Leadership and Resiliency Program (LRP) Prévention du crime en action

Table des matières

Sécurité publique Canada a pour mandat d'acquérir et de diffuser des connaissances sur les programmes efficaces de prévention du crime, afin d'aider les décideurs et les praticiens de partout au pays à faire le meilleur usage de leurs ressources de prévention du crime. Pour concrétiser ce mandat, Sécurité publique Canada cherche à fournir des réponses pratiques à trois questions clés : qu'est-ce qui fonctionne (avec qui et dans quelles circonstances), à quel prix et comment. Il est possible de déterminer ce qui fonctionne en évaluant sélectivement des projets de prévention du crime. En outre, il est possible de déterminer les coûts, de même que les avantages par rapports aux coûts, au moyen d'analyses coûts-avantages. Enfin, il est possible de comprendre comment les projets fonctionnent, en recueillant et en analysant des données qualitatives provenant de tous les organismes qui reçoivent un soutien de Sécurité publique Canada aux fins de la réalisation d'interventions.

Le présent numéro de Prévention du crime en action contient de l'information sur le programme Leadership and Resiliency Program (LRP) et sur les projets LRP que soutient Sécurité publique Canada à divers endroits du pays. Il s'attarde aux enjeux à prendre en considération dans la mise en œuvre du programme LRP, notamment les suivants : Quand le programme LRP convient-il à une collectivité? Quelles sont les principales caractéristiques des organismes les mieux placés pour mettre en œuvre le programme LRP? Comment les participants peuvent-ils être recrutés? Quels sont les principaux partenariats qui favoriseront le succès du programme?

En quoi consiste la prévention du crime fondée sur des données probantes?

Les récidivistes ne font pas une apparition soudaine dans le système de justice pénale. Leur passé est souvent parsemé de divers facteurs de risque identifiables dans leur vie et d'occasions ratées de changer de chemin. Des études réalisées dans divers pays montrent que la délinquance chronique remonte à l'âge de 7 à 8 ans, lorsque les jeunes, en particulier les garçons, commencent à présenter des facteurs de risque associés à la criminalité. Ces facteurs ont été bien documentés tant à l'international qu'au Canada, et peuvent inclure, par exemple, l'agressivité précoce, les mauvaises relations avec les pairs et la toxicomanie précoce.

Les chemins qui mènent à une vie de criminalité ne sont pas inévitables. Bon nombre de facteurs de risque peuvent être changés si des interventions ciblées sont réalisées auprès des bonnes personnes à des moments opportuns de leur vie. Lorsque des occasions d'intervenir sont ratées, il devient plus coûteux et plus difficile d'intervenir efficacement.

La prévention du crime fondée sur des données probantes s'appuie sur des principes et des méthodes d'intervention établis par la recherche, pour agir sur les facteurs de risque connus associés au comportement criminel parmi les populations à risque. L'application de cette approche peut entraîner une diminution de la délinquance, de la victimisation et des coûts afférents au fil du temps, en plus de renforcer la sécurité des collectivités.

En quoi consiste le programme LRP?

Le modèle Leadership and Resiliency Program (LRP) est un programme scolaire et communautaire destiné aux élèves âgés de 14 à 19 ans. Il vise à augmenter la force intérieure et la résilience des jeunes tout en les empêchant de consommer de la drogue et de recourir à la violence.

S'appuyant sur une stratégie de prévention clinique conçue pour permettre aux jeunes de trouver et d'augmenter leur force intérieure ainsi que pour favoriser l'adoption d'attitudes positives, le programme LRP vise à :

Il faut obtenir une licence du développeur, le Fairfax-Falls Church Community Service Board de la Virginie, aux États-Unis, pour mettre en œuvre le programme LRP; une formation, des manuels et une aide technique continue sont fournis. Vous trouverez de l'information sur la licence, la formation et l'aide technique sur le site Web du développeur.

Le programme LRP s'adresse principalement aux garçons et filles de 14 à 19 ans. Il s'est révélé efficace auprès de participants de différentes origines culturelles et ethniques. Certains sites canadiens offrent le programme à des jeunes moins âgés et procèdent à une évaluation pour déterminer l'efficacité du programme auprès d'autres groupes d'âge que celui prescrit.

Le programme LRP exige des partenariats entre les écoles, les centres de traitement de la toxicomanie et d'autres organismes communautaires qui œuvrent auprès des jeunes et de leurs familles.

LRP - Les preuves

Des renseignements sur les résultats de la recherche relative au programme LRP sont accessibles sur le site du développeur, le Fairfax-Falls Church Community Services Board. Le programme a entraîné une diminution des suspensions scolaires et des arrestations chez les jeunes, de même qu'une augmentation de l'assiduité aux cours et des taux d'obtention du diplôme d'études secondairesNote 1.

Les évaluations se poursuivent parmi les projets financés par Sécurité publique Canada; elles visent à mesurer l'impact du programme dans divers milieux canadiens. Les résultats seront disponibles au début 2014.

Projets LRP financés par Sécurité publique Canada

Sécurité publique Canada a soutenu sept projets pilotes LRP partout au Canada. Le tableau ci-dessous présente l'information sur les projets et les endroits où ils ont été mis en œuvre.

Organisme responsable du projet Lieu du projet Nombre
de sites
Durée
South Slave Divisional Education Council Hay River (Territoires du Nord-Ouest) 1 Septembre 2009 -
juin 2014
Tl'oondih Healing Society Fort McPherson, Aklavik et N'dilo (Territoires du Nord-Ouest) 3 Novembre 2009 -
octobre 2014
Yellowknife Catholic Schools (YCS) Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest) 3 Septembre 2009 -
juin 2015
Hameau d'Arviat (école secondaire John Arnalukjuak)
Téléphone : 1-867-857-4223, poste 5
Arviat (Nunavut) 1 Mai 2011 -
juillet 2016
The Secwepemc Cultural Education Society Kamloops (Colombie-Britannique) 3 Septembre 2009 -
septembre 2014
The SPEC Association for Children and Families Brooks (Alberta) 6 Novembre 2009 -
novembre 2012
Centre des jeunes l'Escale de Montréal-Nord Montréal-Nord (Québec) 1 Janvier 2011 -
septembre 2014

LRP - Les éléments

Le programme comporte trois volets requis :

Les volets du programme se complètent les uns les autres, et ils sont tous considérés comme essentiels pour offrir un programme complet.

Tous les volets ont pour but d'accroître les compétences en leadership des participants et leurs aptitudes à résoudre les problèmes, tout en favorisant le renforcement de leur capacité de résister aux pressions exercées par leurs pairs et leur gestion du risque. En outre, ils visent à encourager les participants à se fixer un objectif, à penser à l'avenir, à adopter une attitude optimiste, à faire preuve d'empathie, à développer un plus grand sens de contrôle sur leur vie et à gérer les conflits.

La période de démarrage du programme dure généralement quatre mois et comprend l'embauche et la formation du personnel, ainsi que l'établissement d'ententes et de partenariats avec les écoles, les entreprises et les responsables des activités à l'extérieur du site.

Un manuel complet est fourni avec la licence LRP; il contient des suggestions d'activités, des modèles de formulaires et de formules d'autorisation, du matériel requis ainsi que des conseils sur la façon de mettre en œuvre le programme.

Aujourd'hui, nous avons appris à attraper des poissons. Il faisait -50°C sur le lac. Il était difficile d'attraper les poissons. La vie aussi est compliquée. Il faut aider les autres et obtenir leur aide. Si on ne le fait pas, on risque d'échouer. On peut commettre des erreurs dans la vie sans que les autres n'en fassent de cas. Si on est fort, on peut se relever, apprendre de ses erreurs et se remettre en selle.

Le programme LRP convient-il à votre collectivité?

Sécurité publique Canada recommande de mener une analyse complète de la situation locale dans toute collectivité donnée avant de déterminer le programme de prévention du crime à mettre en œuvre.Note 2

Un portrait de la situation locale donne un aperçu clair de la population, des comportements risqués émergents ou des situations problématiques, des facteurs de risque et du contexte dans lequel ils se manifestent. Cette évaluation permet de mieux comprendre ce qui incite les gens à adopter des comportements risqués et comment favoriser la résilience. Le portrait inclut aussi un répertoire des organismes, des ressources et des programmes dans la collectivité. Lorsque les membres de la collectivité et les fournisseurs de services discutent des enjeux et des idées, ils bâtissent des ponts solides entre eux.

À partir de ce qui est appris, il est possible de cerner les programmes de prévention du crime qui correspondent le mieux aux membres, aux comportements préoccupants et aux forces de la collectivité. Par exemple, si l'analyse de la collectivité conduit à la conclusion que la toxicomanie et la violence chez les jeunes posent problème, et que les services offerts aux jeunes et à leurs familles dans ce domaine présentent des lacunes, il pourrait valoir la peine de se pencher en profondeur sur le programme LRP.

Le programme LRP a été exécuté dans des milieux ruraux, urbains et suburbains. En consultation avec le développeur, les bailleurs de fonds et les évaluateurs, les responsables des projets LRP peuvent adapter leurs activités à différents contextes communautaires; bon nombre de projets canadiens ont d'ailleurs fortement intégré le contexte culturel autochtone.

Le programme LRP convient à notre collectivité en raison de sa sensibilité aux différences culturelles et de sa souplesse. Par exemple, il est très naturel de faire participer les aînés et d'incorporer la tradition des cercles de partage.

La ville de Brooks, en Alberta, est une collectivité très diversifiée sur le plan culturel qui compte une population de quelque 13 000 personnes de partout dans le monde. Les obstacles linguistiques, les différences dans les croyances culturelles, ainsi que les problèmes économiques et sociaux, occasionnent des difficultés pour les familles et la collectivité. Pour les jeunes, il peut s'avérer particulièrement difficile de se frayer un chemin dans un monde nouveau. Le programme LRP a été choisi parce qu'il offre des moyens concrets de surmonter ces obstacles. Il prévoit que les jeunes travaillent en équipe avec des représentants ayant des origines et des intérêts divers. Cette méthode pose un défi aux jeunes et leur donne les outils qui les aident à repenser les stéréotypes et à trouver comment collaborer avec différentes personnes. Grâce à des activités de bénévolat, les jeunes apprennent à connaître les gens et les organismes qui composent Brooks; ils s'intéressent donc davantage à la réalisation de changements positifs dans la collectivité et en viennent à comprendre l'importance de la collectivité.

Quels types d'organismes sont les mieux placés pour mettre en œuvre le programme LRP?

Bien qu'il soit le plus souvent exécuté dans les écoles, le programme LRP est habituellement administré par un organisme communautaire en partenariat avec les écoles. Les organismes qui possèdent de l'expérience de la prestation de programmes et de services cliniques aux jeunes, et qui entretiennent des liens étroits avec les membres de la collectivité, semblent bien placés pour mettre en œuvre le programme LRP.

La mise en œuvre du programme LRP nécessite des équipes de personnel qui prennent part à divers travaux comme l'évaluation des participants, l'animation de groupes et d'activités en classe, le travail individuel avec les participants et les familles, les rencontres avec le personnel de l'école, la police, la protection de l'enfance et d'autres partenaires, la tenue de dossiers, le marketing et l'évaluation du programme. L'embauche du bon personnel est essentielle au succès du programme. Les combinaisons les plus pertinentes d'études, d'expérience et de traits de personnalité requis varient selon l'équipe formée. Le choix d'un bon personnel et la prestation de formation et de soutien à ce personnel permettront de bien exécuter le programme et d'en assurer le succès.

Les bénévoles occupent aussi une place importante dans la mise en œuvre du programme LRP; ils participent souvent aux activités prévues à l'extérieur des heures de classe avec le personnel du programme.

Mobiliser les participants

Un bon processus de référence et d'évaluation des jeunes est essentiel à l'efficacité des projets LRP. En effet, ce processus aide à déterminer quels enfants et quelles familles sont les plus susceptibles de tirer parti de leur participation aux projets et de réussir le programme. Selon le contexte communautaire, les références peuvent provenir de diverses sources avec lesquelles le personnel du programme devrait nouer des relations solides. Les références peuvent être effectuées par les écoles, les centres de traitement de la toxicomanie, la police et d'autres partenaires communautaires.

Le programme LRP est exécuté toute l'année, les activités de remplacement étant offertes en plus grand nombre pendant les vacances scolaires. Les jeunes prennent part aux activités pendant une période de cinq à douze mois, et ce, chacune des deux à quatre années de leur participation au programme.

Les résultats sont optimaux lorsque les jeunes s'inscrivent au programme au début de leurs études secondaires et y participent jusqu'à l'obtention de leur diplôme. Certains sites LRP canadiens acceptent des participants à tout moment, tandis que d'autres sont plus stricts quant au moment où les jeunes peuvent entamer le programme. Dans le cadre des projets canadiens, l'objectif est de recruter les élèves en huitième année ou avant afin qu'ils puissent suivre le programme le plus longtemps possible.

Un élève du secondaire de 18 ans a passé une très mauvaise période de sa vie lorsqu'il s'est saoulé une nuit, a volé une voiture et s'est fait arrêter. Il était en probation quand le coordonnateur du programme LRP l'a rencontré. Le jeune s'est soumis à un processus de guérison intense après avoir établi une relation solide avec le coordonnateur (avec l'aide du programme LRP), et il a découvert que l'activité physique constituait une excellente solution de rechange à l'alcool pour atténuer le stress. Il est devenu un mentor LRP pour les plus jeunes élèves et représente un très bon modèle pour eux. Quiconque le rencontrerait maintenant ne soupçonnerait jamais son passé douteux.

Bon nombre de nos jeunes ont un emploi ainsi que des responsabilités et des engagements familiaux importants, qu'il faut comprendre et gérer pour rendre possible leur participation au programme LRP.

Mobiliser les partenaires

Le programme LRP s'épanouit dans les collectivités où il existe des partenariats solides entre les écoles, la collectivité, les organismes de santé et de santé mentale ainsi que la police, le système de justice et les services correctionnels. Les problèmes auxquels se heurtent les enfants et les familles sont complexes, et leur résolution nécessite souvent les efforts combinés de nombreux fournisseurs de services.

Il est important pour les organismes de prouver que leur projet LRP est efficace et rentable afin d'augmenter la probabilité qu'il soit soutenu à long terme. La mobilisation des partenaires et la pérennisation se renforcent mutuellement. Le fait de créer et de maintenir des partenariats solides et pertinents accroît l'engagement communautaire et, par le fait même, la probabilité de réussite du transfert des ressources existantes et de l'investissement de nouvelles ressources à l'appui de la continuation du programme LRP.

Les partenariats diffèrent selon leur but. Certains partenaires offrent un soutien en échangeant de l'information sur leurs programmes et services respectifs ou en se les faisant connaître. D'autres partenaires sont essentiels à la prestation des programmes et services les uns des autres et doivent conclure des ententes concrètes pour orienter le partenariat en cours.

Les graphiques ci-dessous montrent l'importance des partenariats dans la prestation du programme LRP. Ils montrent l'expérience des projets LRP financés par Sécurité publique Canada en ce qui concerne le nombre d'organismes dans chaque secteur partenaire et les types de contributions.

Selon les partenaires désignés par chaque organisme responsable d'un projet dans les rapports semestriels de suivi du rendement, le graphique suivant représente une compilation de tous les partenariats associés aux projets, lesquels sont classés par secteur de partenariat.

Pour les projets LRP de Sécurité publique Canada dans leur ensemble, 18 % de tous les partenariats ont été conclus avec le secteur du gouvernement. Ce secteur est suivi de près par le secteur des services communautaires, sociaux ou bénévoles (16 %) et des secteurs de l'éducation et des organismes à but lucratif ou des entreprises (15 % chacun). Les relations avec les entreprises privées revêtent une importance particulière pour le programme LRP et font souvent partie intégrante du volet des activités récréatives. Les autres secteurs composent ensemble le dernier tiers, chacun d'eux représentant moins de 10 % de tous les partenariats conclus dans le cadre des projets LRP.

Pourcentage de partenariats totaux par secteur

Ce diagramme démontre les pourcentages de partenariats totaux par secteur.

* « Gouvernement » s'entend des partenariats avec les administrations locales et municipales, les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que le gouvernement fédéral.
** « Autre » s'entend des organismes de logement et d'aide à l'emploi ainsi que des « autres » organismes, comme un centre de conditionnement physique ou un groupe de bénévoles.

Description longue

Ce diagramme démontre les pourcentages de partenariats totaux par secteur financés par Sécurité publique Canada :
Éducation : 15 %
Police : 5 %
Services correctionnels : 1 %
Santé et santé mentale : 2 %
Gouvernement : 18 %
Services communautaires sociaux ou bénévoles : 16 %
Coalition ou réseau communautaire : 6 %
Organisme ou organisation autochtone : 8 %
Club philanthropique ou association professionnelle : 1 %
Organisme à but lucratif ou entreprise : 15 %
Arts et culture : 4 %
Autre : 1 %

Pourcentage de contributions totales par type

Selon le type de contribution apportée par les partenaires, ainsi que l'information présentée par chaque organisme responsable d'un projet dans les rapports semestriels de suivi du rendement, le graphique suivant représente une compilation de toutes les contributions de partenaires individuels pour les projets, classées par type de contribution, et ensuite par secteur de partenariat.

Pour les secteurs de la justice pénale, du gouvernement, des organismes ou services communautaires et des organismes ou organisations autochtones, entre 30 et 40 % des partenaires ont apporté une contribution en fournissant du personnel pour mener certaines activités du projet ou offrir un soutien à la formation. Pour le secteur de la santé et de la santé mentale, le tiers des partenaires a fourni du personnel pour mener certaines activités du projet ou offrir un soutien à la formation, alors qu'un autre tiers a versé des contributions en nature. Enfin, 40 % des partenaires du secteur de l'éducation ont versé des contributions en nature, tandis que 40 % des organismes à but lucratif et des entreprises ont versé d'autres types de contributions, en particulier des occasions de bénévolat et d'apprentissage par le service, ainsi que d'autres expériences pratiques.

Pourcentage de contributions totales par type

Ce diagramme démontre les pourcentages de contributions totales par type déclarés par les responsables des projets LRP financés par Sécurité publique Canada.

* « Justice pénale » s'entend des partenariats avec les secteurs de la police et des services correctionnels.
** « Organisme ou service communautaire » s'entend des partenariats avec les services communautaires, sociaux ou bénévoles; les coalitions ou les réseaux communautaires; les clubs philanthropiques; les associations professionnelles; et les « autres » organismes.

Description longue

Ce diagramme démontre les pourcentages de contributions par type déclarés par les responsables des projets LRP financés par Sécurité publique Canada :

Secteur de l'éducation :
Effectuer des références : 7 % 
Accepter des références : 7 %
Fournir personnel et formation : 24 %
Contribution en nature : 39 %
Contribution financière : 2 %
Comité consultatif/directeur : 2 %
Autre : 17 %

Secteur de la justice pénale :
Effectuer des références : 15 % 
Fournir personnel et formation : 38 %
Contribution en nature : 8 %
Comité consultatif/directeur : 8 %
Autre : 31 %

Secteur de la santé et santé mentale :
Accepter des références : 22 %
Fournir personnel et formation : 33 %
Contribution en nature : 33 %
Autre : 11 %

Secteur du gouvernement :
Effectuer des références : 6 %
Accepter des références : 3 %
Fournir personnel et formation : 29 %
Contribution en nature : 23 %
Contribution financière : 20 %
Autre : 20 %

Organisme ou service communautaire :
Effectuer des références : 5 %
Accepter des références : 16 %
Fournir personnel et formation  : 29 %
Contribution en nature : 31 %
Contribution financière : 1 %
Comité consultatif/directeur : 1 %
Autre : 19 %

Organisme ou organisation autochtone :
Accepter des références : 9 %
Fournir personnel et formation : 39 %
Contribution en nature : 30 %
Autre : 22 %

Organisme à but lucratif ou entreprise :
Accepter des références : 7 %
Fournir personnel et formation : 5 %
Contribution en nature : 26 %
Contribution financière : 11 %
Autre : 41 %

Grâce aux partenariats que nous avons noués, de nombreux organismes communautaires connaissent les groupes LRP et leur intérêt pour le service communautaire. Nous n'éprouvons plus aucune difficulté à trouver des projets de service communautaire et recevons plutôt un grand nombre d'invitations.

Conclusion

Le modèle LRP offre une approche prometteuse de la prévention du crime parce qu'il s'adapte à un vaste éventail de collectivités. Le degré de formation et de soutien technique disponible pour la mise en œuvre constitue également une force du programme. Ce dernier donne des résultats positifs pour réduire les problèmes de comportement qui représentent des facteurs de risque liés aux activités criminelles.

À mesure qu'ils seront tirés des projets LRP financés par Sécurité publique Canada, les renseignements seront communiqués aux praticiens, décideurs et autres décisionnaires, ce qui les aidera à déterminer le meilleur usage des ressources de prévention du crime.

Coordonnées du développeur du programme

Director, Prevention Services
Alcohol and Drug Services
Fairfax-Falls Church Community Services Board
3900 Jermantown Road, Suite 200
Fairfax, VA
 22030
Téléphone : 703-934-5476
Courriel : Laura.yager@fairfaxcounty.gov

Vous aimeriez en apprendre davantage sur le programme LRP et d'autres modèles de prévention du crime?

Pour en savoir plus sur le programme LRP et d'autres modèles de prévention du crime :

Visitez le site Web de Fairfax-Falls Church.

Consultez les pages sur la prévention du crime du site Web de Sécurité publique Canada, afin d'obtenir de plus amples renseignements sur le programme LRP et d'autres programmes prometteurs et modèles de prévention du crime.

Communiquez avec les organismes que soutient Sécurité publique Canada dans la mise en œuvre du programme LRP, et abordez le sujet de leurs expériences.

Notes

1 Programmes prometteurs et modèles pour prévenir la criminalité - volume I, 2008

2 Guide de sélection des programmes prometteurs et modèles pour prévenir la criminalité

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