 372 14,8 2 232 22,0 2 604 20,6
Moyen 1 736 69,1 6 504 64,1 8 240 65,1
Maximum 406 16,1 1 406 13,9 1 812 14,3
Total classifié 2 514 100,0 10 142 100,0 12 656 100,0
Pas encore déterminé* 143   782   925  
Total 2 657 10 924 13 581

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
*La catégorie « Pas encore déterminé » inclut les délinquants auxquels on n'a pas encore assigné de cote de sécurité.
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 13 avril 2008.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.

Le nombre d'admissions de délinquants condamnés à une d'emprisonnement à perpétuité ou d'une peine de durée indéterminée s'est stabilisé au cours des trois dernières années

Le nombre d'admissions de délinquants condamnés à une d'emprisonnement à perpétuité ou d'une peine de durée indéterminée s'est stabilisé au cours des trois dernières années
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Nota
*Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes.  La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Le nombre d'admissions de délinquants condamnés à une d'emprisonnement à perpétuité ou d'une peine de durée indéterminée s'est stabilisé au cours des trois dernières années
Année Délinquants autochtones Délinquants non autochtones Total
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
1998-1999 2 41 43 3 123 126 5 164 169
1999-2000 4 26 30 4 129 133 8 155 163
2000-2001 2 30 32 8 124 132 10 154 164
2001-2002 2 29 31 4 123 127 6 152 158
2002-2003 1 33 34 3 112 115 4 145 149
2003-2004 0 17 17 2 122 124 2 139 141
2004-2005 1 23 24 5 117 122 6 140 146
2005-2006 4 38 42 9 123 132 13 161 174
2006-2007 4 30 34 11 128 139 15 158 173
2007-2008 4 26 30 3 142 145 7 168 175

Source: Service correctionnel du Canada.

Nota
Le tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée.
Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes.  La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.

Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 21 % de la population totale de délinquants

Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 21 % de la population totale de délinquants
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Nota
* Même si une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée peuvent donner lieu à l'emprisonnement à perpétuité, ce sont des peines différentes. Une peine d'emprisonnement à perpétuité est imposée par le juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre. Une peine d'une durée indéterminée fait suite à une désignation, lorsqu'une demande est présentée à la cour pour faire déclarer un individu « délinquant dangereux ». Il en découle une peine d'une durée indéterminée. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.

Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 21 % de la population totale de délinquants
  Délinquants relevant du SCC Situation actuelle
      En détention Situation actuelle
  Nbre % Incarcérés En semi-liberté En liberté condition-nelle totale Autres***
Délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité pour :
Meurtre au premier degré 970 4,2 781 42 136 11
Meurtre au deuxième degré 3 236 14,2 1 779 183 1 146 128
Autres infractions* 223 1,0 107 16 79 21
Total 4 429 19,4 2 667 241 1 361 160
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée à la suite d'une désignation spéciale :
Délinquant dangereux 372 1,6 354 6 11 1
Délinquant sexuel dangereux 38 0,2 18 3 15 2
Repris de justice 8 >0,1 0 0 3 5
Total 418 1,8 372 9 29 8
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée (à la suite d'une désignation spéciale) et une peine d'emprisonnement à perpétuité (à la suite d'une infraction) :
  18 0,1 16 0 2 0
Nombre total de délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d'une durée indéterminée
  4 865 21,3 3 055 250 1 392 168
Délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée**
  17 966 78,7 11 655 809 2 151 3 351
Total 22 831 100,0 14 710 1 059 3 543 3 519

Source :  Service correctionnel du Canada.

Nota
*Les « autres infractions » comprennent les infractions prévues à l'annexe 1 et à l'annexe 2, ainsi que les infractions qui ne sont pas prévues aux annexes.
**Ces chiffres comprennent six délinquants déclarés délinquants dangereux qui purgent une peine d'une durée déterminée.
***Les « autres » dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous caution, visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (délinquants à contrôler), expulsés, évadés ou illégalement en liberté. Comme les délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée ne sont pas admissibles à la libération d'office, ce chiffre comprend un total de 126 délinquants qui ont été expulsés du pays, de cinq délinquants en liberté sous caution, de dix délinquants qui se sont évadés et de 27 délinquants illégalement en liberté. Les délinquants en détention comprennent les délinquants qui sont détenus temporairement et qui se trouvent actuellement dans un pénitencier.

Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence*

LSoixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence
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Nota
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.
Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.

Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence*
Catégorie de l'infraction Autochtones Non autochtones Total
Fem. Hom. Total Fem. Hom. Total Fem. Hom. Total
Meurtre au 1er degré 3 133 136 27 822 849 30 955 985
Pourcentage 1,0 3,7 3,5 3,3 4,5 4,5 2,7 4,4 4,3
Meurtre au 2e degré 35 507 542 103 2 603 2 706 138 3 110 3 248
Pourcentage 11,9 13,9 13,8 12,6 14,4 14,3 12,5 14,3 14,2
Annexe I 177 2 281 2 458 262 8 668 8 930 439 10 949 11 388
Pourcentage 60,4 62,7 62,5 32,1 47,9 47,3 39,6 50,4 49,9
Annexe I 54 219 273 281 3 195 3 476 335 3 414 3 749
Pourcentage 18,4 6,0 6,9 34,5 17,7 18,4 30,2 15,7 16,4
Inf, non prévue aux annexes 24 499 523 142 2 796 2 938 166 3 295 3 461
Pourcentage 8,2 13,7 13,3 17,4 15,5 15,5 15,0 15,2 15,2
  293 3 639   815 18 084   1 108 21 723  
Total 3 932 18 899 22 831

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.
Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir), ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité, en liberté sous caution ou illégalement en liberté, et les évadés. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Ces chiffres sont basés sur la population de délinquants recensée le 13 avril 2008.

Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale est à la hausse

Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale est à la hausse
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Nota
*Le groupe des détenus inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
**Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi‑liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale est à la hausse
Délinquants autochtones Exercice
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
En détention          
Région de l'Atlantique Hommes 86 83 75 110 120
  Femmes 6 3 9 7 4
Région du Québec Hommes 202 184 201 218 226
  Femmes 5 3 3 6 14
Région de l'Ontario Hommes 289 290 296 323 351
  Femmes 11 11 12 24 25
Région des Prairies Hommes 1 202 1 213 1 268 1 367 1 357
  Femmes 66 69 85 93 99
Région du Pacifique Hommes 414 426 405 414 439
  Femmes 20 14 19 18 22
Total Hommes 2 193 2 196 2 245 2 432 2 493
  Femmes 108 100 128 148 164
  Total 2 301 2 296 2 373 2 580 2 657
Dans la collectivité
Région de l'Atlantique Hommes 27 31 33 25 37
  Femmes 1 5 8 8 10
Région du Québec Hommes 84 67 82 85 81
  Femmes 2 2 3 1 1
Région de l'Ontario Hommes 117 112 109 121 152
  Femmes 10 10 9 12 21
Région des Prairies Hommes 573 598 605 550 543
  Femmes 48 57 66 68 62
Région du Pacifique Hommes 208 186 212 208 218
  Femmes 10 17 14 14 21
Total Hommes 1 009 994 1 041 989 1 031
  Femmes 71 91 100 103 115
  Total 1 080 1 085 1 141 1 092 1 146
Total des délinquants en détention et dans la collectivité 3 381 3 381 3 514 3 672 3 803

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l'Ontario, celles des Territoires du Nord‑Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.

Le nombre de délinquants décédés dans les établissements fédéraux fluctue

Le nombre de délinquants décédés dans les établissements fédéraux fluctue
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Nota
*Pour calculer les taux, on a utilisé le nombre réel total de personnes au cours de la période allant de 1996-1997 à 2005-2006 à titre de dénominateur.

Le nombre de délinquants décédés dans les établissements fédéraux fluctue
Année Cause du décès
Homicide Suicide Homicide Total
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
1996-1997 5 9,8 10 19,6 36 70,6 51 100,0
1997-1998 2 4,0 9 18,0 39 78,0 50 100,0
1998-1999 7 10,9 17 26,6 40 62,5 64 100,0
1999-2000 8 13,6 11 18,6 39 66,1 59 100,0
2000-2001 0 0,0 9 20,9 33 76,7 43 100,0
2001-2002 1 2,0 13 25,5 36 70,6 51 100,0
2002-2003 2 4,1 12 24,5 31 63,3 49 100,0
2003-2004 8 11,9 11 16,4 48 71,6 67 100,0
2004-2005 3 6,1 9 18,4 37 75,5 49 100,0
2005-2006 3 6,1 10 20,4 36 73,5 49 100,0
Total 39 7,3 111 20,9 375 70,5 532 100,0

Source :  Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Le calcul du pourcentage tient compte des décès dont la cause était inconnue. Entre 1996-1997 et 2005-2006, on a dénombré sept décès de cause inconnue.

Le nombre d'évasions a diminué

Le nombre d'évasions a diminué
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Le nombre d'évasions a diminué
Type d'évasion 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Évasions d'établissements à niveaux de sécurité multiple 2 1 0 0 0
Nombre d'évadés 2 1 0 0 0
           
Évasions d'établissements à sécurité maximal 0 0 0 0 0
Nombre d'évadés 0 0 0 0 0
           
Évasions d'établissements à sécurité moyenne 1 1 0 0 0
Nombre d'évadés 1 1 0 0 0
           
Évasions d'établissements à sécurité minimale 47 30 23 31 29
Nombre d'évadés 54 31 26 37 33
           
Total nombre d'évasions 50 32 23 31 29
Nombre total d'évadés 57 33 26 37 33

Source : Sécurité, Service correctionnel du Canada.

Nota
Les données représentent le nombre d'évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux au cours de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.

Le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale sous surveillance dans la collectivité a diminué au cours des dix dernières années

Le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale sous surveillance dans la collectivité a diminué au cours des dix dernières années
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Nota
*Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.
**Les données ci-dessus n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.
La semi‑liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale sous surveillance dans la collectivité a diminué au cours des dix dernières années
Type de liberté dont bénéficient les délinquants sous responsabilité fédérale
Année Année Liberté conditionnelle totale  Liberté d'office Totaux Chang,
(en %)*
  Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Les deux Les deux
                     
1998-1999 85 1 300 287 3 881 39 2 112 411 7 293 7 704 --
1999-2000 83 1 200 334 4 013 35 2 184 452 7 397 7 849 1,9
2000-2001 68 1 097 328 3 925 51 2 112 447 7 134 7 581 -3,4
2001-2002 55 1 018 298 3 654 56 2 109 409 6 781 7 190 -5,2
2002-2003 71 969 267 3 469 54 2 132 392 6 570 6 962 -3,2
2003-2004 67 986 259 3 412 42 2 120 368 6 518 6 886 -1,1
2004-2005 90 872 249 3 296 69 1 999 408 6 167 6 575 -4,5
2005-2006 75 1 002 285 3 231 64 1 998 424 6 231 6 655 1,2
2006-2007 97 973 289 3 243 64 2 116 450 6 332 6 782 1,9
2007-2008 102 957 292 3 251 89 2 100 483 6 308 6 791 0,1

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
*Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l'année précédente.
Ces chiffres indiquent le nombre de délinquants qui étaient sous surveillance active au moment où l'exercice a pris fin (un exercice commence le    1er avril et se termine le 31 mars).
Les données présentées n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.

Les condamnations avec sursis ont fait augmenter la population recevant des services correctionnels communautaires provinciaux/territoriaux

Les condamnations avec sursis ont fait augmenter la population recevant des services correctionnels communautaires provinciaux/territoriaux
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Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2006-2007 n'étaient pas disponibles.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Les données sur la probation ne sont pas disponibles pour le Nunavut pour 1999-2000, 2000‑2001, 2002-2003 et 2003-2004, ni pour le Nouveau‑Brunswick de 2000-2001. Il n'y a pas de données concernant les Territoires du Nord‑Ouest pour la période visée sauf 2002-2003.
--La déclaration de données sur les condamnations avec sursis a débuté en 1997-1998, car c'était la première année complète où il existait des données. Les chiffres ne sont pas disponibles pour l'Île-du-Prince-Edouard en 1998-1999 et 1999-2000, pour le Nouveau-Brunswick de 1997-1998 à 2000-2001, pour les Territoires du Nord-Ouest de 1997-1998 à 2005-2006, ni pour le Nunavut en 1999-2000, 2000-2001, 2002-2003 et 2003-2004.

Les condamnations avec sursis ont fait augmenter la population recevant des services correctionnels
communautaires provinciaux /territoriaux
Année Nombre mensuel moyen
de probationnaires
Nombre mensuel moyen de délinquants
soumis à une ordonnance de sursis
Total
1996-1997 103 630 -- 103 630
1997-1998 105 861 6 868 112 729
1998-1999 101 868 7 627 109 495
1999-2000 102 860 8 984 111 844
2000-2001 100 526 9 885 110 411
2001-2002 101 915 11 941 113 856
2002-2003 105 062 13 193 118 256
2003-2004 100 993 13 632 114 625
2004-2005 98 736 13 912 112 648
2005-2006 98 073 14 143 112 216

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2006-2007 n'étaient pas disponibles.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Les données sur la probation ne sont pas disponibles pour le Nunavut pour 1999-2000, 2000‑2001, 2002-2003 et 2003-2004, ni pour le Nouveau‑Brunswick de 2000-2001. Il n'y a pas de données concernant les Territoires du Nord‑Ouest pour la période visée sauf 2002-2003.
--La déclaration de données sur les condamnations avec sursis a débuté en 1997-1998, car c'était la première année complète où il existait des données. Les chiffres ne sont pas disponibles pour l'Île-du-Prince-Edouard en 1998-1999 et 1999-2000, pour le Nouveau-Brunswick de 1997-1998 à 2000-2001, pour les Territoires du Nord-Ouest de 1997-1998 à 2005-2006, ni pour le Nunavut en 1999-2000, 2000-2001, 2002-2003 et 2003-2004. 

Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a augmenté

Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a augmenté
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Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2006-2007 n'étaient pas disponibles.
Il y a une commission provinciale des libérations conditionnelles au Québec, en Ontario et en Colombie‑Britannique. La Commission nationale des libérations conditionnelles a compétence pour accorder la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité provinciale dans les provinces de l'Atlantique et des Prairies ainsi qu'aux délinquants sous responsabilité territoriale au Yukon, au Nunavut et dans les Territoires du Nord‑Ouest.

Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a augmenté
Année Commissions provinciales
Commissions provinciales Commission nationale des libérations conditionnelles* Total Changement
(en pourcentage)
Québec Ontario Colombie-Britannique Total
1996-1997 1 808 744 594 3 146 343 3 489 --
1997-1998 1 640 621 246 2 507 307 2 814 -19,3
1998-1999 1 334 574 239 2 147 287 2 434 -13,5
1999-2000 1 291 406 203 1 900 336 2 236 -8,1
2000-2001 903 322 249 1 474 287 1 761 -21,2
2001-2002 846 276 265 1 387 229 1 616 -8,2
2002-2003 581 210 223 1 014 195 1 209 -25,1
2003-2004 550 146 189 885 190 1 075 -11,1
2004-2005 517 127 166 810 176 986 -8,3
2005-2006 628 152 147 926 162 1 088 10,3

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota
Au moment de la publication du présent document, les statistiques de 2006-2007 n'étaient pas disponibles.
*Ces données représentent le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale qui ont été mis en liberté par la Commission nationale des libérations conditionnelles et qui sont surveillés par le Service correctionnel du Canada.
Il y a une commission provinciale des libérations conditionnelles au Québec, en Ontario et en Colombie‑Britannique. La Commission nationale des libérations conditionnelles a compétence pour accorder la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité provinciale dans les provinces de l'Atlantique et des Prairies ainsi qu'aux délinquants sous responsabilité territoriale au Yukon, au Nunavut et dans les Territoires du Nord‑Ouest.

Section D

Mise en liberté sous condition

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédérale s'est stabilisé

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous responsabilité fédérale s'est stabilisé
Image agrandie

Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi‑liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.  
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants sous
responsabilité fédérale s'est stabilisé
Type de libération Année Octrois Refus Taux d'octroi (%)
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Total
Mise en semi-liberté 1998-1999 220 3 581 27 1 273 89,1 73,8 74,5
  1999-2000 231 3 609 38 1 428 85,9 71,7 72,4
  2000-2001 224 3 236 27 1 325 89,2 71,0 71,9
  2001-2002 189 2 981 29 1 228 86,7 70,8 71,6
  2002-2003 196 2 830 24 1 181 89,1 70,6 71,5
  2003-2004 213 2 909 25 1 047 89,5 73,5 74,4
  2004-2005 258 2 819 24 1 027 91,5 73,3 74,5
  2005-2006 247 2 961 33 1 087 88,2 73,1 74,1
  2006-2007 261 2 904 41 1 312 86,4 68,9 70,0
  2007-2008 283 2 856 38 1 264 88,2 69,3 70,7
Libération cond, totale 1998-1999 154 1 962 71 2 663 68,4 42,4 43,6
  1999-2000 195 1 974 84 2 739 69,9 41,9 43,4
  2000-2001 173 1 641 57 2 407 75,2 40,5 42,4
  2001-2002 148 1 512 53 2 128 73,6 41,5 43,2
  2002-2003 112 1 391 57 1 965 66,3 41,5 42,6
  2003-2004 156 1 449 48 1 897 76,5 43,3 45,2
  2004-2005 155 1 376 72 1 750 68,3 44,0 45,7
  2005-2006 168 1 486 67 1 958 71,5 43,2 45,0
  2006-2007 169 1 450 82 2 058 67,3 41,3 43,1
  2007-2008 168 1 398 69 2 009 70,9 41,0 43,0

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi‑liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté l'année dernier

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté l'année dernier
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Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi‑liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle aux délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté l'an dernier
Type de libération Année Autochtones Non Autochtones Nbre total
d'octrois/de refus
Nombre d'octrois Nombre de refus Taux d'octroi (%) Nombre de refus Nombre de refus Taux d'octroi (%)
Mise en semi-liberté 1998-1999 533 209 71,8 3 268 1 091 75,0 5 101
  1999-2000 533 229 69,9 3 307 1 237 72,8 5 306
  2000-2001 529 191 73,4 2 931 1 160 71,7 4 811
  2001-2002 476 162 74,6 2 694 1 095 71,1 4 427
  2002-2003 483 176 73,0 2 543 1 029 71,2 4 231
  2003-2004 496 155 76,2 2 626 917 74,1 4 194
  2004-2005 484 149 76,5 2 593 902 74,2 4 128
  2005-2006 568 191 74,8 2 640 929 74,0 4 328
  2006-2007 510 241 67,9 2 655 1 112 70,5 4 518
  2007-2008 473 206 69,7 2 666 1 096 70,9 4 441
                 
Libération cond, totale 1998-1999 208 450 31,6 1 908 2 284 45,5 4 850
  1999-2000 245 444 35,6 1 924 2 379 44,7 4 992
  2000-2001 207 367 36,1 1 607 2 097 43,4 4 278
  2001-2002 187 311 37,6 1 473 1 870 44,1 3 841
  2002-2003 173 321 35,0 1 330 1 701 43,9 3 525
  2003-2004 197 289 40,5 1 408 1 656 46,7 3 550
  2004-2005 186 284 39,6 1 345 1 538 46,6 3 353
  2005-2006 196 365 34,9 1 458 1 660 46,8 3 679
  2006-2007 153 373 29,1 1 466 1 767 45,3 3 759
  2007-2008 160 327 32,9 1 406 1 751 44,5 3 644

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
La mise en semi‑liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La Commission nationale des libérations conditionnelles doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Le nombre d'audiences de libération conditionnelle avec l'aide d'un conseiller  culturel autochtone a diminué pour une deuxième année de suite

Le nombre d'audiences de libération conditionnelle avec l'aide d'un conseiller  culturel autochtone a diminué pour une deuxième année de suite
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Nota
La Commission a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.

Le nombre d'audiences de libération conditionnelle avec l'aide d'un conseiller  culturel autochtone a diminué pour une deuxième année de suite
Année Audiences tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone
Autochtones Non Autochtones All Offenders
Total des audiences Avec conseiller culturel Total des audiences Avec conseiller culturel Total des audiences Avec conseiller culturel
  Nbre Nbre % Nbre Nbre % Nbre Nbre %
1998-1999 1 145 331 28,9 5 545 44 0,8 6 690 375 5,6
1999-2000 1 241 278 22,4 5 585 14 0,3 6 826 292 4,3
2000-2001 1 132 330 29,2 5 261 34 0,6 6 393 364 5,7
2001-2002 1 103 431 39,1 4 771 41 0,9 5 874 472 8,0
2002-2003 1 175 477 40,6 5 020 51 1,0 6 195 528 8,5
2003-2004 1 227 552 45,0 5 125 71 1,4 6 352 623 9,8
2004-2005 1 288 614 47,7 5 091 98 1,9 6 379 712 11,2
2005-2006 1 343 643 47,9 5 234 99 1,9 6 577 742 11,3
2006-2007 1 300 596 45,8 5 335 89 1,7 6 635 685 10,3
2007-2008 1 189 467 39,3 4 814 54 1,1 6 003 521 8,7

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
La Commission a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.

Les délinquants purgent environ 40 % de leur peinen avant leur libération conditionnelle totale

Les délinquants purgent environ 40 % de leur peinen avant leur libération conditionnelle totale
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Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi‑liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi‑liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Les délinquants purgent environ 40 % de leur peine
avant leur libération conditionnelle totale
Année Type de libération
Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
  Proportion de la peine purgée
1998-1999 26,2 32,5 32,1 39,2 40,3 40,2
1999-2000 24,8 32,2 31,7 37,8 40,6 40,3
2000-2001 27,4 32,1 31,7 37,6 40,0 39,8
2001-2002 28,1 32,7 32,4 37,1 39,7 39,4
2002-2003 27,2 32,2 31,8 37,8 39,4 39,3
2003-2004 28,1 34,0 33,6 37,6 39,9 39,6
2004-2005 29,4 33,8 33,4 37,2 40,0 39,8
2005-2006 29,1 33,6 33,2 36,7 39,7 39,3
2006-2007 27,5 33,7 33,1 37,3 39,8 39,5
2007-2008 30,5 32,8 32,6 37,7 38,8 38,7

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi‑liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi‑liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle

Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle
Image agrandie

Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi‑liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi‑liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine
avant d'être mis en liberté conditionnelle
Année Type de libération
Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Autochtones Non Autochtones Total Autochtones Non Autochtones Total
  Proportion de la peine purgée
1998-1999 36,2 31,4 32,1 43,5 39,8 40,2
1999-2000 35,9 31,0 31,7 42,7 40,1 40,3
2000-2001 34,9 31,1 31,7 40,7 39,6 39,8
2001-02 37,8 31,5 32,4 43,5 38,9 39,4
2002-2003 36,8 30,9 31,8 42,2 39,0 39,3
2003-2004 39,7 32,4 33,6 43,3 39,1 39,6
2004-2005 37,7 32,7 33,4 42,8 39,4 39,8
2005-2006 37,3 32,5 33,2 42,7 38,9 39,3
2006-2007 38,3 32,4 33,1 42,0 39,3 39,5
2007-2008 38,9 31,7 32,6 41,8 38,4 38,7

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi‑liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi‑liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle

Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle
Image agrandie

Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi‑liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi‑liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Les femmes purgent une moins grande partie de leur peine que les hommes
avant d'être mises en liberté conditionnelle
Année Type de libération
Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
  Proportion de la peine purgée
1998-1999 26,2 32,5 32,1 39,2 40,3 40,2
1999-2000 24,8 32,2 31,7 37,8 40,6 40,3
2000-2001 27,4 32,1 31,7 37,6 40,0 39,8
2001-2002 28,1 32,7 32,4 37,1 39,7 39,4
2002-2003 27,2 32,2 31,8 37,8 39,4 39,3
2003-2004 28,1 34,0 33,6 37,6 39,9 39,6
2004-2005 29,4 33,8 33,4 37,2 40,0 39,8
2005-2006 29,1 33,6 33,2 36,7 39,7 39,3
2006-2007 27,5 33,7 33,1 37,3 39,8 39,5
2007-2008 30,5 32,8 32,6 37,7 38,8 38,7

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi‑liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi‑liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale, ou au sixième de la peine s'il satisfait aux critères donnant droit à la procédure d'examen expéditif (voir l'article 125 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

La grande majorité des délinquants sous responsabilité fédérale mènent à bien leur semi-liberté

La grande majorité des délinquants sous responsabilité fédérale mènent à bien leur semi-liberté
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Nota
*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une semi-liberté a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.

La grande majorité des délinquants sous responsabilité fédérale
mènent à bien leur semi-liberté
Résultat des mises en semi-liberté de ressort fédéral 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Menées à bien
Proc, ordinaire 1 791 83,5 1 875 82,7 1 740 81,4 1 785 81,8 1 701 82,9
Examen expéditif 716 82,8 673 80,5 743 82,1 762 82,1 810 84,6
Total 2 507 83,3 2 548 82,1 2 483 81,6 2 547 81,9 2 511 83,5
Révoquées pour violation des conditions*
Proc, ordinaire 269 12,5 295 13,0 313 14,7 278 12,7 282 13,7
Examen expéditif 95 11,0 102 12,2 84 9,3 100 10,8 109 11,4
Total 364 12,1 397 12,8 397 13,1 378 12,2 391 13,0
Révoquées pour infraction sans violence
Proc, ordinaire 68 3,2 79 3,5 68 3,2 98 4,5 59 2,9
Examen expéditif 52 6,0 57 6,8 73 8,1 66 7,1 37 3,9
Total 120 4,0 136 4,4 141 4,6 164 5,3 96 3,2
Révoquées pour infraction avec violence**
Proc, ordinaire 18 0,8 18 0,8 16 0,8 22 1,0 10 0,5
Examen expéditif 2 0,2 4 0,5 5 0,6 0 0,0 1 0,1
Total 20 0,7 22 0,7 21 0,7 22 0,7 11 0,4
Total
Proc. ordinaire 2 146 71,3 2 267 73,1 2 137 70,2 2 183 70,2 2 052 68,2
Examen expéditif 865 28,7 836 26,9 905 29,8 928 29,8 957 31,8
Total 3 011 100,0 3 103 100,0 3 042 100,0 3 111 100,0 3 009 100,0

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
*Les mises en semi‑liberté révoquées pour violation des conditions incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La semi‑liberté est un type de liberté sous condition qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission nationale des libérations conditionnelles.
Les délinquants deviennent normalement admissibles à la mise en semi‑liberté six mois avant la date d'admissibilité à la libération conditionnelle totale. Ceux qui ont droit à la procédure d'examen expéditif deviennent admissibles après six mois ou, si elle est supérieure, une période équivalant au sixième de la peine.

La majorité des délinquants sous responsabilité fédérale mènent à bien leur liberté conditionnelle totale

La majorité des délinquants sous responsabilité fédérale mènent à bien leur liberté conditionnelle totale
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Nota
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté conditionnelle totale a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Ces données n'incluent pas celles se rapportant aux délinquants condamnés à l'emprisonnement à perpétuité ou à une peine d'une durée indéterminée puisque ceux-ci, par définition, demeurent sous surveillance leur vie durant.

La majorité des délinquants sous responsabilité fédérale
mènent à bien leur liberté conditionnelle totale
Résultat des libérations
conditionnelles totales de
ressort fédéral*
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Menées à bien
Proc, ordinaire 490 79,3 436 75,7 437 77,5 390 75,0 413 78,4
Examen expéditif 557 68,2 614 70,9 548 66,2 582 68,6 577 69,4
Total 1 047 73,0 1 050 72,8 985 70,8 972 71,0 990 72,9
Révoquées pour violation des conditions**
Proc, ordinaire 83 13,4 91 15,8 90 16,0 82 15,8 86 16,3
Examen expéditif 178 21,8 163 18,8 172 20,8 173 20,4 176 21,2
Total 261 18,2 254 17,6 262 18,8 255 18,6 262 19,3
Révoquées pour infraction sans violence
Proc, ordinaire 34 5,5 35 6,1 27 4,8 42 8,1 22 4,2
Examen expéditif 76 9,3 82 9,5 101 12,2 91 10,7 72 8,7
Total 110 7,7 117 8,1 128 9,2 133 9,7 94 6,9
Révoquées pour infraction avec violence***
Proc, ordinaire 11 1,8 14 2,4 10 1,8 6 1,2 6 1,1
Examen expéditif 6 0,7 7 0,8 7 0,9 3 0,4 6 0,7
Total 17 1,2 21 1,5 17 1,2 9 0,7 12 0,9
Total
Proc, ordinaire 618 43,1 576 39,9 564 40,5 520 38,0 527 38,8
Examen expéditif 817 56,9 866 60,1 828 59,5 849 62,0 831 61,2
Total 1 435 100,0 1 442 100,0 1 392 100,0 1 369 100,0 1 358 100,0

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
*Cela ne comprend pas les délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée puisque leur mandat n'expire jamais et que leur liberté conditionnelle totale prend fin seulement le jour où ils décèdent.
**Les libérations conditionnelles totales «  révoquées pour violation des conditions ».  incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.
***Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission nationale des libérations conditionnelles qui permet au délinquant de purger une partie de sa peine sous surveillance dans la collectivité. Normalement, le délinquant devient admissible à la libération conditionnelle totale après avoir purgé le tiers de la peine, jusqu'à concurrence de sept ans, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il purge une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire.

La majorité des délinquants mènent à bien leur liberté d'office

La majorité des délinquants mènent à bien leur liberté d'office
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Nota
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté d'office a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

La majorité des délinquants mènent à bien leur liberté d'office
Résultat des libérations d'office 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Menées à bien 3 122 57,9 3 141 58,0 3 244 58,5 3 266 58,4 3 348 58,8
Révoquées pour violation des cond,* 1 598 29,7 1 613 29,8 1 652 29,8 1 648 29,5 1 739 30,6
Révoquées pour infract, sans violence 522 9,7 529 9,8 519 9,4 540 9,7 496 8,7
Révoquées pour infract, avec violence** 147 2,7 137 2,5 131 2,4 136 2,4 110 1,9
Total 5 389 100,0 5 420 100,0 5 546 100,0 5 590 100,0 5 693 100,0

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué

Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infractionavec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué
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Nota
*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La ligne reliant 2006‑2007 à 2007‑2008 est en pointillé pour signaler que le chiffre indiqué est en deçà du nombre réel de condamnations parce que, en raison de délais dans le processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.

Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction
avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué
Année Nombre de condamnations pour
infraction avec violence
Taux pour 1 000 délinquants
sous surveillance*
Semi-liberté Liberté
cond. totale
Liberté
d'office
Total Semi-liberté Liberté
cond. totale
Liberté
d'office
1998-1999 36 38 138 212 24 9 55
1999-2000 58 47 160 265 37 10 57
2000-2001 35 40 167 242 25 9 60
2001-2002 33 33 149 215 25 8 52
2002-2003 23 27 148 198 18 7 51
2003-2004 20 21 149 190 15 5 50
2004-2005 22 28 137 187 18 7 46
2005-2006 21 21 131 173 15 5 43
2006-2007 22 11 137 170 16 3 43
2007-2008** 13 15 110 138 10 4 35

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
**Les chiffres indiqués sont en deçà des nombres réels de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
La catégorie semi-liberté comprend les délinquants qui purgent une peine d'une durée déterminée et indéterminée.

Plus de 23 % des délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée n'ont pas fait l'objet d'un examen de libération conditionnelle

Plus de 23 % des délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée n'ont pas fait l'objet d'un examen de libération conditionnelle
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Nota
*Les données comprennent seulement les délinquants qui ont commencé à purger leur peine d'une durée déterminée durant l'exercice indiqué (qui va du 1er avril au 31 mars de l'année suivante) et ont fini de la purger au plus tard le 31 mars 2008.  

Plus de 23 % des délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée n'ont pas fait l'objet d'un examen de libération conditionnelle
  Année à laquelle la peine a débuté
1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Examen par la CNLC 3 107 80 1 3 146 78 8 2 853 77 2 2 670 75 0 2 374 69 9
Octroi de la libération conditionnelle 2 237 57 7 2 264 56 7 2 053 55 5 1 860 52 3 1 640 48 3
Refus de la libération conditionnelle 870 22 4 882 22 1 800 21 6 810 22 8 734 21 6
Pas d'examen* 773 19 9 846 21 2 843 22 8 889 25 0 1 024 30 1
Total des peines 3 880 100 0 3 992 100 0 3 696 100 0 3 559 100 0 3 398 100 0

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
*Il s'agit de peines d'une durée déterminée au cours desquelles le délinquant a renoncé à tous ses examens de libération conditionnelle ou les a fait reporter jusqu'à ce qu'il atteigne la date prévue pour sa libération d'office, ou a retiré toutes ses demandes de libération conditionnelle.
Les données comprennent seulement les délinquants qui ont commencé à purger leur peine d'une durée déterminée durant l'exercice indiqué (qui va du 1er avril au 31 mars de l'année suivante) et ont fini de la purger au plus tard le 31 mars 2008.

Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir a diminué depuis 1998-1999

Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir a diminué depuis 1998-1999
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Nota
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée.

Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortira diminué depuis 1998-1999
  Permissions de sortir Placements
à l'extérieur
Année Avec escorte Sans escorte
  Permissions de sortir Nbre de permis Nbre de délinquants Nbre de permis Nbre de délinquants Nbre de permis
1998-1999 3 540 36 624 1 210 6 738 926 2 700
1999-2000 3 501 40 592 1 161 7 357 822 2 139
2000-2001 3 135 34 154 1 066 6 561 644 1 722
2001-2002 2 873 29 997 824 5 127 589 1 331
2002-2003 2 712 34 088 713 4 870 577 1 306
2003-2004 2 688 38 046 708 4 088 475 1 017
2004-2005 2 518 35 248 518 3 578 319 743
2005-2006 2 568 37 072 500 3 042 351 985
2006-2007 2 522 39 553 497 4 144 331 713
2007-2008 2 463 41 240 453 3 749 252 504

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Étant donné qu'un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée, le nombre total de permis de sortie et de placements à l'extérieur obtenus pendant cette période est également indiqué.

Section E
Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale

Le nombre d'examens de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération a fluctué au cours des cinq dernières années

Le nombre d'examens de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération a fluctué au cours des cinq dernières années
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Nota
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition,un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.

Le nombre d'examens de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération
a fluctué au cours des cinq dernières années
Résultats des examens initiaux de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération
Année Maintien en incarcération Libération d'office Total Total
  Aut, Non- Aut, Total % Aut, Non- Aut, Total % Aut, Non- Aut,  
1993-94 76 198 274 89,3 8 25 33 10,7 84 223 307
1994-95 96 314 410 92,3 8 26 34 7,7 104 340 444
1995-96 143 341 484 91,3 13 33 46 8,7 156 374 530
1996-97 106 325 431 93,3 10 21 31 6,7 116 346 462
1997-98 78 234 312 93,1 9 14 23 6,9 87 248 335
1998-99 80 154 234 91,4 3 19 22 8,6 83 173 256
1999-00 80 128 208 93,7 3 11 14 6,3 83 139 222
2000-01 68 147 215 93,9 6 8 14 6,1 74 155 229
2001-02 72 185 257 94,5 2 13 15 5,5 74 198 272
2002-03 81 164 245 86,3 14 25 39 13,7 95 189 284
2003-04 69 210 279 92,1 8 16 24 7,9 77 226 303
2004-05 69 156 225 91,1 6 16 22 8,9 75 172 247
2005-06 73 160 233 89,3 11 17 28 10,7 84 177 261
2006-07 66 156 222 88,8 4 24 28 11,2 70 180 250
2007-08 85 163 248 93,2 6 12 18 6,8 91 175 266
Total 1 242 3 035 4 277 91,6 111 280 391 8,4 1 353 3 315 4 668

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition,un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.

À l'issue de 83 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée

À l'issue de 83 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée
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Nota
*Parmi les 125 délinquants qui ont été mis en liberté conditionnelle, 15 délinquants ont été réintégrés à l'établissement, 11 sont décédés, un est  illégalement en liberté et trois ont été expulsés.
La révision judiciaire est une procédure suivant laquelle un délinquant déclaré coupable de meurtre demande au tribunal de réduire la période à purger avant d'être admissible à la libération conditionnelle. Les délinquants peuvent faire une demande une fois qu'ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Les procédures de révision judiciaire s'appliquent aux délinquants reconnus coupables de meurtre au premier degré sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans ainsi qu'aux délinquants condamnés à purger une peine d'emprisonnement à perpétuité pour meurtre au deuxième degré sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins 15 ans.

À l'issue de 83 % des audiences de révision judiciaire,
la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée
Province ou territoire où a eu lieu la révision judiciaire Réduction par le tribunal de la période d'inadmissibilité Réduction refusée
par le tribunal
Total
Meurtre au
1er degré
Meurtre au
2e degré
Meurtre au
1er degré
Meurtre au
2e degré
Meurtre au
1er degré
Meurtre au
2e degré
Territoires du Nord-Ouest 0 0 0 0 0 0
Nunavut 0 0 0 0 0 0
Yukon 0 0 0 0 0 0
Terre-Neuve-et-Labrador 0 0 0 0 0 0
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0 0 0
Nouvelle-Écosse 0 1 1 0 1 1
Nouveau-Brunswick 1 0 0 0 1 0
Québec 57 15 3 2 60 17
Ontario 20 0 10 1 30 1
Manitoba 6 2 1 0 7 2
Saskatchewan 6 0 2 0 8 0
Alberta 16 0 5 0 21 0
Colombie-Britannique 16 1 3 0 19 1
Total partiel 122 19 25 3 147 22
Total 141 28 169

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Ces chiffres représentent les nombres totaux de décisions au 13 avril 2008.
La révision judiciaire a lieu dans la province où le délinquant a été condamné.

Le nombre de criminels déclarés délinquants dangereux a augmenté en 2007-2008

Le nombre de criminels déclarés délinquants dangereux a augmenté en 2007-2008
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Nota
*Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci‑dessus, qui montre le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.
Les dispositions relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, en remplacement des dispositions concernant les repris de justice et les délinquants sexuels dangereux. Un délinquant dangereux est une personne à qui on impose une peine d'une durée indéterminée parce qu'elle a commis un crime particulièrement violent ou qu'elle commet à répétition des actes violents et graves, si l'on juge qu'il y a peu de chance pour qu'à l'avenir ce comportement soit inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (voir l'article 752 du Code criminel). Jusqu'en août 1997, il était possible d'infliger une peine d'une durée déterminée aux criminels déclarés délinquants dangereux. Il y a encore 39 délinquants sexuels dangereux et 9 repris de justice sous la responsabilité des autorités fédérales.

Le nombre de criminels déclarés délinquants dangereux a augmenté en 2007-2008
Province ou territoire où a eu
lieu la déclaration
Toutes les déclarations
(depuis 1978)
Toutes les déclarations
(depuis 1978)
Peine d'une durée indéterminée Peine d'une durée déterminée Total
Terre-Neuve-et-Labrador 11 9 0 9
Nouvelle-Écosse 15 14 0 14
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0
Nouveau-Brunswick 7 6 0 6
Québec 49 46 1 47
Ontario 188 159 1 160
Manitoba 10 9 0 9
Saskatchewan 37 30 2 32
Alberta 35 28 0 28
Colombie-Britannique 97 81 2 83
Yukon 1 1 0 1
Territoires du Nord-Ouest 5 5 0 5
Nunavut 0 0 0 0
Total 455 388 6 394

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
Les nombres ont été relevés le 13 avril 2008.
Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont néanmoins compris dans le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.

La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans

La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans
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Nota
Les dispositions ayant trait aux ordonnances de surveillance de longue durée sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997. Elles autorisent le tribunal à imposer une peine de deux ans ou plus pour l'infraction sous-jacente et à ordonner que le délinquant soit surveillé dans la communauté pendant une période additionnelle pouvant aller jusqu' à dix ans.
Quinze contrevenants soumis à de telles mesures sont morts, neuf ont terminé leur période de supervision à long terme et un a été déclaré délinquant dangereux.

La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans
Province ou territoire où
a été rendue l'ordonnance
Durée de la période de surveillance ordonnée (années) Situation actuelle
  2 3 4 5 6 7 8 10 Total Situation actuelle Situation actuelle Période de OSLD OSLD** 
interrompue
Total
Terre-Neuve-et-Labrador 0 0 0 0 0 0 0 5 5 0 1 3 1 5
Nouvelle-Écosse 0 0 0 3 0 0 0 9 12 3 1 6 2 12
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 1 0 0 0 1 2 0 0 0 0 0
Nouveau-Brunswick 0 0 0 1 0 0 1 5 7 3 1 3 0 7
Québec 0 1 0 30 6 16 4 93 150 70 5 58 11 144
Ontario 0 0 1 7 3 12 8 103 134 41 8 68 10 127
Manitoba 0 0 0 1 1 2 1 18 23 9 3 7 3 22
Saskatchewan 1 0 1 7 5 0 6 22 42 25 5 9 3 42
Alberta 0 0 0 7 1 0 0 32 40 10 6 18 1 35
Colombie-Britannique 0 0 0 7 2 3 3 71 86 38 8 37 0 83
Yukon 0 0 0 1 0 2 0 3 6 3 0 2 1 6
Territoires du Nord-Ouest 0 0 0 1 0 0 0 2 3 2 0 1 0 3
Nunavut 0 0 0 1 0 0 1 1 3 2 0 1 0 3
Total 1 1 2 67 18 35 24 365 513 206 38 213 32 489

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota
*Cette catégorie comprend les délinquants qui sont actuellement sous surveillance après avoir été mis en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office.
**Cette catégorie comprend les délinquants déclarés coupables d'une nouvelle infraction qu'ils ont commise pendant qu'ils étaient sous surveillance en vertu d'une OSLD. Dans de tels cas, l'exécution de l'OSLD est interrompue le temps que le délinquant purge la nouvelle peine jusqu'à la date d'expiration du mandat. Elle reprend ensuite, là où elle avait cessé.
Les nombres ont été relevés le 13 avril 2008.
Quinze contrevenants soumis à de telles mesures sont morts, neuf ont terminé leur période de supervision à long terme et un a été déclaré délinquant dangereux.

Le nombre de demandes de réhabilitation traitées a augmenté

Le nombre de demandes de réhabilitation traitées a augmenté
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Nota
*Source : Section des archives criminelles de la Gendarmerie royale du Canada, 2001.
La réhabilitation permet aux personnes déclarées coupables d'une infraction criminelle qui ont fini de purger leur peine et ont prouvé qu'elles vivent dans le respect des lois de faire sceller leur casier judiciaire. Avant de pouvoir présenter une demande de réhabilitation, il faut attendre trois ans après l'exécution de la peine si l'infraction commise était punissable par procédure sommaire, et cinq ans si elle était punissable par voie de mise en accusation.

Le nombre de demandes de réhabilitation traitées a augmenté
Le nombre de demandes de réhabilitation
traitées a augmenté
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
           
Octroi 8 761 17 800 3 951 7 076 14 514
Délivrance 6 832 4 745 4 402 7 672 10 332
Refus 265 375 196 103 175
Nbre total d'octrois de délivrances et de refus 15 858 22 920 8 549 14 851 25 021
Pourcentage d'octroi et de délivrance 98,3 98,4 97,7 99,3 99,3
           
Révocation* 534 225 79 133 34
Annulation 780 332 377 2 264 547
Nbre total de révocations et d'annulations 1 314 557 456 2 397 581
           
Nbre cumulatif d'octrois et de délivrances** 306 985 329 530 337 883 352 631 377 477
Nbre cumulatif de révocations et d'annulations** 10 594 11 151 11 607 14 004 14 585

Source : Commission nationale des libérations conditionnelles.

Nota
*Les révocations varient en fonction de la réaffectation des ressources en vue de traiter les arriérés.
**Les nombres cumulatifs remontent jusqu'à la création du processus de réhabilitation en vertu de la Loi sur le casier judiciaire, en 1970.
Lorsque le demandeur a été condamné pour une infraction punissable par procédure sommaire, la réhabilitation lui est délivrée si aucune condamnation n'est intervenue durant une période de trois ans après l'exécution de la peine. Si l'infraction était punissable par voie de mise en accusation (acte criminel), c'est la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) qui a le pouvoir d'octroyer la réhabilitation si le demandeur a eu une bonne conduite pendant cinq ans après l'exécution de la peine. La réhabilitation est automatiquement annulée si le réhabilité fait l'objet d'une nouvelle condamnation pour un acte criminel, ou une infraction mixte, sauf s'il est question de conduite avec facultés affaiblies ou avec une alcoolémie dépassant quatre-vingts milligrammes d'alcool, ou encore de défaut de fournir un échantillon d'haleine. La révocation est à la discrétion de la CNLC si le réhabilité est déclaré coupable d'une infraction punissable par procédure sommaire, ou s'il s'est mal conduit. La CNLC peut également annuler une réhabilitation lorsqu'elle est convaincue, à la lumière de renseignements nouveaux, que le réhabilité n'y était pas admissible à la date à laquelle elle lui a été accordée.

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