Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition
ISSN: 1713-1081
Table des matières
- Section A. Contexte – La criminalité et le système de justice pénale
- Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1998
- Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord
- Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest
- Le taux d'adultes accusés a baissé
- Les causes relatives à l'administration de la justice représentent 22 % de toutes les affaires présentées devant les tribunaux pour adultes
- La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes
- Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux
- Le taux de jeunes accusés a fluctué au cours des six dernières années
- Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse
- La peine la plus fréquente pour les jeunes est la probation
- Section B. Administration des services correctionnels
- Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels ont augmentées en 2011-2012
- Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention
- Le coût du maintien en incarcération d'un détenu
- Le nombre d'employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
- Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel
- Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel
- Section C. La population des délinquants
- Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du Service correctionnel du Canada
- Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a augmenté en 2012-2013
- Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux a fluctué
- Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a diminué en 2012-2013
- Presque la moitié des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine de cinq ans ou plus
- L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse
- L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones
- Vingt et un pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus
- Soixante et un pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants
- La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones
- La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen
- Le nombre d'admissions en raison d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée est demeure stable en 2012-2013
- Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 23 % de la population totale de délinquants
- Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence
- Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté
- Le nombre total de placements en isolement préventif a fluctué
- Le nombre de délinquants décédés dans les établissements a fluctué
- Le nombre d'évasions a fluctué
- Le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale purgeant leur peine sous surveillance dans la collectivité est stable depuis 2008-2009
- Le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité a diminué en 2011-2012
- Au cours de la dernière décennie, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué
- Section D. Mise en liberté sous condition
- Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale de ressort fédéral one augmentées en 2012-2013
- Le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones a augmenté pour la troisième année consécutive
- Le nombre d'audiences de libération conditionnelle de ressort fédéral tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone a fluctué
- La proportion des peines purgées avant la mise en liberté conditionnelle est la plus élevée depuis 2003-2004
- Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle
- Les femmes purgent une moins grande partie de leur peine que les hommes avant d'être mises en liberté conditionnelle
- La majorité des semi-libertés de ressort fédéral sont achevées
- La majorité des libérations conditionnelles totales de ressort fédéral sont achevées
- Les libérations d'office ont le taux de réussite le plus bas
- Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué
- Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir a augmenté au cours des trois dernières années
- Section E. Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
- Le nombre d'examens initiaux des cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération a augmenté en 2012-2013
- À l'issue de 78 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée
- Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux
- La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans
- Le nombre de demandes de suspension du casier reçues a augmenté
- Section F. Victimes d'un crime
- Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté
- La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans
- La plupart des victimes qui reçoivent des services sont victimes d'actes de violence
- Le nombre de victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada a augmenté
- Les infractions ayant causé la mort représentent le type le plus fréquent d'infraction qui cause un préjudice aux victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada
- Les renseignements sur autorisations de déplacement constituent le type le plus fréquent d'information dans le notifications aux victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada
- Les contacts de la Commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes a augmenté
Section A. Contexte – La criminalité et le système de justice pénale
Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1998
Figure A1
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Depuis 1998, le taux global de criminalité a diminué de 28,1 %, passant de 8 915 pour 100 000 habitants à 6 409 pour 100 000 en 2012.
- Pour la même période, le taux d'infraction contre les biens a diminué de 40,1 %, passant de 5 696 pour 100 000 habitants à 3 414 pour 100 000 habitants en 2012. En revanche, le taux de criminalité liée aux infractions en matière de drogue a augmenté de 33,4 % depuis 1998, passant de 235 pour une population de 100 000 à 314 pour 100 000 habitants.
- Au cours des quinze dernières années, le taux de crimes avec violence a fluctué, atteignant son maximum en 2000 avec 1 494 pour une population de 100 000. Depuis 2000, le taux de crimes avec violence a diminué de 20,4 % et se trouvait à 1 190 pour 100 000 habitants en 2012.
- En général, les taux de criminalité liée aux infractions au Code de la route et à d'autres infractions prévues au Code criminel ont fluctué depuis 1998.
Nota :
*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Ces statistiques sur la criminalité sont basées sur les crimes qui sont signalés à la police. Vu que les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sont en deçà de la réalité. Voir à la figure F1 les taux calculés d'après les résultats d'une enquête sur la victimisation (l'Enquête sociale générale); il s'agit là d'une autre façon de mesurer la criminalité.
Année | Type d'infraction | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Crimes de violence** | Crimes contre les biens** | Infractions au Code de la route | Autres infractions au C. cr** | En matière de drogue | Infractions aux autres lois fédérales | Total* | |
1998 | 1 345 | 5 696 | 469 | 1 051 | 235 | 119 | 8 915 |
1999 | 1 440 | 5 345 | 388 | 910 | 264 | 128 | 8 474 |
2000 | 1 494 | 5 189 | 370 | 924 | 287 | 113 | 8 376 |
2001 | 1 473 | 5 124 | 393 | 989 | 288 | 123 | 8 390 |
2002 | 1 441 | 5 080 | 379 | 991 | 296 | 128 | 8 315 |
2003 | 1 435 | 5 299 | 373 | 1 037 | 274 | 115 | 8 532 |
2004 | 1 404 | 5 123 | 379 | 1 072 | 306 | 107 | 8 391 |
2005 | 1 389 | 4 884 | 378 | 1 052 | 290 | 97 | 8 090 |
2006 | 1 386 | 4 808 | 376 | 1 049 | 295 | 87 | 8 002 |
2007 | 1 352 | 4 519 | 402 | 1 028 | 307 | 90 | 7 698 |
2008 | 1 331 | 4 249 | 436 | 1 036 | 307 | 99 | 7 459 |
2009 | 1 318 | 4 110 | 433 | 1 014 | 290 | 94 | 7 260 |
2010 | 1 287 | 3 824 | 419 | 1 026 | 320 | 96 | 6 971 |
2011 | 1 231 | 3 521 | 422 | 1 004 | 329 | 94 | 6 600 |
2012 | 1 190 | 3 414 | 404 | 984 | 314 | 103 | 6 409 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les taux correspondent au nombre d'incidents signalés pour 100 000 habitants.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.
Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord
Figure A2
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest, et c'est dans les territoires qu'il est le plus élevé. Ces tendances générales se maintiennent.
- Le taux* de criminalité au Canada est passé de 7 459 en 2008 à 6 409 en 2012.
Nota :
*Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Province/territoire | Taux de criminalité* | ||||
---|---|---|---|---|---|
2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | |
Terre-Neuve-et-Labrador | 7 144 | 7 372 | 7 684 | 7 305 | 6 998 |
Île-du-Prince-Édouard | 6 895 | 7 075 | 7 071 | 7 207 | 7 304 |
Nouvelle-Écosse | 7 745 | 7 730 | 7 811 | 7 313 | 7 105 |
Nouveau-Brunswick | 6 506 | 6 397 | 6 340 | 6 065 | 6 291 |
Québec | 5 950 | 5 845 | 5 570 | 5 315 | 5 166 |
Ontario | 5 457 | 5 281 | 5 039 | 4 760 | 4 570 |
Manitoba | 10 632 | 11 254 | 10 522 | 9 724 | 9 587 |
Saskatchewan | 14 553 | 14 432 | 14 406 | 14 235 | 13 615 |
Alberta | 10 056 | 9 573 | 9 095 | 8 398 | 8 188 |
Colombie-Britannique | 10 799 | 10 181 | 9 677 | 9 150 | 8 872 |
Yukon | 24 215 | 25 350 | 23 045 | 22 546 | 22 695 |
Territoires du Nord-Ouest | 47 979 | 45 771 | 50 886 | 51 459 | 51 634 |
Nunavut | 37 230 | 39 853 | 41 687 | 40 201 | 41 701 |
Canada | 7 697 | 7 459 | 7 260 | 6 973 | 6 604 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest
Figure A3
Source : World Prison Population List (données tirées le 20 novembre 2013 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php).
- Le taux d'incarcération du Canada est plus élevé que les taux de la plupart des pays occidentaux, mais beaucoup plus faible que celui des États-Unis, qui, selon les données les plus récentes, ont enregistré un taux d'incarcération de 716 pour 100 000 habitants.
- Selon l'information la plus récente obtenue auprès du International Centre for Prison Studies, le taux d'incarcération du Canada, qui a été calculé en fonction de la population en 2011, s'élevait à 118 délinquants incarcérés par 100 000 habitants.
Nota :
Dans cette figure, le taux d'incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants. Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Population List sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. En raison de variantes dans la disponibilité des données, les dates 2006 et 2008 indiquées au figure A3 renvoient à l'année de la publication de la liste, et non pas nécessairement à l'année où les données ont été obtenues. Pour 2012, les données ont été tirées le 20 novembre du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php. Ce site contient les données les plus récentes relatives aux populations carcérales. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information.
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 20061* | 20082* | 20113* | 20124* | 20135* | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 699 | 700 | 701 | 714 | 723 | 738 | 756 | 743 | 730 | 716 |
Nouvelle-Zélande | 149 | 145 | 155 | 168 | 168 | 186 | 185 | 199 | 194 | 192 |
Angleterre et pays de Galles | 124 | 125 | 141 | 142 | 141 | 148 | 153 | 155 | 154 | 148 |
Écosse | 115 | 120 | 129 | 132 | 136 | 139 | 152 | 155 | 151 | 147 |
Australie | 108 | 110 | 115 | 117 | 120 | 126 | 129 | 133 | 129 | 130 |
Canada | 116 | 116 | 116 | 108 | 107 | 107 | 116 | 117 | 114 | 118 |
Italie | 94 | 95 | 100 | 98 | 96 | 104 | 92 | 110 | 109 | 106 |
Autriche | 84 | 85 | 100 | 106 | 110 | 105 | 95 | 104 | 104 | 98 |
France | 89 | 80 | 93 | 91 | 91 | 85 | 96 | 102 | 102 | 101 |
Allemagne | 97 | 95 | 98 | 96 | 98 | 95 | 89 | 87 | 83 | 79 |
Suisse | 79 | 90 | 68 | 81 | 81 | 83 | 76 | 79 | 76 | 82 |
Suède | 64 | 65 | 73 | 75 | 81 | 82 | 74 | 78 | 70 | 67 |
Danemark | 61 | 60 | 64 | 70 | 70 | 77 | 63 | 74 | 74 | 73 |
Norvège | - | 60 | 59 | 65 | 65 | 66 | 69 | 73 | 73 | 72 |
Finlande | 52 | 50 | 70 | 71 | 66 | 75 | 64 | 59 | 59 | 58 |
Source : International Centre for Prison Studies: 1 World Prison Population List (septième édition), 2 World Prison Population List (huitième édition), 3 World Prison Population List (données tirées le 7 octobre 2011 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php). 4 World Prison Population List (données tirées le 15 octobre 2012 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php). 5 World Prison Population List (données tirées le 20 novembre 2013 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php).
Nota :
*Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Population List sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. En raison de variantes dans la disponibilité des données, les dates 2006 et 2008 indiquées au tableau A3 renvoient à l'année de la publication de la liste, et non pas nécessairement à l'année où les données ont été obtenues. Pour 2013, les données ont été tirées le 20 novembre du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php. Ce site contient les données les plus récentes relatives aux populations carcérales. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information. Les taux sont basés sur 100 000 habitants.
-- Chiffres non disponibles.
Le taux d'adultes accusés a baissé
Figure A4
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Depuis 1998, le taux d'adultes inculpées a diminué de 2 238 à 1 990 pour 100 000 adultes dans la population en 2012, soit une baisse de 11,0 %.
- Pour cette même période, le taux d'adultes accusées de crimes violents a diminué de 5,1 % et, en 2012 le taux était 534 adultes pour 100 000 adultes dans la population. En comparaison, le taux d'adultes accusés de crimes conte les biens a diminué de 36,6 % passant de 677 d'adultes pour 100 000 d'adultes à 438 d'adultes pour 100 000 adultes en 2012.
Nota :
*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.
Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Année | Type d'infraction | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Crimes de violence** | Crimes contre les biens** | Infractions au Code de la route | Autres infractions au C. cr** | En matière de drogue | Infractions aux autres lois fédérales | Total* | |
1998 | 563 | 677 | 374 | 430 | 168 | 24 | 2 236 |
1999 | 590 | 632 | 371 | 396 | 185 | 30 | 2 203 |
2000 | 615 | 591 | 349 | 411 | 198 | 26 | 2 190 |
2001 | 641 | 584 | 349 | 451 | 202 | 28 | 2 256 |
2002 | 617 | 569 | 336 | 460 | 199 | 29 | 2 211 |
2003 | 598 | 573 | 326 | 476 | 172 | 23 | 2 168 |
2004 | 584 | 573 | 314 | 490 | 187 | 30 | 2 180 |
2005 | 589 | 550 | 299 | 479 | 185 | 29 | 2 131 |
2006 | 593 | 533 | 300 | 498 | 198 | 27 | 2 149 |
2007 | 576 | 499 | 298 | 520 | 208 | 28 | 2 128 |
2008 | 574 | 485 | 306 | 538 | 207 | 31 | 2 142 |
2009 | 582 | 488 | 309 | 530 | 200 | 33 | 2 143 |
2010 | 573 | 470 | 293 | 542 | 210 | 32 | 2 120 |
2011 | 544 | 438 | 270 | 524 | 212 | 34 | 2 022 |
2012 | 534 | 430 | 265 | 526 | 200 | 36 | 1 990 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.
**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les taux se fondent sur une population de 100 000 personnes âgées de 18 ans et plus.
En raison de l'arrondissement, il est possible que la somme des taux ne corresponde pas au total.
Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.
Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Les causes relatives à l'administration de la justice représentent 22 % de toutes les affaires présentées devant les tribunaux pour adultes
Figure A5
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Les causes relatives à l'administration de la justice (soit les infractions associées aux procédures : défaut de comparaître, manquement à une ordonnance de probation, non-respect d'une ordonnance, manquement aux conditions de la probation et fait de se retrouver illégalement en liberté) représentent plus du cinquième des affaires devant les tribunaux.
- Outre les cas portant sur l'administration de la justice, la conduite avec facultés affaiblies et vol sont les infraction aux lois fédérales les plus fréquentes devant les tribunaux pour adultes.
Nota :
*Cas complétés devant un tribunal de juridiction criminelle pour adultes.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'un cas comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera le cas. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction.
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour. Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Type d'accusation | Accusations portées en vertu du Code criminel et des autres lois fédérales | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | ||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Crimes contre la personne | 96 688 | 23,58 | 94 720 | 23,10 | 91 697 | 23,73 |
Homicides et crimes connexes | 279 | 0,07 | 296 | 0,07 | 263 | 0,07 |
Tentative de meurtre | 197 | 0,05 | 156 | 0,04 | 153 | 0,04 |
Vol qualifié | 4 472 | 1,09 | 4 223 | 1,03 | 3 804 | 0,98 |
Agression sexuelle | 4 092 | 1,00 | 4 087 | 1,00 | 3 949 | 1,02 |
Autres crimes sexuels | 2 062 | 0,50 | 2 338 | 0,57 | 2 252 | 0,58 |
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3) | 21 909 | 5,34 | 21 251 | 5,18 | 20 607 | 5,33 |
Voies de fait simples (niveau 1) | 38 609 | 9,42 | 37 990 | 9,27 | 37 063 | 9,59 |
Proférer des menaces | 18 607 | 4,54 | 17 925 | 4,37 | 17 427 | 4,51 |
Harcèlement criminel | 3 200 | 0,78 | 3 284 | 0,80 | 3 242 | 0,84 |
Autres crimes contres la personne | 3 261 | 0,80 | 3 170 | 0,77 | 2 937 | 0,76 |
Crimes contre les biens | 98 180 | 23,94 | 97 914 | 23,88 | 89 869 | 23,25 |
Vol | 42 472 | 10,36 | 43 040 | 10,50 | 39 816 | 10,30 |
Introduction par effraction | 11 708 | 2,86 | 11 497 | 2,80 | 10 672 | 2,76 |
Fraude | 15 196 | 3,71 | 14 718 | 3,59 | 12 534 | 3,24 |
Méfait | 14 843 | 3,62 | 14 832 | 3,62 | 14 193 | 3,67 |
Recel | 11 982 | 2,92 | 12 014 | 2,93 | 11 061 | 2,86 |
Autres crimes contre les biens | 1 979 | 0,48 | 1 813 | 0,44 | 1 593 | 0,41 |
Administration de la justice | 84 684 | 20,65 | 85 947 | 20,96 | 83 987 | 21,73 |
Omission de comparaître | 4 764 | 1,16 | 5 112 | 1,25 | 4 556 | 1,18 |
Violation de probation | 31 583 | 7,70 | 31 554 | 7,70 | 31 574 | 8,17 |
En liberté non autorisée | 2 529 | 0,62 | 2 563 | 0,63 | 2 615 | 0,68 |
Omission d'obéir à un décret | 36 825 | 8,98 | 37 781 | 9,22 | 36 665 | 9,49 |
Autres administration de la justice | 8 983 | 2,19 | 8 937 | 2,18 | 8 577 | 2,22 |
Autres infractions au Code criminel | 19 475 | 4,75 | 18 999 | 4,63 | 16 556 | 4,28 |
Armes | 10 109 | 2,47 | 9 984 | 2,44 | 9 463 | 2,45 |
Prostitution | 1 719 | 0,42 | 1 584 | 0,39 | 1 030 | 0,27 |
Troubler la paix | 1 756 | 0,43 | 1 786 | 0,44 | 1 406 | 0,36 |
Autres infractions au Code Criminel | 5 891 | 1,44 | 5 645 | 1,38 | 4 657 | 1,21 |
Code Criminel – Circulation | 61 244 | 14,94 | 61 185 | 14,92 | 53 022 | 13,72 |
Conduite avec facultés affaiblies | 49 462 | 12,06 | 49 520 | 12,08 | 42 053 | 10,88 |
Autres infractions de circulation – CC | 11 782 | 2,87 | 11 665 | 2,85 | 10 969 | 2,84 |
Infractions à d'autres lois fédérales | 49 780 | 12,14 | 51 192 | 12,49 | 51 320 | 13,28 |
Possession de drogues | 15 442 | 3,77 | 16 498 | 4,02 | 16 787 | 4,34 |
Trafic de drogues | 13 124 | 3,20 | 12 875 | 3,14 | 12 243 | 3,17 |
Autres infractions aux lois connexes | 21 214 | 5,17 | 21 819 | 5,32 | 22 290 | 5,77 |
Total des infractions | 410 051 | 100,0 | 409 957 | 100,00 | 386 451 | 100,00 |
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Cas complétés devant un tribunal de juridiction criminelle pour adultes.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour. Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes
Figure A6
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Plus de la moitié (54,2 %) des peines d'emprisonnement imposées par les tribunaux provinciaux pour adultes ont une durée d'un mois ou moins.
- En général, la peine de détention à purger est plus longue chez les hommes que chez les femmes. Environ deux tières (67.8 %) des femmes et un peu plus de la moitié des hommes (52,9 %) qui sont condamnés à l'incarcération après avoir été déclarés coupables* se voient infliger une peine de un mois ou moins, et respectivement 91,9 % et 85,1 % ont à purger une peine de six mois ou moins.
- Seulement 3,6 % des déclarations de culpabilité qui aboutissent à l'incarcération entraînent l'imposition d'une peine de ressort fédéral (c.-à-d. d'une durée de deux ans ou plus).
Nota :
*Le type de décision de culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Le graphique ne tient pas compte des infractions relatives à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ou à la Loi sur les jeunes contrevenants, des causes où la durée de la peine de prison ou le sexe n'était pas connu, des données du Manitoba (car aucun renseignement relatif au sexe ni à la longueur des peines n'était disponible) et des données sur les entreprises.
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale a 100.
Durée de la peine de détention | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 |
---|---|---|---|---|---|
% | % | % | % | % | |
1 mois ou moins | |||||
Femmes | 69,6 | 67,6 | 67,7 | 66,7 | 67,8 |
Hommes | 53,5 | 53,9 | 53,6 | 51,4 | 52,9 |
Total | 55,0 | 55,1 | 54,8 | 52,7 | 54,2 |
De plus d'un mois à 6 mois | |||||
Femmes | 22,3 | 24,2 | 23,3 | 24,7 | 23,8 |
Hommes | 31,6 | 31,4 | 31,6 | 33,9 | 33,2 |
Total | 30,7 | 30,8 | 30,7 | 32,9 | 32,2 |
De plus de 6 mois à 1 an | |||||
Femmes | 4,3 | 4,2 | 4,4 | 3,8 | 4,3 |
Hommes | 7,0 | 6,9 | 6,7 | 6,8 | 6,5 |
Total | 6,8 | 6,8 | 6,6 | 6,6 | 6,4 |
De plus d'un an à moins de 2 ans | |||||
Femmes | 1,9 | 1,9 | 2,2 | 2,4 | 2,1 |
Hommes | 3,7 | 3,7 | 3,7 | 3,6 | 3,6 |
Total | 3,6 | 3,6 | 3,7 | 3,6 | 3,5 |
2 ans ou plus | |||||
Femmes | 1,9 | 2,1 | 2,3 | 2,4 | 2,0 |
Hommes | 4,2 | 4,0 | 4,4 | 4,4 | 3,8 |
Total | 4,0 | 3,8 | 4,2 | 4,2 | 3,6 |
Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Le graphique ne tient pas compte des infractions relatives à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ou à la Loi sur les jeunes contrevenants, des causes où la durée de la peine de prison ou le sexe n'était pas connu, des données du Manitoba (car aucun renseignement relatif au sexe ni à la longueur des peines n'était disponible) et des données sur les entreprises.
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale a 100.
Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux
Figure A7
Source : 1 Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada; 2 Service correctionnel du Canada.
- Environ 2,24 millions de crimes ont été signalés à la police en 2012.
- En 2012-2013, 4 999 délinquants ont été condamnés à une peine de ressort fédéral (c.-à-d. de deux ans ou plus).
Nota :
*Le type de décision de culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.
**Cette figure comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars).
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |
---|---|---|---|---|---|
Nombre total d'infractions signalées à la police1 | 2 485 043 | 2 448 654 | 2 379 130 | 2 275 917 | 2 235 325 |
Causes entraînant un verdict de culpabilité* devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes1** | 263 948 | 266 430 | 261 325 | 246 984 | Non disponible |
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territoriales1 | 91 045 | 88 982 | 87 770 | 86 661 | Non disponible |
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux2 | 4 825 | 5 217 | 5 423 | 5 118 | 4 999 |
Source : 1Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada; 2Service correctionnel du Canada.
Nota :
*Le type de décision de culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.
**Cette figure comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation.
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars).
Le taux de jeunes accusés a fluctué au cours des six dernières années
Figure A8
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le taux d'adolescents** accusés a fluctué au cours des six dernières années.
- En 2003, il y a eu une baisse marquée dans toutes les grandes catégories de crimes. Celle-ci est en partie attribuable à l'entrée en vigueur, en avril 2003, de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA), qui met davantage l'accent sur la déju-diciarisation.
- Le taux** de jeunes délinquants accusées de crimes contre les biens est diminué depuis 1998 par 65,4 %, de 2 500 sur 100 000 jeunes à 865 sur 100 000 jeunes en 2012.
- Le taux de jeunes accusés de crimes violents a diminué de 32% depuis le sommet atteint en 2001, passant de 1 157 par 100 000 jeunes à 787 en 2012.
Nota :
*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données qui figurent dans le rapport de cette année ne sont pas comparables à celles qui figuraient dans les versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
**En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sex uel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.
Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (12 à 17 ans).
Année | Type d'infraction | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Crimes de violence* | Crimes contre les biens* | Infractions au Code de la route** | Autres infractions au C. cr* | En matière de drogue | Infractions aux autres lois fédérales | Nbre total d'accusés* | |
1998 | 994 | 2 500 | -- | 870 | 226 | 184 | 4 775 |
1999 | 1 060 | 2 237 | -- | 728 | 266 | 209 | 4 500 |
2000 | 1 136 | 2 177 | -- | 760 | 317 | 198 | 4 589 |
2001 | 1 157 | 2 119 | -- | 840 | 343 | 195 | 4 656 |
2002 | 1 102 | 2 009 | -- | 793 | 337 | 235 | 4 476 |
2003 | 953 | 1 570 | -- | 726 | 208 | 204 | 3 662 |
2004 | 918 | 1 395 | -- | 691 | 230 | 222 | 3 457 |
2005 | 924 | 1 276 | -- | 660 | 214 | 212 | 3 287 |
2006 | 917 | 1 217 | -- | 680 | 240 | 216 | 3 270 |
2007 | 945 | 1 214 | 75 | 733 | 261 | 239 | 3 467 |
2008 | 915 | 1 137 | 75 | 734 | 269 | 260 | 3 390 |
2009 | 898 | 1 157 | 69 | 706 | 241 | 263 | 3 334 |
2010 | 875 | 1 053 | 63 | 681 | 259 | 271 | 3 203 |
2011 | 823 | 923 | 59 | 649 | 269 | 256 | 2 978 |
2012 | 787 | 865 | 59 | 640 | 251 | 238 | 2 840 |
Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données qui figurent dans le rapport de cette année ne sont pas comparables à celles qui figuraient dans les versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
**Aucune donnée relative aux jeunes condamnés et aux jeunes non condamnés pour conduite avec des facultés affaiblies n'est disponible avant 2007. En conséquence, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons avec le nombre total de condamnations et avec les autres infractions au Code criminel (y compris les délits de la route) au fil du temps.
En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les taux pour le « Total » se fondent sur une population de 100 000 jeunes (12 à 17 ans).
Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.
Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse
Figure A9
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en 2003, moins d'adolescents se retrouvent devant les tribunaux.
- Le vol est la cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse.
- Les homicides et crimes connexes représentent 0,1 % des affaires jugées par ces tribunaux.
- La proportion de causes portant sur des infractions commises par des filles est de 23 %, mais elle passe à 36% lorsqu'il s'agit plus spécifiquement de cas de voies de fait simples.
Nota :
*La catégorie des infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer et défaut de respecter un engagement.
**Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
*** Les « infractions relatives à la drogue » comprennent la possession et le trafic.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'un cas comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera le cas. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction.
Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
Type de cause | Nombre de causes instruites par les tribunaux de la jeunesse | ||||
---|---|---|---|---|---|
2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | |
Crimes contre la personne | 15 395 | 15 614 | 14 823 | 14 275 | 13 095 |
Meurtre et infractions connexes | 70 | 76 | 70 | 69 | 53 |
Vol qualifié | 2 637 | 2 768 | 2 539 | 2 605 | 2 413 |
Agression sexuelle/infraction sexuelle | 1 140 | 1 283 | 1 255 | 1 306 | 1 252 |
Voies de fait graves | 3 845 | 3 729 | 3 561 | 3 361 | 2 864 |
Voies de fait simples | 4 696 | 4 767 | 4 477 | 4 208 | 4 026 |
Autres crimes contre la personne* | 3 007 | 2 991 | 2 921 | 2 726 | 2 487 |
Crimes contre les biens | 22 612 | 22 219 | 22 242 | 20 408 | 17 240 |
Vol | 8 026 | 8 262 | 8 454 | 7 879 | 6 577 |
Introduction par effraction | 5 203 | 4 855 | 4 835 | 4 410 | 3 738 |
Fraude | 852 | 818 | 837 | 641 | 521 |
Méfait | 4 362 | 4 330 | 4 253 | 3 752 | 3 305 |
Recel | 3 416 | 3 258 | 3 249 | 3 147 | 2 679 |
Autres crimes contre les biens | 753 | 696 | 614 | 579 | 420 |
Administration de la justice | 6 327 | 6 353 | 6 104 | 5 702 | 5 233 |
Évasion/en liberté non autorisée | 3 986 | 4 175 | 4 045 | 3 738 | 3 508 |
Autres administrations de la justice** | 2 341 | 2 178 | 2 059 | 1 964 | 1 725 |
Autres infractions au Code criminel | 3 038 | 3 064 | 2 967 | 2 709 | 2 428 |
Armes/armes à feu | 2 064 | 2 083 | 2 016 | 1 834 | 1 662 |
Prostitution | 12 | 17 | 10 | 14 | 4 |
Troubler la paix | 207 | 232 | 187 | 165 | 119 |
Autres infractions au Code Criminel | 755 | 732 | 754 | 696 | 643 |
Code Criminel – Circulation | 1 237 | 1 170 | 1 118 | 963 | 838 |
Infractions à d'autres lois fédérales | 10 101 | 10 548 | 9 605 | 9 437 | 9 395 |
Possession de drogues | 2 725 | 2 919 | 2 556 | 2 560 | 2 734 |
Trafic de drogues | 1 475 | 1 459 | 1 279 | 1 220 | 1 246 |
Loi sur le système de justice pénale pour les adoles- | 5 649 | 5 917 | 5 685 | 5 603 | 5 326 |
Autres infractions aux lois connexes | 252 | 253 | 85 | 54 | 89 |
Total | 58 710 | 58 968 | 56 859 | 53 494 | 48 229 |
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
* Les « autres crimes contre la personne » comprennent les infractions comme avoir proféré des menaces et le harcèlement criminel.
**La catégorie des infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer et défaut de respecter un engagement.
***Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'un cas comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera le cas. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction.
Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
La peine la plus fréquente pour les jeunes est la probation
Figure A10
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Conformément aux objectifs de la LSJPA, moins de jeunes ont été placés sous garde. En 2011-2012, environ 15 % de toutes les causes avec condamnation ont abouti au placement sous garde du jeune, comparativement à 16 % de toutes ces causes en 2007-2008.
- En 2011-2012, 49 % des jeunes reconnus coupables se sont vu imposer la probation comme peine la plus grave. Ce taux est demeuré relativement stable depuis l'entrée en vigueur de la LSJPA en avril 2003.
- Des nouvelles peines prévues dans la LSJPA, les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ont été le plus souvent imposées. En 2011-2012, 4,3 % de toutes les personnes reconnues coupables se sont vu imposer la probation comme peine la plus grave.
Nota :
*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous condition, les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ou de soutien et surveillance intensifs, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Contrairement aux données des années précédentes, ces données représentent la peine la plus grave et, par conséquent, les sanctions sont mutuellement exclusives. Toutefois, chaque dossier peut comprendre plus d'une peine.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Type de décision | Sexe | Année | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | ||
Pourcentage | ||||||
Probation | Filles | 50,4 | 52,2 | 50,0 | 47,5 | 47,5 |
Garçons | 50,3 | 49,3 | 50,0 | 47,5 | 48,4 | |
Total | 50,8 | 50,3 | 50,3 | 48,2 | 48,7 | |
Détention | Filles | 12,9 | 12,4 | 12,5 | 12,6 | 11,6 |
Garçons | 17,5 | 17,0 | 16,2 | 17,2 | 17,0 | |
Total | 15,9 | 15,4 | 14,8 | 15,5 | 15,2 | |
Ordonnance de service communautaire | Filles | 7,9 | 8,1 | 9,3 | 9,4 | 9,6 |
Garçons | 7,2 | 7,5 | 8,0 | 8,5 | 8,7 | |
Total | 7,6 | 7,9 | 8,9 | 9,1 | 8,6 | |
Amende | Filles | 3,9 | 3,3 | 2,8 | 3,2 | 2,5 |
Garçons | 4,7 | 5,2 | 4,1 | 3,7 | 3,3 | |
Total | 4,5 | 4,7 | 3,7 | 3,6 | 3,1 | |
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance | Filles | 3,2 | 3,0 | 4,0 | 4,3 | 5,1 |
Garçons | 3,6 | 3,8 | 4,6 | 4,7 | 4,5 | |
Total | 3,4 | 3,5 | 4,3 | 4,4 | 4,3 | |
Autres* | Filles | 21,7 | 21,0 | 21,4 | 23,0 | 23,7 |
Garçons | 16,8 | 17,3 | 17,0 | 18,4 | 18,2 | |
Total | 17,8 | 18,1 | 18,0 | 19,2 | 19,2 |
Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous condition, les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ou de soutien et surveillance intensifs, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Contrairement aux données des années précédentes, ces données représentent la peine la plus grave et, par conséquent, les sanctions sont mutuellement exclusives. Toutefois, chaque dossier peut comprendre plus d'une peine.
Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Section B. Administration des services correctionnels
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels ont augmentées en 2011-2012
Figure B1
Source : Service correctionnel du Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l'Enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.
-
Les dépenses totales liées aux services correctionnels fédéraux au Canada étaient de 2,7 milliards de dollars en 2011-2012.
Depuis 2002-2003, les dépenses liées aux services correctionnels fédéraux ont augmenté de 1.58 milliards de dollars à 2.72 milliards de dollars. Il s'agit d'une augmentation de 72,1 %. En dollars constants, il s'agit d'une augmentation de 53,5 %.
Les dépenses provinciales et territoriales ont totalisé un peu plus de 1,92 milliards de dollars en 2010-2011, une augmentation de 47,9 % depuis 2002-2003. Il s'agit d'une augmentation de 26,9 % en dollars constants
Nota :
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada (SCC), de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) et du Bureau de l'Enquêteur correctionnel (BEC). Les dépenses du SCC incluent à la fois les frais de fonctionnement et les dépenses en capital. Elles n'englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.
Année | Dollars courants | Dollars constants de 2002 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonctionnement | Capital | Total | Par habitant | Fonctionnement | Capital | Total | Par habitant | |
en milliers $ | en $ | en milliers $ | en $ | |||||
2007-2008 | ||||||||
SCC | 1,827,839 | 140,641 | 1,968,480 | 59.78 | 1,610,431 | 123,913 | 1,734,344 | 52.67 |
CLCC | 43,400 | - - | 43,400 | 1.32 | 38,238 | 38,238 | 1.16 | |
BEC | 3,132 | - - | 3,132 | 0.10 | 2,759 | 2,759 | 0.08 | |
Total | 1,874,371 | 140,641 | 2,015,012 | 61.20 | 1,651,428 | 123,913 | 1,775,341 | 53.92 |
2008-2009 | ||||||||
SCC | 2,024,839 | 197,992 | 2,222,831 | 66.72 | 1,816,892 | 177,659 | 1,994,551 | 59.86 |
CLCC | 48,600 | - - | 48,600 | 1.46 | 43,609 | 43,609 | 1.31 | |
BEC | 3,854 | - - | 3,854 | 0.12 | 3,458 | 0 | 3,458 | 0.10 |
Total | 2,077,293 | 197,992 | 2,275,285 | 68.29 | 1,863,959 | 177,659 | 2,041,618 | 61.28 |
2009-2010 | ||||||||
SCC | 2,065,085 | 200,357 | 2,265,442 | 67.17 | 1,878,961 | 182,299 | 2,061,261 | 61.12 |
CLCC | 47,300 | - - | 47,300 | 1.40 | 43,037 | 43,037 | 1.28 | |
BEC | 4,375 | - - | 4,375 | 0.13 | 3,981 | 0 | 3,981 | 0.12 |
Total | 2,116,760 | 200,357 | 2,317,117 | 68.70 | 1,925,979 | 182,299 | 2,108,278 | 62.51 |
2010-11 | ||||||||
SCC | 2,156,955 | 22,849 | 2,379,803 | 69.73 | 1,903,834 | 20,168 | 2,100,530 | 61.55 |
CLCC | 46,000 | 46,000 | 1.35 | 40,602 | 40,602 | 1.19 | ||
BEC | 4,162 | 4,162 | 0.12 | 3,674 | 0 | 3,674 | 0.11 | |
Total | 2,207,117 | 22,849 | 2,429,965 | 71.20 | 1,948,109 | 20,168 | 2,144,806 | 62.85 |
2011-2012 | ||||||||
SCC | 2,313,422 | 345,327 | 2,658,750 | 77.10 | 2,122,860 | 316,882 | 2,439,743 | 70.75 |
CLCC | 52,200 | - - | 52,200 | 1.51 | 47,900 | 47,900 | 1.39 | |
BEC | 4,936 | - - | 4,936 | 0.14 | 4,529 | 0 | 4,529 | 0.13 |
Total | 2,370,558 | 345,327 | 2,715,886 | 78.76 | 2,175,290 | 316,882 | 2,492,172 | 72.27 |
Source : Service correctionnel du Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l'Enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.
Nota :
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des montants en dollars constants ne soit pas égale au montant total.
Le coût par habitant est calculé en divisant la somme totale des dépenses par le nombre total d'habitants au Canada et représente donc le coût des services correctionnels fédéraux que doit assumer chaque Canadien.
Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.
Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention
Figure B2
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le Service correctionnel du Canada (SCC) compte à peu près 18 200 employés.***
- Quelque 76 % des employés du SCC travaillent dans les établissements.
- Le personnel chargé d'assurer la surveillance dans la collectivité représente environ 8 % de l'effectif total.
Nota :
*Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.
**La catégorie « Autres » représente des classes d'emploi comme les métiers et les services d'alimentation.
***Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces statistiques représentent les employés permanents et temporaires ayant occupé pendant au moins 3 mois un poste relatif au poste d'attache ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2013.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Secteur de service | Nombre d'employés | Pourcentage |
---|---|---|
Administration centrale et services centraux | 2 806 | 15,4 |
Personnel de soutien administratif | 2 429 | 13,3 |
Travailleurs des services de santé | 115 | 0,6 |
Personnel des programmes | 67 | 0,4 |
Agents de correction | 16 | 0,1 |
Instructeurs/surveillants | 13 | 0,1 |
Agents de libération conditionnelle | 2 | 0,0 |
Autres* | 164 | 0,9 |
Établissements de détention | 13 949 | 76,5 |
Agents de correction | 7 695 | 42,2 |
Personnel de soutien administratif | 2 024 | 11,1 |
Travailleurs des services de santé | 989 | 5,4 |
Personnel des programmes | 929 | 5,1 |
Agents de libération conditionnelle** | 708 | 3,9 |
Instructeurs/surveillants | 448 | 2,5 |
Autres** | 1 156 | 6,3 |
Surveillance communautaire | 1 488 | 8,2 |
Agents de libération conditionnelle | 722 | 4,0 |
Personnel de soutien administratif | 381 | 2,1 |
Personnel des programmes | 300 | 1,6 |
Travailleurs des services de santé | 73 | 0,4 |
Agents de correction | 11 | 0,1 |
Autres* | 1 | 0,0 |
Total*** | 18,243 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*La catégorie « Autres » représente des classes d'emploi comme les métiers et les services d'alimentation.
**Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.
***Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces statistiques représentent les employés permanents et temporaires ayant occupé pendant au moins 3 mois un poste relatif au poste d'attache ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2013.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Le coût du maintien en incarcération d'un détenu
Figure B3
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le coût quotidien moyen d'un détenu sous responsabilité fédérale a augmenté entre 2007-2008 et 2011-2012, passant de 278 $ à 322 $.
- En 2011-2012, l'incarcération d'un détenu coûtait en moyenne 117 788 $ par année, par rapport à 101 664 $ en 2007-2008. En 2011-2012, l'incarcération d'un détenu de sexe masculin coûtait 114 289 $ par année, tandis que l'incarcération d'une détenue coûtait 211 618 $.
- Il est beaucoup moins coûteux d'assurer la garde d'un délinquant dans la collectivité que de le maintenir en incarcération (35 101 $ par année comparativement à 117 788 $).
Nota :
Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en capital et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
En 2001-2002, la méthode de répartition des coûts a été perfectionnée afin de mieux refléter les dépenses directement liées aux délinquants. En outre, le coût de détention d'une femme dans un pénitencier inclut maintenant le coût des unités à sécurité maximale pour femmes, qui sont situées dans des établissements pour hommes.
Catégories | Coût annuel moyen par délinquant ($ courants) | ||||
---|---|---|---|---|---|
2007-08 | 2008-09 | 2009-10 | 2010-11 | 2011-12 | |
Délinquants en détention | |||||
Sécurité maximale (hommes seulement) | 135 870 | 147 135 | 150 808 | 147 418 | 151 484 |
Sécurité moyenne (hommes seulement) | 87 498 | 93 782 | 98 219 | 99 519 | 104 889 |
Sécurité minimale (hommes seulement) | 89 377 | 93 492 | 95 038 | 95 034 | 91 959 |
Établissements pour femmes | 182 506 | 203 061 | 211 093 | 214 614 | 211 618 |
Accords d'échange de services | 77 762 | 87 866 | 89 800 | 90 712 | 97 545 |
Moyen | 101 664 | 109 699 | 113 974 | 114 364 | 117 788 |
Délinquants dans la collectivité | 24 825 | 29 476 | 29 537 | 31 148 | 35 101 |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité | 81 932 | 91 498 | 93 916 | 96 412 | 100 622 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en capital et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
En 2001-2002, la méthode de répartition des coûts a été perfectionnée afin de mieux refléter les dépenses directement liées aux délinquants. En outre, le coût de détention d'une femme dans un pénitencier inclut maintenant le coût des unités à sécurité maximale pour femmes, qui sont situées dans des établissements pour hommes.
Le nombre d'employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
Figure B4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Le nombre d'équivalents temps plein utilisés par la Commission des libérations conditionnelles du Canada a augmenté de 27,9 % depuis 2003-2004.
Équivalents temps plein | |||||
---|---|---|---|---|---|
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |
Résultat stratégique* | |||||
Décisions sur les mises en liberté sous condition | 291 | 299 | 297 | 310 | 311 |
Transparence et responsabilité – mises en liberté sous condition | 58 | 64 | 57 | 60 | 56 |
Décisions sur les pardons et recommandations de clémence | 39 | 40 | 38 | 37 | 58 |
Gestion ministérielle | 40 | 39 | 46 | 54 | 43 |
Total | 428 | 442 | 438 | 461 | 468 |
Type d'employés | |||||
Commissaires à temps plein | 37 | 40 | 40 | 43 | 44 |
Commissaires à temps partiel | 25 | 25 | 21 | 21 | 20 |
Personnel | 366 | 377 | 377 | 397 | 404 |
Total | 428 | 442 | 438 | 461 | 468 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
*À compter de 2006-2007, les exigences visant l'établissement de rapports du Receveur Général du Canada et du Secrétariat du Conseil du Trésor sont passées des Secteurs d'activités aux Résultats stratégiques. Par conséquent, aucune donnée sur la catégorie Transparence et responsabilité – mises en liberté sous condition n'est disponible pour les exercices précédant 2006-2007.
**La Commission des libérations conditionnelles du Canada a transféré la fonction de technologie de l'information au Service correctionnel du Canada le 1er avril 2007, ce qui constitue une réduction de 23 équivalents temps plein.
Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel
Figure B5
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
- Le nombre total d'équivalents temps plein au Bureau de l'enquêteur correctionnel a augmenté au cours des quatre dernières années.
- En 2012-2013, le Bureau de l'Enquêteur correctionnel a reçu environ 5 477 plaintes et demandes de renseignements.*
Nota :
*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.
Équivalents temps plein | |||||
---|---|---|---|---|---|
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |
Type d'employés | |||||
Enquêteur correctionnel | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
Cadres supérieurs et Conseillers juridiques/politiques | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 |
Services d'enquête | 16 | 20 | 20 | 21 | 25 |
Services administratifs | 2 | 2 | 4 | 5 | 5 |
Total | 24 | 28 | 30 | 32 | 36 |
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel
Figure B6
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
- En 2012-2013, le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) a reçu 5 477 plaintes et demandes de renseignements*.
- Les questions touchant les soins de santé (10,5 %), les conditions de détention (9,3 %), et isolement préventif (7,7 %) représentaient 27,5 % de toutes les plaintes.
- Le nombre de plaintes individuelles traitées par le BEC a diminué au cours des dernières années parce que le BEC a réaffecté des ressources afin de se concentrer davantage sur les enquêtes concernant les problèmes systémiques et de décès en établissement.
Nota :
*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.
Catégorie de plainte | Nombre de plaintes* | ||||
---|---|---|---|---|---|
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |
Nbre | Nbre | Nbre | Nbre | Nbre | |
Soins de santé (y compris les soins dentaires) | 851 | 821 | 797 | 730 | 577 |
Conditions de détention | 373 | -- ** | 469 | 483 | 509 |
Isolement préventif | 423 | 390 | 346 | 428 | 424 |
Transfèrements interpénitentiaires | 447 | 393 | 369 | 408 | 376 |
Effets personnels des détenus | 416 | 388 | 407 | 386 | 399 |
Rendement du personnel | 357 | 370 | 347 | 310 | 368 |
Procédures de règlement des griefs | 209 | 236 | 284 | 255 | 163 |
Visites (y compris les visites familiales privées) | 311 | 277 | 205 | 253 | 213 |
Décisions (en général) – mise en application | -- *** | -- *** | 129 | 227 | 372 |
Renseignements au dossier | 253 | 152 | 202 | 166 | 162 |
Téléphone | 195 | 165 | 168 | 141 | 135 |
Correspondance | -- *** | -- *** | 115 | 127 | 84 |
Programmes/services | 186 | 163 | 188 | 122 | 101 |
Harcèlement | -- *** | -- *** | 88 | 119 | 64 |
Questions financières | -- *** | -- *** | 78 | 108 | 109 |
Classement selon le niveau de sécurité | 138 | 102 | 135 | 92 | 115 |
Sécurité du délinquant | 165 | 137 | 90 | 87 | |
Santé mentale | -- *** | -- *** | 112 | 54 | 74 |
Autres**** | 978 | 1,357 | 1,087 | 1,061 | |
Cas hors mandat du BEC | 216 | 174 | 187 | 232 | 235 |
Total | 5,775 | 5,282 | 5,914 | 5,789 | 5,477 |
Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.
Nota :
*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d'une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues avec le personnel chargé des enquêtes dans les installations correctionnelles fédérales. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l'aide ou l'information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d'enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Le BEC a révisé les catégories de plaintes afin qu'elles représentent mieux ses priorités organisationnelles et l'évolution de la nature des plaintes reçues au cours de l'exercice 2010‑2011. Certaines catégories des exercices précédents ont donc été modifiées ou supprimées.
- **À partir de 2009-2010, la catégorie « conditions de détention » a été supprimée dans le but de mieux saisir la spécificité des plaintes formulées. En conséquence, aucune donnée n'est disponible pour 2009-2010.
- ***Auparavant, les catégories « décisions (en général) – mise en application », « correspondance » et « santé mentale » se trouvaient dans la catégorie « autres ». Par conséquent, les données antérieures à 2010-2011 ne sont pas mentionnées.
- ****La catégorie « autres » comprend tous les types de plaintes qui ne sont pas précisés dans le tableau : placement en cellule, réclamations contre la Couronne, programmes communautaires/surveillance dans la collectivité, mise en liberté sous condition, décès ou blessures graves, régime alimentaire, mesures disciplinaires, discrimination, double occupation, emploi, services alimentaires, santé et sécurité – lieux de travail/programmes des détenus, grève de la faim, demandes des détenus, détecteur ionique/chien renifleur de drogue, méthadone, BEC, langues officielles, opérations/décisions du BEC, processus de mise en liberté, motifs religieux/spirituels, sécurité – incompatibilités/lieu de travail, fouille et saisie, administration de la peine, permission de sortir, analyse d'urine, recours à la force et plainte n'appartenant à aucune catégorie. En 2010-2011, les catégories « placement en cellule », « mise en liberté sous condition », « emploi », « BEC », « motifs religieux/spirituels », « sécurité – incompatibilités/lieu de travail » et « permission de sortir » ont été ajoutées à la catégorie « autres », et les catégories « correspondance », « décisions (en général) – mise en application » et « santé mentale » ont été supprimées.
Le nombre de plaintes individuelles traitées par le BEC a diminué au cours des dernières années parce que le BEC a réaffecté des ressources afin de se concentrer davantage sur les enquêtes concernant les problèmes systémiques et les décès en établissement.
Section C. La population de délinquants
Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du Service correctionnel du Canada
Figure C1
Source : Service correctionnel du Canada.
Définitions
La population totale de délinquants comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont en détention (ceux qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial et ceux qui bénéficient d'une permission de sortir), en détention temporaire, sous surveillance active ou expulsés.
Les délinquants en détention comprennent les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.
Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les délinquants sous surveillance active comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, et ceux qui sont soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité.
Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un centre provincial de détention ou un établissement fédéral par suite de la suspension de leur liberté pour violation d'une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir un tel manquement.
Les délinquants expulsés comprennent les délinquants visés par une mesure d'expulsion qui a été exécutée par Citoyenneté et Immigration Canada.
En plus de la population carcérale totale, il y a des groupes exclus tels que :
Les délinquants en liberté sous caution comprennent les délinquants en liberté provisoire; ils en ont appelé de leur condamnation ou de leur peine et ils ont été libérés en attendant les résultats d'un nouveau procès.
Les délinquants évadés incluent les délinquants qui se sont évadés d'un établissement correctionnel ou qui ont pris la fuite pendant une sortie, et dont on a perdu la trace.
Les délinquants illégalement en liberté comprennent les délinquants en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui font l'objet d'un mandat de suspension ou de révocation qui n'a pas encore été exécuté.
Nota :
*La définition du terme « population carcérale » a été modifiée dans l'édition 2010 de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (ASSCMLSC). Par conséquent, des comparaisons avec les éditions précédentes de l'ASSCMLSC doivent être faites avec précautions.
Situation | Délinquants sous responsabilité fédérale | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | |||||
En détention | 14,745 | 63.4 | ||||
Sous surveillance dans la collectivité | 8,499 | 36.6 | ||||
Sous surveillance active | 7,272 | 31.3 | ||||
En semi-liberté | 1,140 | 4.9 | ||||
En liberté conditionnelle totale | 3,068 | 13.2 | ||||
En liberté d'office | 2,727 | 11.7 | ||||
Assujettis à une surveillance de longue durée | 337 | 1.4 | ||||
Détention temporaire | 834 | 3.6 | ||||
En semi-liberté | 88 | 0.4 | ||||
En liberté conditionnelle totale | 60 | 0.3 | ||||
En liberté d'office | 662 | 2.8 | ||||
Assujettis à une surveillance de longue durée | 24 | 0.1 | ||||
Expulsés | 393 | 1.7 | ||||
Total | 23,244* | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*En plus de la population carcérale totale, 140 délinquants étaient libérés sous caution, 121 s'étaient évadés et 432 délinquants étaient en liberté illégale.
Certains délinquants sous responsabilité fédérale purgent leur peine dans un établissement provincial. Ces délinquants sont inclus dans les données, car ils relèvent toujours de la compétence des autorités fédérales.
La définition du terme « population carcérale » a été modifiée dans l'édition 2010 de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (ASSCMLSC). Par conséquent, des comparaisons avec les éditions précédentes de l'ASSCMLSC doivent être faites avec précautions.
Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a augmenté en 2012-2013
Figure C2
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la suite des augmentations consécutives de 2003-2004 à 2007-2008, il y a eu une diminution en 2008-2009, suivie d'augmentations par la suite, avec une hausse de 2,3 % en 2012-2013.
- Le nombre de délinquants en établissement purgeant une peine de ressort provincial ou territorial a augmenté de 13,1 % de 2003-2004 à 2011-2012 (9 851 à 11 138), tandis que le nombre de délinquants en détention provisoire a augmenté de plus de 45,7 % au cours de la même période (9 174 à 13 369). Depuis 2005-2006, le nombre de délinquants en détention provisoire surpasse celui des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux ou territoriaux.**
Nota :
*Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Le terme « détenus sous responsabilité fédérale » désigne les délinquants qui purgent actuellement une peine de deux ans ou plus dans un établissement correctionnel fédéral ou provincial. Ces chiffres comprennent les délinquants qui étaient dans la collectivité au moment du dénombrement en vertu d'une forme quelconque de permission de sortir. Ils ne comprennent pas les délinquants qui sont en détention temporaire par suite de la suspension de leur période de surveillance.
**Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes - Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistiques Canada.
Année | Détenus | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Sous responsabilité fédérale1 | Sous responsabilité provinciale/territoriale2 | Total | ||||
Condamnés | Prévenus | Autres/Dét. temporaire | Total | |||
2003-2004 | 12,413 | 9,851 | 9,174 | 329 | 19,353 | 31,766 |
2004-2005 | 12,624 | 9,823 | 9,656 | 331 | 19,810 | 32,433 |
2005-2006* | 12,671 | 9,609 | 10,908 | 292 | 20,809 | 33,480 |
2006-2007 | 13,171 | 10,032 | 12,169 | 300 | 22,500 | 35,671 |
2007-2008 | 13,581 | 9,799 | 12,973 | 335 | 23,107 | 36,688 |
2008-2009 | 13,286 | 9,931 | 13,548 | 331 | 23,810 | 37,096 |
2009-2010 | 13,531 | 10,045 | 13,739 | 322 | 24,106 | 37,637 |
2010-2011 | 14,221 | 10,922 | 13,086 | 436 | 24,443 | 38,664 |
2011-2012 | 14,419 | 11,138 | 13,369 | 315 | 24,822 | 39,241 |
2012-2013 | 14,745 | -- | -- | -- | -- | -- |
Source : 1Service correctionnel du Canada; 2Enquête sur les services correctionnels pour adultes : Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Les données de l'Île‑du‑Prince‑Édouard est non disponible en 2005-2006.
Le groupe des détenus comprend les délinquants des deux sexes qui purgent actuellement une peine de deux ans ou plus dans un établissement correctionnel fédéral ou provincial. Ces chiffres comprennent les délinquants qui étaient dans la collectivité au moment du dénombrement en vertu d'une forme quelconque de permission de sortir. Ils ne comprennent pas les délinquants qui sont en détention temporaire par suite de la suspension de leur période de surveillance.
Les chiffres relatifs aux délinquants sous responsabilité fédérale présentent un profil annuel d'après la dernière journée de chaque exercice. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.
Les chiffres concernant les délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale sont des moyennes annuelles.
-- Données non disponibles.
Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux a fluctué
Figure C3
Source : Service correctionnel du Canada.
- Après avoir culminé à 8 606 en 2006-2007, le nombre d'admissions a diminué de 5,9 % pour s'établir à 8 094 en 2012-2013.
- Le nombre d'admissions en vertu d'un mandat de dépôt a fluctué au cours de la dernière décennie, et a diminué de 2,3 % entre 2011-2012 et 2012-2013.
- Le nombre de femmes admises dans des établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a diminué de 315 en 2008-2009 à 270 en 2012-2013.
Nota :
*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de pays étrangers et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.
Ces chiffres correspondent aux admissions enregistrées dans les établissements fédéraux durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fem. | Hom. | Fem. | Hom. | Fem. | Hom. | Fem. | Hom. | Fem. | Hom. | |
Mandats de dépôt | ||||||||||
1re peine de ressort fédéral | 280 | 3,266 | 280 | 3,560 | 294 | 3,702 | 304 | 3,501 | 226 | 3,468 |
Autres | 35 | 1,244 | 31 | 1,346 | 39 | 1,388 | 43 | 1,270 | 44 | 1,261 |
Total partiel | 315 | 4,510 | 311 | 4,906 | 333 | 5,090 | 347 | 4,771 | 270 | 4,729 |
Total | 4,825 | 5,217 | 5,423 | 5,118 | 4,999 | |||||
Révocations | 167 | 3,098 | 179 | 2,864 | 152 | 2,635 | 135 | 2,549 | 140 | 2,815 |
Total | 3,265 | 3,043 | 2,787 | 2,684 | 2,955 | |||||
Autres* | 20 | 151 | 5 | 96 | 8 | 125 | 17 | 116 | 15 | 125 |
Total | 171 | 101 | 133 | 133 | 140 | |||||
502 | 7,759 | 495 | 7,866 | 493 | 7,850 | 499 | 7,436 | 425 | 7,669 | |
Total des admissions | 8,261 | 8,361 | 8,343 | 7,935 | 8,094 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d'autres pays et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.
Ces chiffres correspondent aux admissions enregistrées dans les établissements fédéraux durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.
Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a diminué en 2012-2013
Figure C4
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des dix dernières années, le nombre de femmes admises dans les établissements fédéraux a augmenté de 13,9 %, passant de 237 en 2003-2004 à 270 en 2012-2013. Durant la même période, il y a eu une augmentation de 18,5 % du nombre d'hommes admis dans les établissements fédéraux.
- Le nombre de femmes admises dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a diminué de 14,3 % entre 2008‑2009 et 2012‑2013.
- De manière générale, les femmes continuent de représenter une petite proportion du nombre total d'admissions (soit 5,4 % en 2012-2013).
- Au 14 avril 2013, 579 femmes étaient incarcérées dans des établissements fédéraux au Canada.
Nota :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Année | Admissions en vertu d'un mandat de dépôt | Total | |||
---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | ||||
Nbre | % | Nbre | % | ||
2003-2004 | 237 | 5,6 | 3 991 | 94,4 | 4 228 |
2004-2005 | 236 | 5,2 | 4 317 | 94,8 | 4 553 |
2005-2006 | 274 | 5,7 | 4 508 | 94,3 | 4 782 |
2006-2007 | 318 | 6,2 | 4 789 | 93,8 | 5 107 |
2007-2008 | 309 | 6,2 | 4 691 | 93,8 | 5 000 |
2008-2009 | 315 | 6,5 | 4 510 | 93,5 | 4 825 |
2009-2010 | 311 | 6,0 | 4 906 | 94,0 | 5 217 |
2010-2011 | 333 | 6,1 | 5 090 | 93,9 | 5 423 |
2011-2012 | 347 | 6,8 | 4 771 | 93,2 | 5 118 |
2012-2013 | 270 | 5,4 | 4 729 | 94,6 | 4 999 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal
Presque la moitié des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine de cinq ans ou plus
Figure C5
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2012-2013, plus de la moitié (50,8 %) des délinquants sous responsabilité fédérale purgeaient une peine de moins de 5 ans, 23,7 % purgeant une peine allant de deux ans à moins de trois ans.
- Presque un quart (23,0 %) des délinquants sous responsabilité fédérale purgeaient une peine de durée indéterminée. Le nombre total de délinquants purgeant ce type de peine a augmenté de 8,8 % depuis 2008-2009, passant de 4 916 à 5 347 en 2012-2013.
Nota :
La population totale de délinquants sous responsabilité fédérale comprend les hommes et les femmes incarcérés (purgeant une peine d'emprisonnement dans un établissement fédéral ou provincial ou bénéficiant d'une permission de sortir), les délinquants en détention temporaire, activement surveillés et ceux qui ont été expulsés.
Les délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprennent les délinquants transférés d'un pays étranger et les délinquants faisant l'objet d'une surveillance de longue durée qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
Durée de la peine | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
< 2 ans | 95 | 0,4 | 102 | 0,5 | 92 | 0,4 | 97 | 0,4 | 131 | 0,6 |
2 ans à < 3 ans | 5 796 | 26,3 | 5 723 | 25,7 | 5 945 | 26,0 | 5 836 | 25,2 | 5 508 | 23,7 |
3 ans à < 4 ans | 3 238 | 14,7 | 3 372 | 15,2 | 3 562 | 15,6 | 3 669 | 15,8 | 3 762 | 16,2 |
4 ans à < 5 ans | 2 110 | 9,6 | 2 165 | 9,7 | 2 230 | 9,8 | 2 319 | 10,0 | 2 409 | 10,4 |
5 ans à < 6 ans | 1 476 | 6,7 | 1 517 | 6,8 | 1 543 | 6,7 | 1 616 | 7,0 | 1 630 | 7,0 |
6 ans à < 7 ans | 945 | 4,3 | 965 | 4,3 | 1 011 | 4,4 | 1 018 | 4,4 | 1 095 | 4,7 |
7 ans à < 10 ans | 1 530 | 7,0 | 1 557 | 7,0 | 1 612 | 7,1 | 1 686 | 7,3 | 1 753 | 7,5 |
10 ans à < 15 ans | 1 072 | 4,9 | 1 044 | 4,7 | 1 025 | 4,5 | 1 008 | 4,4 | 988 | 4,3 |
15 ans ou plus | 824 | 3,7 | 742 | 3,3 | 701 | 3,1 | 647 | 2,8 | 621 | 2,7 |
durée indéterminée | 4 916 | 22,3 | 5 053 | 22,7 | 5 142 | 22,5 | 5 260 | 22,7 | 5 347 | 23,0 |
Total | 22 002 | 100 | 22 240 | 100 | 22 863 | 100 | 23 156 | 100 | 23 244 | 100 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
La population totale de délinquants sous responsabilité fédérale comprend les hommes et les femmes incarcérés (purgeant une peine d'emprisonnement dans un établissement fédéral ou provincial ou bénéficiant d'une permission de sortir), les délinquants en détention temporaire, activement surveillés et ceux qui ont été expulsés.
Les délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprennent les délinquants transférés d'un pays étranger et les délinquants faisant l'objet d'une surveillance de longue durée qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse
Figure C6
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2012-2013, 37,3 % des délinquants avaient entre 20 et 29 ans, et 26,9 % avaient entre 30 et 39 ans au moment de leur admission dans des établissements fédéraux.
- Si l'on fait une comparaison entre les deux sexes, on voit que la répartition des délinquants selon l'âge à l'admission est semblable.
- L'âge médian des délinquants à leur admission est de 33 ans en 2012-2013; en 2003-2004, l'âge médian était de 32 ans.
- Le nombre de délinquants âgés de 40 à 49 ans au moment de l'admission est passé de 817 (19,3 %), en 2003-2004, à 981 (19,6 %), en 2012-2013. De même, le nombre de délinquants âgés de 30 à 34 ans est passé de 707 (16,7 %), en 2003-2004, à 766 (15,3 %) en 2012-2013.
Nota :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Âge à l'admission | 2003-2004 | 2012-2013 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Moins de 18 ans | 0 | 0,0 | 6 | 0,2 | 6 | 0,1 | 0 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 |
18 ou 19 ans | 11 | 4,6 | 177 | 4,4 | 188 | 4,4 | 5 | 1,9 | 135 | 2,9 | 140 | 2,8 |
De 20 à 24 ans | 43 | 18,1 | 797 | 20,0 | 840 | 19,9 | 60 | 22,2 | 847 | 17,9 | 907 | 18,1 |
De 25 à 29 ans | 35 | 14,8 | 653 | 16,4 | 688 | 16,3 | 52 | 19,3 | 907 | 19,2 | 959 | 19,2 |
De 30 à 34 ans | 42 | 17,7 | 665 | 16,7 | 707 | 16,7 | 40 | 14,8 | 726 | 15,4 | 766 | 15,3 |
De 35 à 39 ans | 36 | 15,2 | 627 | 15,7 | 663 | 15,7 | 28 | 10,4 | 552 | 11,7 | 580 | 11,6 |
De 40 à 44 ans | 36 | 15,2 | 459 | 11,5 | 495 | 11,7 | 32 | 11,9 | 496 | 10,5 | 528 | 10,6 |
De 45 à 49 ans | 17 | 7,2 | 305 | 7,6 | 322 | 7,6 | 26 | 9,6 | 427 | 9,0 | 453 | 9,1 |
De 50 à 59 ans | 15 | 6,3 | 229 | 5,7 | 244 | 5,8 | 21 | 7,8 | 435 | 9,2 | 456 | 9,1 |
De 60 à 69 ans | 2 | 0,8 | 63 | 1,6 | 65 | 1,5 | 5 | 1,9 | 163 | 3,4 | 168 | 3,4 |
70 ans ou plus | 0 | 0,0 | 10 | 0,3 | 10 | 0,2 | 1 | 0,4 | 40 | 0,8 | 41 | 0,8 |
Total | 237 | 3 991 | 4 228 | 270 | 4 729 | 4 999 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones
Figure C7
Source : Service correctionnel du Canada.
- Une proportion de 47,8 % des délinquants autochtones admis dans des établissements fédéraux en 2012-2013 avaient moins de 30 ans, contre seulement 38,1 % des non autochtones.
- L'âge médian des délinquants autochtones à l'admission est de 30 ans, comparativement à 33 ans pour les non autochtones.
Nota :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Âge à l'admission | 2003-2004 | 2012-2013 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Autochtones | Non Autochtones | Total | Autochtones | Non Autochtones | Total | |||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Moins de 18 ans | 4 | 0,5 | 2 | 0,1 | 6 | 0,1 | 0 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 |
18 et 19 ans | 62 | 7,8 | 126 | 3,7 | 188 | 4,4 | 42 | 4,0 | 98 | 2,5 | 140 | 2,8 |
De 20 à 24 ans | 201 | 25,3 | 639 | 18,6 | 840 | 19,9 | 228 | 21,7 | 679 | 17,2 | 907 | 18,1 |
De 25 à 29 ans | 148 | 18,6 | 540 | 15,7 | 688 | 16,3 | 232 | 22,1 | 727 | 18,4 | 959 | 19,2 |
De 30 à 34 ans | 126 | 15,8 | 581 | 16,9 | 707 | 16,7 | 172 | 16,4 | 594 | 15,0 | 766 | 15,3 |
De 35 à 39 ans | 121 | 15,2 | 542 | 15,8 | 663 | 15,7 | 121 | 11,5 | 459 | 11,6 | 580 | 11,6 |
De 40 à 44 ans | 66 | 8,3 | 429 | 12,5 | 495 | 11,7 | 106 | 10,1 | 422 | 10,7 | 528 | 10,6 |
De 45 à 49 ans | 43 | 5,4 | 279 | 8,1 | 322 | 7,6 | 82 | 7,8 | 371 | 9,4 | 453 | 9,1 |
De 50 à 59 ans | 20 | 2,5 | 224 | 6,5 | 244 | 5,8 | 52 | 5,0 | 404 | 10,2 | 456 | 9,1 |
De 60 à 69 ans | 5 | 0,6 | 60 | 1,7 | 65 | 1,5 | 15 | 1,4 | 153 | 3,9 | 168 | 3,4 |
70 ans ou plus | 0 | 0,0 | 10 | 0,3 | 10 | 0,2 | 0 | 0,0 | 41 | 1,0 | 41 | 0,8 |
Total | 796 | 3,432 | 4,228 | 1,050 | 3,949 | 4,999 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Vingt et un pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus
Figure C8
Source : Service correctionnel du Canada; Statistique Canada.
- En 2012-2013, 55,5 % des détenus sous responsabilité fédérale avaient moins de 40 ans.
- En 2012-2013, 21,5 % des détenus sous responsabilité fédérale avaient 50 ans ou plus.
- Les délinquants sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans la collectivité étaient en moyenne plus âgés que les délinquants en établissement : 34,0 % des délinquants dans la collectivité avaient 50 ans ou plus, comparativement à 21,5 % des délinquants en établissement.
Nota :
*Les estimations postcensitaires provisoires 2013; Division de la démographie de Statistique Canada et ne comprend que les 18 ans et plus.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données présentées sont un profil de la population de délinquants au 14 avril 2013.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Âge | En détention | Dans la collectivité | Total | Pourcentage de la population adulte canadienne* | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | % | |
Moins de 18 ans | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0,0 |
18 et 19 ans | 108 | 0,7 | 2 | 0,0 | 110 | 0,5 | 3,3 |
De 20 à 24 ans | 1 734 | 11,8 | 587 | 6,9 | 2 321 | 10,0 | 8,7 |
De 25 à 29 ans | 2 356 | 16,0 | 1 057 | 12,4 | 3 413 | 14,7 | 8,5 |
De 30 à 34 ans | 2 198 | 14,9 | 1 112 | 13,1 | 3 310 | 14,2 | 8,6 |
De 35 à 39 ans | 1 790 | 12,1 | 960 | 11,3 | 2 750 | 11,8 | 8,2 |
De 40 à 44 ans | 1 743 | 11,8 | 954 | 11,2 | 2 697 | 11,6 | 8,4 |
De 45 à 49 ans | 1 647 | 11,2 | 938 | 11,0 | 2 585 | 11,1 | 9,1 |
De 50 à 54 ans | 1 285 | 8,7 | 893 | 10,5 | 2 178 | 9,4 | 9,8 |
De 55 à 59 ans | 830 | 5,6 | 707 | 8,3 | 1 537 | 6,6 | 8,9 |
De 60 à 64 ans | 528 | 3,6 | 478 | 5,6 | 1 006 | 4,3 | 7,5 |
De 65 à 69 ans | 295 | 2,0 | 383 | 4,5 | 678 | 2,9 | 6,2 |
70 ans ou plus | 231 | 1,6 | 428 | 5,0 | 659 | 2,8 | 12,9 |
Total | 14 745 | 100,0 | 8 499 | 100,0 | 23 244 | 100,0 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada; Statistique Canada.
Nota :
*Les estimations postcensitaires provisoires 2013; Division de la démographie de Statistique Canada et ne comprend que les 18 ans et plus.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données présentées sont un profil de la population de délinquants au 14 avril 2013.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Soixante et un pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche
Figure C9
Source : Service correctionnel du Canada.
- La population de délinquants sous responsabilité fédérale est diverse, mais se compose majoritairement (61,3 %) de Blancs.
- Depuis 2008-2009, la population de délinquants autochtones est passée de 3 788 à 4 764.
Nota :
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives. De plus, le classement des groupes ethniques dans le Système de gestion des délinquants a changé. Les comparaisons entre 2008-2009 et 2012-2013 doivent donc être effectuées avec circonspection.
La catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord.
La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Asiatiques, les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes occidentales, des Indes orientales, de l'Asie du Sud-Est et de l'Asie du Sud.
La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino-Américains.
Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Population de délinquants | ||||
---|---|---|---|---|
2008-2009 | 2012-2013 | |||
Nbre | % | Nbre | % | |
Autochtones | 3 788 | 17,2 | 4 764 | 20,5 |
Inuits | 163 | 0,7 | 207 | 0,9 |
Métis | 997 | 4,5 | 1 194 | 5,1 |
Indiens de l'Amérique du Nord | 2 628 | 11,9 | 3 363 | 14,5 |
Asiatiques | 1 054 | 4,8 | 1 414 | 6,1 |
Arabes/Asie du Sud-Ouest | 207 | 0,9 | 341 | 1,5 |
Asiatiques | 92 | 0,4 | 64 | 0,3 |
Chinois | 135 | 0,6 | 159 | 0,7 |
Indes orientales | 28 | 0,1 | 17 | 0,1 |
Philippins | 55 | 0,2 | 74 | 0,3 |
Japonais | 7 | 0,0 | 7 | 0,0 |
Coréens | 10 | 0,0 | 20 | 0,1 |
Asie du Sud-Est | 337 | 1,5 | 467 | 2,0 |
Asie du Sud | 183 | 0,8 | 398 | 1,7 |
Noirs | 1 623 | 7,4 | 2 060 | 8,9 |
Blancs | 14 691 | 66,8 | 14 247 | 61,3 |
Hispaniques | 182 | 0,8 | 263 | 1,1 |
Espagnols | 15 | 0,1 | 11 | 0,0 |
Latino-Américains | 167 | 0,8 | 252 | 1,1 |
Autres/inconnues | 664 | 3,0 | 496 | 2,1 |
Total | 22 002 | 100,0 | 23 244 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord.
La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Asiatiques, les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes occidentales, des Indes orientales, de l'Asie du Sud-Est et de l'Asie du Sud.
La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino-Américains.
Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui sont en détention ou sous surveillance dans la collectivité à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants
Figure C10
Source : Service correctionnel du Canada.
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population actuelle de délinquants sous responsabilité fédérale. Les deux religions les plus fréquemment déclarées sont le catholicisme (36,0 %) et le protestantisme (15,2 %).
- La religion de 8,5% des délinquants demeure inconnue, et 15,5 % des délinquants ont affirmé ne pratiquer aucune religion.
Nota :
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Catholiques » inclut les catholiques, les catholiques romains, les catholiques grecs, les catholiques autochtones et les catholiques ukrainiens.
La catégorie « Orthodoxes » comprend les orthodoxes grecs, les orthodoxes russes et les orthodoxes ukrainiens.
La catégorie « Protestants » comprend les anglicans, les baptistes, les chrétiens missionnaires, les huttériens, les luthériens, les mennonites, les méthodistes, les moraviens, les nazaréens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants, les protestants de spiritualité autochtone, les wesleyen, l'Armée du salut, les adventistes du septième jour, ainsi que les adeptes de la Christian Reformed Church, de l'Église de Dieu de Philadelphie, de l'Église du Christ scientiste, de l'Église Unie, et de la Worldwide Church.
La catégorie « Autres » comprend les adeptes d'autres doctrines déclarées comme l'agnosticisme, l'athéisme, le bahaïsme, l'hindouisme, les libres penseurs, les mormons, les païens, les rastafariens, la Science chrétienne, la scientologie, le Siddha Yoga, le soufisme, le taoïsme, les témoins de Jéhovah, l'unitarisme, le Wicca, zoroastriens, Krishna, et les Asatruar païens.
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Population de délinquants | ||||
---|---|---|---|---|
2008-2009 | 2012-2013 | |||
Nbre | % | Nbre | % | |
Catholiques | 8 624 | 39,2 | 8 362 | 36,0 |
Protestants | 4 429 | 20,1 | 3 522 | 15,2 |
Musulmans | 880 | 4,0 | 1 201 | 5,2 |
Spiritualité autochtone | 820 | 3,7 | 1 095 | 4,7 |
Bouddhistes | 393 | 1,8 | 505 | 2,2 |
Juifs | 155 | 0,7 | 188 | 0,8 |
Orthodoxes | 104 | 0,5 | 98 | 0,4 |
Sikhs | 131 | 0,6 | 181 | 0,8 |
Autres | 1 448 | 6,6 | 2 515 | 10,8 |
Aucune religion déclarée | 3 373 | 15,3 | 3 606 | 15,5 |
Inconnues | 1 645 | 7,5 | 1 971 | 8,5 |
Total | 22 002 | 100,0 | 23 244 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Catholiques » inclut les catholiques, les catholiques romains, les catholiques grecs, les catholiques autochtones et les catholiques ukrainiens.
La catégorie « Orthodoxes » comprend les orthodoxes grecs, les orthodoxes russes et les orthodoxes ukrainiens.
La catégorie « Protestants » comprend les anglicans, les baptistes, les chrétiens missionnaires, les huttériens, les luthériens, les mennonites, les méthodistes, les moraviens, les nazaréens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants, les protestants de spiritualité autochtone, les wesleyen, l'Armée du salut, les adventistes du septième jour, ainsi que les adeptes de la Christian Reformed Church, de l'Église de Dieu de Philadelphie, de l'Église du Christ scientiste, de l'Église Unie, et de la Worldwide Church.
La catégorie « Autres » comprend les adeptes d'autres doctrines déclarées comme l'agnosticisme, l'athéisme, le bahaïsme, l'hindouisme, les libres penseurs, les mormons, les païens, les rastafariens, la Science chrétienne, la scientologie, le Siddha Yoga, le soufisme, le taoïsme, les témoins de Jéhovah, l'unitarisme, le Wicca, zoroastriens, Krishna, et les Asatruar païens.
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones
Figure C11
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 14 avril 2013, la proportion de délinquants autochtones en détention (71,1 %) était supérieure de 9,6 % environ à la proportion enregistrée chez les non autochtones (61,5 %).
- Les femmes autochtones comptent pour 33,0 % de toutes les femmes incarcérées, tandis que les hommes autochtones représentent 22,6 % de la population carcérale chez les hommes.
- En 2012-2013, les délinquants autochtones représentaient 20,5 % de la population totale de délinquants sous responsabilité fédérale alors que les autochtones adultes forment 3,0% de la population adulte du Canada*.
- Durant la même année, les délinquants autochtones représentaient 23,0 % de la population carcérale et 16,2 % des délinquants en liberté sous condition.
Nota :
*Recensement du Canada de 2006.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
En détention | Dans le collectivité | Total | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | |||
Hommes | ||||||
2009-2010 | Autochtones | 2 629 | 70,6 | 1 097 | 29,4 | 3 726 |
Non-Autochtones | 10 399 | 59,6 | 7 048 | 40,4 | 17 447 | |
Total | 13 028 | 61,5 | 8 145 | 38,5 | 21 173 | |
2010-2011 | Autochtones | 2 875 | 72,8 | 1 072 | 27,2 | 3 947 |
Non-Autochtones | 10 776 | 60,5 | 7 041 | 39,5 | 17 817 | |
Total | 13 651 | 62,7 | 8 113 | 37,3 | 21 764 | |
2011-2012 | Autochtones | 2 966 | 71,5 | 1 184 | 28,5 | 4 150 |
Non-Autochtones | 10 850 | 60,7 | 7 017 | 39,3 | 17 867 | |
Total | 13 816 | 62,8 | 8 201 | 37,2 | 22 017 | |
2012-2013 | Autochtones | 3 197 | 71,6 | 1 266 | 28,4 | 4 463 |
Non-Autochtones | 10 969 | 62,1 | 6 706 | 37,9 | 17 675 | |
Total | 14 166 | 64,0 | 7 972 | 36,0 | 22 138 | |
Femmes | ||||||
2009-2010 | Autochtones | 164 | 62,4 | 99 | 37,6 | 263 |
Non-Autochtones | 339 | 42,2 | 465 | 57,8 | 804 | |
Total | 503 | 47,1 | 564 | 52,9 | 1 067 | |
2010-2011 | Autochtones | 182 | 63,0 | 107 | 37,0 | 289 |
Non-Autochtones | 388 | 47,9 | 422 | 52,1 | 810 | |
Total | 570 | 51,9 | 529 | 48,1 | 1 099 | |
2011-2012 | Autochtones | 205 | 65,1 | 110 | 34,9 | 315 |
Non-Autochtones | 398 | 48,3 | 426 | 51,7 | 824 | |
Total | 603 | 52,9 | 536 | 47,1 | 1 139 | |
2012-2013 | Autochtones | 191 | 63,5 | 110 | 36,5 | 301 |
Non-Autochtones | 388 | 48,2 | 417 | 51,8 | 805 | |
Total | 579 | 52,4 | 527 | 47,6 | 1 106 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen
Figure C12
Source : Service correctionnel du Canada.
- Environ deux tiers (62,0 %) des délinquants sous responsabilité fédérale sont dits « à sécurité moyenne ».
- En comparaison avec les délinquants non-autochtones, un plus faible pourcentage de délinquants autochtones sont dits « à sécurité minimale » (16,6 % par rapport à 24,8 %), alors qu'un plus grand pourcentage d'entre eux sont dits « à sécurité moyenne » (65,6 % par rapport à 60,9 %) et « à sécurité maximale » (17,8 % par rapport à 14,2 %).
Nota :
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 14 avril 2013.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.
Niveau de sécurité | Autochtones | Non-Autochtones | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Minimum | 536 | 16,6 | 2 591 | 24,8 | 3 127 | 22,9 |
Moyen | 2 111 | 65,6 | 6 354 | 60,9 | 8 465 | 62,0 |
Maximum | 573 | 17,8 | 1 484 | 14,2 | 2 057 | 15,1 |
Total classifié | 3 220 | 100,0 | 10 429 | 100,0 | 13 649 | 100,0 |
Pas encore déterminé* | 168 | 928 | 1 096 | |||
Total | 3 388 | 11 357 | 14 745 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*La catégorie « Pas encore déterminé » inclut les délinquants auxquels on n'a pas encore assigné de cote de sécurité.
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 14 avril 2013.
Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.
Le nombre d'admissions en raison d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée est demeure stable en 2012-2013
Figure C13
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2003-2004 à 2012-2013, le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux pour y purger une peine d'emprisonnement à perpétuité ou une peine de durée indéterminée* a augmenté de 20,6 %, pour passer de 141 à 170.
- En date du 14 avril 2013, 3 436 délinquants purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée. De ce nombre, 3 321 (96,7 %) étaient des hommes et 115 (3,3 %) des femmes; 757 (22,0 %) étaient autochtones et 2 679 (78,0 %) appartenaient à un autre groupe.
- En date du 14 avril 2013, 23,0 % des délinquants sous responsabilité fédérale purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée. De ce groupe, 64,4 % étaient en établissement et 35,6 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
Nota :
*Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.
Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.
Année | Délinquants autochtones | Délinquants non autochtones | Total | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
2003-2004 | 0 | 21 | 21 | 2 | 118 | 120 | 2 | 139 | 141 |
2004-2005 | 1 | 28 | 29 | 5 | 115 | 120 | 6 | 143 | 149 |
2005-2006 | 4 | 40 | 44 | 9 | 123 | 132 | 13 | 163 | 176 |
2006-2007 | 5 | 32 | 36 | 10 | 122 | 132 | 14 | 154 | 168 |
2007-2008 | 4 | 33 | 37 | 4 | 134 | 138 | 8 | 167 | 175 |
2008-2009 | 4 | 34 | 38 | 2 | 131 | 133 | 6 | 165 | 171 |
2009-2010 | 6 | 43 | 49 | 7 | 138 | 145 | 13 | 181 | 194 |
2010-2011 | 3 | 31 | 34 | 6 | 133 | 139 | 9 | 164 | 173 |
2011-2012 | 7 | 41 | 48 | 9 | 117 | 126 | 16 | 158 | 174 |
2012-2013 | 6 | 38 | 44 | 2 | 124 | 126 | 8 | 162 | 170 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Le tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée.
Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.
Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 23 % de la population totale de délinquants
Figure C14
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 14 avril 2013, on dénombrait 5 335 délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d'une durée indéterminée, soit 23,0 % de la population totale de délinquants. La majorité (64,4 %) de ces délinquants étaient incarcérés. Sur les 1 899 délinquants sous surveillance dans la collectivité, la majorité (81,9 %) purgeaient une peine à perpétuité pour meurtre au deuxième degré.
- Vingt et un délinquants purgeaient une peine d'emprisonnement à perpétuité et d'une durée indéterminée.
- Un total de 514 délinquants purge une peine indéterminée par suite d'une déclaration spéciale. Les 4 800 autres délinquants n'ont pas fait l'objet d'une déclaration spéciale, mais purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité.
- 96,3 % des 486 délinquants dangereux purgeant une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée étaient incarcérés et 3,7 % d'entre eux étaient supervisés dans la collectivité. En revanche, 44,0 % des 25 délinquants sexuels dangereux étaient incarcérés et tous (trois) repris de justice étaient sous surveillance dans la collectivité.
Nota :
*Même si une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée peuvent donner lieu à l'emprisonnement à perpétuité, ce sont des peines différentes. Une peine d'emprisonnement à perpétuité est imposée par le juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre. Une peine d'une durée indéterminée fait suite à une désignation, lorsqu'une demande est présentée à la cour pour faire déclarer un individu « délinquant dangereux ». Il en découle une peine d'une durée indéterminée. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.
Délinquants relevant du SCC | Situation actuelle | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
En détention | Sous surveillance dans la collectivité | |||||
Incarcérés | En semi-liberté | En liberté conditionnelle totale | Autres*** | |||
Nbre | % | |||||
Délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité pour : | ||||||
Meurtre au premier degré | 1 115 | 4,8 | 912 | 37 | 166 | 0 |
Meurtre au deuxième degré | 3 467 | 14,9 | 1 911 | 224 | 1 332 | 0 |
Autres infractions* | 218 | 0,9 | 115 | 10 | 93 | 0 |
Total | 4 800 | 20,7 | 2 938 | 271 | 1 591 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée à la suite d'une désignation spéciale : | ||||||
Délinquant dangereux | 486 | 2,1 | 468 | 7 | 11 | 0 |
Délinquant sexuel dangereux | 25 | 0,1 | 11 | 0 | 14 | 0 |
Repris de justice | 3 | 0,0 | 0 | 0 | 3 | 0 |
Total | 514 | 2,2 | 479 | 7 | 28 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée (à la suite d'une désignation spéciale) et une peine d'emprisonnement à perpétuité (à la suite d'une infraction) : | ||||||
21 | 0,1 | 19 | 0 | 2 | 0 | |
Nombre total de délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d'une durée indéterminée | 5 335 | 23,0 | 3 436 | 278 | 1 621 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée** | 17 909 | 77,0 | 11 309 | 966 | 1 767 | 3 867 |
Total | 23 244 | 100,0 | 14 745 | 1 244 | 3 388 | 3 867 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*Les « autres infractions » comprennent les infractions prévues à l'annexe 1 et à l'annexe 2, ainsi que les infractions qui ne sont pas prévues aux annexes.
**Ces chiffres comprennent 31 délinquants déclarés délinquants dangereux qui purgent une peine d'une durée déterminée.
***Les « Autres » sous surveillance dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté d'office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée.
Parmi les 21 délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée (en raison d'une déclaration spéciale) ou une peine d'emprisonnement à perpétuité (pour avoir commis une infraction) se trouvent un repris de justice.
Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence
Figure C15
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 14 avril 2013, 78,0 % des délinquants autochtones ont purgé une peine pour une infraction avec violence, contre 65,9 % des délinquants non autochtones.
- En ce qui concerne plus spécifiquement les femmes, 72,4 % des délinquantes autochtones ont purgé une peine pour une infraction avec violence, contre 49,7 % des délinquantes non autochtones.
- Concernant les délinquants qui ont purgé une peine pour meurtre, 4,3 % étaient des femmes et 18,1 % étaient des Autochtones.
- 60,5 % des délinquants autochtones ont été condamnés pour une infraction figurant à l'annexe I, comparativement à 45,5 % des délinquants non autochtones.
- 7,8 % des délinquants autochtones ont été condamnés pour une infraction figurant à l'annexe II, comparativement à 18,3 % des délinquants non autochtones
- 26,3 % des femmes ont été déclarées coupables d'une infraction visée à l'annexe II, comparativement à 15,7 % pour les hommes.
Nota :
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.
Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.
Catégories des offences | Délinquants autochtones | Délinquants non autochtones | Total | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
Meurtre au 1er degré | 9 | 182 | 191 | 30 | 913 | 943 | 39 | 1 095 | 1 134 |
Pourcentage | 3,0 | 4,1 | 4,0 | 3,7 | 5,2 | 5,1 | 3,5 | 4,9 | 4,9 |
Meurtre au 2e degré | 48 | 595 | 643 | 111 | 2 730 | 2 841 | 159 | 3 325 | 3 484 |
Pourcentage | 15,9 | 13,3 | 13,5 | 13,8 | 15,4 | 15,4 | 14,4 | 15,0 | 15,0 |
Annexe I | 161 | 2 722 | 2 883 | 259 | 8 144 | 8 403 | 420 | 10 866 | 11 286 |
Pourcentage | 53,5 | 61,0 | 60,5 | 32,2 | 46,1 | 45,5 | 38,0 | 49,1 | 48,6 |
Annexe II | 42 | 331 | 373 | 249 | 3 135 | 3 384 | 291 | 3 466 | 3 757 |
Pourcentage | 14,0 | 7,4 | 7,8 | 30,9 | 17,7 | 18,3 | 26,3 | 15,7 | 16,2 |
Inf. non prévue aux annexes | 41 | 633 | 674 | 156 | 2 753 | 2 909 | 197 | 3 386 | 3 583 |
Pourcentage | 13,6 | 14,2 | 14,1 | 19,4 | 15,6 | 15,7 | 17,8 | 15,3 | 15,4 |
301 | 4 463 | 805 | 17 675 | 1 106 | 22 138 | ||||
Total | 4 465 | 18 691 | 23 156 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.
Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.
Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Ces chiffres sont basés sur la population de délinquants recensée le 14 avril 2013.
Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté
Figure C16
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2003-2004 à 2012-2013, le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté de 47,2 %.
- Le nombre d'Autochtones du sexe féminin qui sont en détention augmente constamment; entre 2003-2004 et 2012-2013, il est passé de 108 à 191, ce qui représente une hausse de 76,9 % en dix ans. Durant la même période, on a observé un accroissement de 45,8 % chez les hommes, dont le nombre est passé de 2 193 à 3 197.
- Le nombre de délinquants autochtones sous surveillance dans la collectivité a connu une hausse de 27,4 % au cours des dix dernières années, passant de 1 080 à 1 376. Leur nombre équivaut à 16,2 % de la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité en 2012-2013.
Nota :
*Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.
**Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.
Délinquants autochtones | Exercice | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | ||
En détention | ||||||
Région de l'Atlantique | Hommes | 118 | 111 | 109 | 125 | 152 |
Femmes | 5 | 9 | 9 | 17 | 14 | |
Région du Québec | Hommes | 250 | 273 | 323 | 361 | 369 |
Femmes | 10 | 12 | 10 | 11 | 10 | |
Région de l'Ontario | Hommes | 373 | 398 | 417 | 460 | 461 |
Femmes | 25 | 24 | 40 | 36 | 35 | |
Région des Prairies | Hommes | 1 292 | 1 418 | 1 577 | 1 542 | 1 699 |
Femmes | 89 | 100 | 94 | 111 | 101 | |
Région du Pacifique | Hommes | 427 | 429 | 449 | 478 | 516 |
Femmes | 28 | 19 | 29 | 30 | 31 | |
Total | Hommes | 2 460 | 2 629 | 2 875 | 2 966 | 3 197 |
Femmes | 157 | 164 | 182 | 205 | 191 | |
Total | 2 617 | 2 793 | 3 057 | 3 171 | 3 388 | |
Dans la collectivité | ||||||
Région de l'Atlantique | Hommes | 45 | 50 | 48 | 39 | 41 |
Femmes | 6 | 6 | 9 | 8 | 12 | |
Région du Québec | Hommes | 83 | 103 | 105 | 140 | 141 |
Femmes | 2 | 1 | 6 | 4 | 4 | |
Région de l'Ontario | Hommes | 142 | 165 | 170 | 167 | 191 |
Femmes | 21 | 18 | 21 | 25 | 21 | |
Région des Prairies | Hommes | 574 | 534 | 526 | 595 | 633 |
Femmes | 64 | 54 | 56 | 55 | 57 | |
Région du Pacifique | Hommes | 214 | 245 | 223 | 243 | 260 |
Femmes | 20 | 20 | 15 | 18 | 16 | |
Total | Hommes | 1 058 | 1 097 | 1 072 | 1 184 | 1 266 |
Femmes | 113 | 99 | 107 | 110 | 110 | |
Total | 1 171 | 1 196 | 1 179 | 1 294 | 1 376 | |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité | 3 788 | 3 989 | 4 236 | 4 465 | 4 764 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l'Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.
Le nombre total de placements en isolement préventif a fluctué
Figure C17
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des cinq dernières années, le nombre total de placements en isolement préventif a oscillé entre 7 508 et 8 323. Environ 95 % de l'ensemble des placements visaient des hommes, les délinquants autochtones tenus en isolement préventif ayant représenté approximativement 29,2 %.
- Le 1er avril 2013, 797 délinquants étaient en isolement préventif. De ce nombre, 784 étaient de sexe masculin et 13 de sexe féminin. Un total de 252 délinquants autochtones était en isolement préventif.
- 40,7 % des délinquants est en isolement préventif pour une période de 30 jours ou moins, 22,7 % sont tenus en isolement préventif entre 30 et 60 jours et 16,7 % sont laissés en isolement préventif plus de 120 jours.
- 81,8 % des femmes sont tenues en isolement préventif pour une période de moins de 30 jours.
- Pour le nombre de délinquant tenu en isolement préventif plus de 120 jours, le pourcentage est moins pour les délinquants autochtones et les délinquants non-autochtones (13,1 % et 18,3 % respectivement).
Nota :
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants tenus en isolement plusieurs fois ne sont comptés qu'une fois par période d'isolement. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa f, paragraphe 44 (1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
L'isolement préventif désigne la séparation sollicitée ou non sollicitée, lorsque des exigences juridiques précises sont respectées, d'un détenu de la population carcérale générale, autrement qu'en vertu d'une mesure disciplinaire.
Un détenu est placé en isolement préventif sollicité lorsqu'il en a fait la demande, que le directeur de l'établissement a des motifs raisonnables de croire que le maintien du détenu dans la population carcérale générale mettrait en danger sa sécurité et qu'il n'y a pas d'autres solutions valables.
Un détenu est placé en isolement préventif non sollicité lorsque le placement respecte les exigences énoncées au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, mais qu'il n'a pas été sollicité.
Année et type d'isolement préventif | Par genre | Par race | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Autochtones | Non Autochtones | Total | |
2008-2009 | ||||||
Isolement non sollicité | 388 | 5 752 | 6 140 | 1 495 | 4 645 | 6 140 |
Isolement sollicité | 33 | 1 446 | 1 479 | 410 | 1 069 | 1 479 |
Total | 421 | 7 198 | 7 619 | 1 905 | 5 714 | 7 619 |
2009-2010 | ||||||
Isolement non sollicité | 332 | 5 886 | 6 218 | 1 573 | 4 645 | 6 218 |
Isolement sollicité | 18 | 1 272 | 1 290 | 379 | 911 | 1 290 |
Total | 350 | 7 158 | 7 508 | 1 952 | 5 556 | 7 508 |
2010-2011 | ||||||
Isolement non sollicité | 384 | 6 293 | 6 677 | 1 790 | 4 887 | 6 677 |
Isolement sollicité | 11 | 1 403 | 1 414 | 440 | 974 | 1 414 |
Total | 395 | 7 696 | 8 091 | 2 230 | 5 861 | 8 091 |
2011-2012 | ||||||
Isolement non sollicité | 393 | 6 548 | 6 941 | 1 810 | 5 131 | 6 941 |
Isolement sollicité | 24 | 1 358 | 1 382 | 439 | 943 | 1 382 |
Total | 417 | 7 906 | 8 323 | 2 249 | 6 074 | 8 323 |
2012-2013 | ||||||
Isolement non sollicité | 390 | 6 322 | 6 712 | 1 895 | 4 817 | 6 712 |
Isolement sollicité | 26 | 1 483 | 1 509 | 507 | 1 002 | 1 509 |
Total | 416 | 7 805 | 8 221 | 2 402 | 5 819 | 8 221 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants tenus en isolement plusieurs fois ne sont comptés qu'une fois par période d'isolement. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa f, paragraphe 44 (1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.
L'isolement préventif désigne la séparation sollicitée ou non sollicitée, lorsque des exigences juridiques précises sont respectées, d'un détenu de la population carcérale générale, autrement qu'en vertu d'une mesure disciplinaire.
Un détenu est placé en isolement préventif sollicité lorsqu'il en a fait la demande, que le directeur de l'établissement a des motifs raisonnables de croire que le maintien du détenu dans la population carcérale générale mettrait en danger sa sécurité et qu'il n'y a pas d'autres solutions valables.
Un détenu est placé en isolement préventif non sollicité lorsque le placement respecte les exigences énoncées au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, mais qu'il n'a pas été sollicité.
Le nombre de délinquants décédés dans les établissements a fluctué
Figure C18
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Dans la décennie allant de 2001-2002 à 2010-2011, 530 détenus sous responsabilité fédérale et 327 détenus sous responsabilité provinciale sont décédés pendant leur incarcération.
- Au cours de cette période, 17,4 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 28,1 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale sont dus au suicide. Le taux de suicide était d'environ 70 suicides pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale et d'environ 43 pour 100 000 chez les détenus sous responsabilité provinciale**. Ces taux sont significativement plus élevés que le taux de suicide de la population canadienne, qui est de 10,2 pour 100 000 en 2007.
- Entre 2001-2002 et 2010-2011, 5,5 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 1,5 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des homicides. Le taux de décès par homicide chez les détenus sous responsabilité fédérale était d'environ 22 décès par homicide pour 100 000 personnes et d'environ 2,3 pour 100 000 chez les détenu sous responsabilité provinciale**. Ces taux sont significativement plus élevés que le taux national de décès par homicide dans la population canadienne, qui était de 1,6 décès par homicide pour 100 000 personnes en 2007.
Nota :
*Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention légale, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée.
**Pour calculer les taux, on a utilisé le nombre réel total de personnes au cours de la période allant de 2001-2002 à 2010-2011 à titre de dénominateur.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d'un examen officiel ou d'une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des examens ou des enquêtes récents sur la cause du décès.
Année | Cause du décès | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Homicide | Suicide | Autres* | Total | ||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | |
Fédéral | |||||||
2001-2002 | 1 | 2,0 | 13 | 25,5 | 37 | 72,5 | 51 |
2002-2003 | 2 | 4,1 | 12 | 24,5 | 35 | 71,4 | 49 |
2003-2004 | 8 | 11,9 | 11 | 16,4 | 48 | 71,6 | 67 |
2004-2005 | 3 | 6,1 | 9 | 18,4 | 37 | 75,5 | 49 |
2005-2006 | 3 | 6,1 | 10 | 20,4 | 36 | 73,5 | 49 |
2006-2007 | 3 | 4,9 | 10 | 16,4 | 48 | 78,7 | 61 |
2007-2008 | 1 | 2,5 | 5 | 12,5 | 34 | 85,0 | 40 |
2008-2009 | 2 | 3,1 | 9 | 13,8 | 54 | 83,1 | 65 |
2009-2010 | 1 | 2,0 | 9 | 18,4 | 39 | 79,6 | 49 |
2010-2011 | 5 | 10,0 | 4 | 8,0 | 41 | 82,0 | 50 |
Total | 29 | 5,5 | 92 | 17,4 | 409 | 77,2 | 530 |
Provinciale | |||||||
2001-2002 | 0 | 0,0 | 17 | 41,5 | 24 | 58,5 | 41 |
2002-2003 | 2 | 7,1 | 14 | 50,0 | 12 | 42,9 | 28 |
2003-2004 | 0 | 0,0 | 7 | 38,9 | 11 | 61,1 | 18 |
2004-2005 | 0 | 0,0 | 12 | 25,0 | 36 | 75,0 | 48 |
2005-2006 | 2 | 4,0 | 20 | 40,0 | 28 | 56,0 | 50 |
2006-2007 | 0 | 0,0 | 8 | 23,5 | 26 | 76,5 | 34 |
2007-2008 | 0 | 0,0 | 6 | 20,7 | 23 | 79,3 | 29 |
2008-2009 | 1 | 3,0 | 7 | 21,2 | 25 | 75,8 | 33 |
2009-2010 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 24 | 100,0 | 24 |
2010-2011 | 0 | 0,0 | 1 | 4,3 | 22 | 95,7 | 23 |
Total | 5 | 1,5 | 92 | 28,1 | 231 | 70,3 | 328 |
Nombre total de décès de détenus sous responsabilité fédérale et provinciale | 34 | 4,0 | 184 | 21,5 | 640 | 74,6 | 858 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention légale, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée.
Le calcul du pourcentage tient compte des décès dont la cause était inconnue. Entre 1999-2000 et 2010-2011, 29 décès de détenus sous responsabilité fédérale et 83 décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des causes inconnues.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d'un examen officiel ou d'une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des examens ou des enquêtes récents sur la cause du décès.
Le nombre d'évasions a fluctué
Figure C19
Source : Sécurité, Service correctionnel du Canada.
- En 2012-2013, il y a eu 18 évasions dans lesquelles étaient impliqués 24 détenus. Tous les 24 détenus avaient été repris.
- En 2012-2013, tous les évadés étaient incarcérés dans des établissements à sécurité minimale.
- Les détenus qui se sont évadés d'établissements fédéraux en 2012-2013 représentaient moins de 0,2 % de la population carcérale.
Sortes d'évasions | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 |
---|---|---|---|---|---|
Évasions d'établissements à niveaux de sécurité multiples | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nombre d'évadés | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Évasions d'établissements à sécurité maximale | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nombre d'évadés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Évasions d'établissements à sécurité moyenne | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Nombre d'évadés | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Évasions d'établissements à sécurité minimale | 21 | 28 | 14 | 15 | 18 |
Nombre d'évadés | 23 | 30 | 17 | 16 | 24 |
Total nombre d'évasions | 22 | 29 | 14 | 15 | 18 |
Nombre total d'évadés | 24 | 31 | 17 | 16 | 24 |
Source : Sécurité, Service correctionnel du Canada.
Nota :
Les données représentent le nombre d'évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux au cours de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.
Le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale purgeant leur peine sous surveillance dans la collectivité est stable depuis 2008-2009
Figure C20
Source : Service correctionnel du Canada.
- Après une baisse du nombre de délinquants sous responsabilité fédérale qui font l'objet d'une surveillance** active dans la collectivité de 2003-2004 à 2004-2005, il y a eu des augmentations dans chacune des années suivantes, suivies par des baisses au cours des deux dernières années (1,9 % en 2012-2013).
- En date du 14 avril 2013, 6 495 hommes et 440 femmes faisaient l'objet d'une surveillance active dans la collectivité.
- De 2011-2012 à 2012-2013, le nombre de délinquants en liberté conditionnelle totale a diminué de 7,4 %.
Nota :
*Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.
**Les données ci-dessus n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Année | Type de liberté dont bénéficient les délinquants sous responsabilité fédérale | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Semi-liberté | Liberté conditionnelle totale | Liberté d'office | Totaux | Chang. (en %)* | ||||||
Fem. | Hom. | Fem. | Hom. | Fem. | Hom. | Fem. | Hom. | Les deux | Les deux | |
2003-2004 | 67 | 987 | 259 | 3 411 | 42 | 2 120 | 368 | 6 518 | 6 886 | -1,1 |
2004-2005 | 90 | 872 | 249 | 3 296 | 69 | 1 999 | 408 | 6 167 | 6 575 | -4,5 |
2005-2006 | 75 | 1 001 | 285 | 3 231 | 64 | 1 999 | 424 | 6 231 | 6 655 | 1,2 |
2006-2007 | 97 | 973 | 289 | 3 243 | 64 | 2 116 | 450 | 6 332 | 6 782 | 1,9 |
2007-2008 | 102 | 957 | 292 | 3 251 | 89 | 2 100 | 483 | 6 308 | 6 791 | 0,1 |
2008-2009 | 86 | 927 | 322 | 3 263 | 103 | 2 387 | 511 | 6 577 | 7 088 | 4,4 |
2009-2010 | 100 | 988 | 313 | 3 271 | 82 | 2 347 | 495 | 6 606 | 7 101 | 0,2 |
2010-2011 | 69 | 943 | 302 | 3 331 | 97 | 2 358 | 468 | 6 632 | 7 100 | -0,1 |
2011-2012 | 112 | 1 042 | 240 | 3 073 | 119 | 2 481 | 471 | 6 596 | 7 067 | -0,5 |
2012-2013 | 102 | 1 038 | 215 | 2 853 | 123 | 2 604 | 440 | 6 495 | 6 935 | -1,9 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l'année précédente.
Ces chiffres indiquent le nombre de délinquants qui étaient sous surveillance active au moment où l'exercice a pris fin (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).
Les données présentées n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.
Le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité a diminué en 2011-2012
Figure C21
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale purgeant leur peine dans la collectivité a diminué de 3,3% de 2010-2011 à 2011-2012 (112 894 à 109 215).
- Depuis l'introduction, en septembre 1996, des peines d'emprisonnement avec sursis en tant que peines de substitution, le nombre de délinquants purgeant ce type de peines a augmenté de façon constante jusqu'en 2002-2003. Depuis, le nombre de délinquants purgeant une peine d'emprisonnement avec sursis a fluctué.
- En 2011-2012, on comptait 96 643 probationnaires au total.
Nota :
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Aux fins de comparaison, les chiffres ne tiennent pas compte des données de Terre-Neuve et Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, car les statistiques complètes n'étaient pas disponibles pour ces administrations. En raison de ces changements, les données présentées dans le rapport de cette année ne peuvent pas être comparées aux données des versions antérieures du document Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition .
Année | Nombre mensuel moyen de probationnaires | Nombre mensuel moyen de délinquants soumis à une ordonnance de sursis | Total |
---|---|---|---|
2002-2003 | 98 280 | 12 688 | 110 968 |
2003-2004 | 94 162 | 13 050 | 107 212 |
2004-2005 | 91 991 | 13 319 | 105 309 |
2005-2006 | 91 663 | 13 401 | 105 063 |
2006-2007 | 92 835 | 12 907 | 105 741 |
2007-2008 | 94 709 | 12 605 | 107 314 |
2008-2009 | 95 874 | 13 186 | 109 060 |
2009-2010 | 99 427 | 13 363 | 112 790 |
2010-2011 | 99 907 | 12 987 | 112 894 |
2011-2012 | 96 643 | 12 572 | 109 215 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes : Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
Aux fins de comparaison, les chiffres ne tiennent pas compte des données de Terre-Neuve et Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, car les statistiques complètes n'étaient pas disponibles pour ces administrations. En raison de ces changements, les données présentées dans le rapport de cette année ne peuvent pas être comparées aux données des versions antérieures du document Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.Au cours de la dernière décennie, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué
Figure C22
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Au cours des dix dernières années, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué de 34,7 %, passant de 1 209 en 2002-2003 à 790 en 2011-2012.
Nota :
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Depuis le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable de décider de la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Année | Nombres mensuels moyens de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Commissions provinciales | Commission des libérations conditionnelles du Canada** | Total | Changement (en %) | ||||
Québec | Ontario | Colombie-Britannique* | Total | ||||
2002-2003 | 581 | 210 | 223 | 1 014 | 195 | 1 209 | -25 1 |
2003-2004 | 550 | 146 | 189 | 885 | 190 | 1 075 | -11 1 |
2004-2005 | 517 | 127 | 166 | 810 | 176 | 986 | -8 3 |
2005-2006 | 628 | 152 | 147 | 926 | 163 | 1 089 | 10,4 |
2006-2007 | 593 | 142 | 120 | 855 | 136 | 991 | -9,0 |
2007-2008 | 581 | 205 | n/a | 785 | 237 | 1 022 | 3,1 |
2008-2009 | 533 | 217 | n/a | 750 | 190 | 940 | -8,0 |
2009-2010 | 506 | 194 | n/a | 700 | 168 | 868 | -7,7 |
2010-2011 | 482 | 171 | n/a | 653 | 151 | 804 | -7,4 |
2011-2012 | 481 | 179 | n/a | 660 | 130 | 790 | -1,8 |
Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Depuis le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable de décider de la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique
**Ces données représentent le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale qui ont été mis en liberté par la Commission des libérations conditionnelles du Canada et qui sont surveillés par le Service correctionnel du Canada.
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario.. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Section D. Mise en liberté sous condition
Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale de ressort fédéral one augmentées en 2012-2013
Figure D1
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Comparés aux taux d'octroi en 2010-2011, qui sont les plus bas de la décennie, les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale ont augmenté (de 5,1 % et de 12,3 % respectivement) en 2012-2013.
- Au cours des dix dernières années, les délinquantes étaient plus susceptibles d'obtenir une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale que les délinquants.
- Quand on les compare aux taux de 2003-2004, le taux d'octroi de la semi-liberté aux délinquants sous responsabilité fédérale est descendu à 67,65 % (une diminution de 6,3 %), alors que le taux de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale a monté à 28,9 % (une augmentation de 5,0 %).
Nota :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir. La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012- 2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.
Type de libération | Année | Octrois | Refus | Taux d'octroi (%) | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Total | ||
Mise en semi-liberté | 2003-2004 | 113 | 2 117 | 18 | 770 | 86,3 | 73,3 | 73,9 |
2004-2005 | 169 | 2 062 | 22 | 724 | 88,5 | 74,0 | 74,9 | |
2005-2006 | 128 | 2 111 | 25 | 719 | 83,7 | 74,6 | 75,1 | |
2006-2007 | 143 | 2 039 | 31 | 876 | 82,2 | 69,9 | 70,6 | |
2007-2008 | 162 | 2 001 | 22 | 776 | 88,0 | 72,1 | 73,0 | |
2008-2009 | 134 | 1 909 | 24 | 825 | 84,8 | 69,8 | 70,6 | |
2009-2010 | 150 | 1 960 | 40 | 967 | 78,9 | 67,0 | 67,7 | |
2010-2011 | 134 | 1 854 | 40 | 1 151 | 77,0 | 61,7 | 62,5 | |
2011-2012 | 248 | 2 489 | 64 | 1 445 | 79,5 | 63,3 | 64,5 | |
2012-2013 | 286 | 2 817 | 70 | 1 416 | 80,3 | 66,5 | 67,6 | |
Libération cond. totale | 2003-2004 | 50 | 551 | 48 | 1 864 | 51,0 | 22,8 | 23,9 |
2004-2005 | 56 | 545 | 71 | 1 724 | 44,1 | 24,0 | 25,1 | |
2005-2006 | 38 | 533 | 67 | 1 924 | 36,2 | 21,7 | 22,3 | |
2006-2007 | 41 | 523 | 81 | 2 035 | 33,6 | 20,4 | 21,0 | |
2007-2008 | 40 | 489 | 70 | 1 990 | 36,4 | 19,7 | 20,4 | |
2008-2009 | 43 | 495 | 61 | 2 017 | 41,3 | 19,7 | 20,6 | |
2009-2010 | 32 | 459 | 88 | 2 078 | 26,7 | 18,1 | 18,5 | |
2010-2011 | 20 | 436 | 85 | 2 207 | 19,0 | 16,5 | 16,6 | |
2011-2012 | 76 | 643 | 125 | 2 307 | 37,8 | 21,8 | 22,8 | |
2012-2013 | 90 | 912 | 140 | 2 322 | 39,1 | 28,2 | 28,9 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir. La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012-2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.
Le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones a augmenté pour la troisième année consécutive
Figure d2
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2012-2013, les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale ont augmenté tant chez les délinquants autochtones que non autochtones. Cependant, les taux d'obtention de la semi-liberté étaient plus bas parmi les Autochtones que parmi les autres délinquants sous responsabilité fédérale (respectivement 63,3 % et 68,6 %). On constatait la même chose pour ce qui est de la libération conditionnelle totale (17,3 %, comparativement à 31,1 %).
Nota :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi -liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.
La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012- 2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.
Type de libération | Année | Autochtones | Non Autochtones | Nbre total d'octrois/ de refus | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'octrois | Nombre de refus | Taux d'octroi (%) | Nombre d'octrois | Nombre de refus | Taux d'octroi (%) | |||
Mise en semi-liberté | 2003-2004 | 416 | 114 | 78,5 | 1 814 | 674 | 72,9 | 3 018 |
2004-2005 | 430 | 99 | 81,3 | 1 801 | 647 | 73,6 | 2 977 | |
2005-2006 | 488 | 118 | 80,5 | 1 751 | 626 | 73,7 | 2 983 | |
2006-2007 | 441 | 167 | 72,5 | 1 741 | 740 | 70,2 | 3 089 | |
2007-2008 | 400 | 124 | 76,3 | 1 763 | 674 | 72,3 | 2 961 | |
2008-2009 | 376 | 150 | 71,5 | 1 667 | 699 | 70,5 | 2 892 | |
2009-2010 | 392 | 195 | 66,8 | 1 718 | 812 | 67,9 | 3 117 | |
2010-2011 | 359 | 272 | 56,9 | 1 629 | 919 | 63,9 | 3 179 | |
2011-2012 | 450 | 324 | 58,1 | 2 291 | 1 183 | 65,9 | 4 248 | |
2012-2013 | 535 | 310 | 63,3 | 2 568 | 1 176 | 68,6 | 4 589 | |
Libération cond. totale | 2003-2004 | 115 | 311 | 27,0 | 486 | 1 601 | 23,3 | 2 513 |
2004-2005 | 112 | 301 | 27,1 | 489 | 1 494 | 24,7 | 2 396 | |
2005-2006 | 105 | 381 | 21,6 | 466 | 1 610 | 22,4 | 2 562 | |
2006-2007 | 75 | 390 | 16,1 | 489 | 1 726 | 22,1 | 2 680 | |
2007-2008 | 79 | 343 | 18,7 | 451 | 1 717 | 20,8 | 2 590 | |
2008-2009 | 73 | 371 | 16,4 | 465 | 1 707 | 21,4 | 2 616 | |
2009-2010 | 49 | 383 | 11,3 | 442 | 1 783 | 19,9 | 2 657 | |
2010-2011 | 70 | 452 | 13,4 | 385 | 1 840 | 17,3 | 2 747 | |
2011-2012 | 74 | 445 | 14,3 | 645 | 1 995 | 24,4 | 3 159 | |
2012-2013 | 96 | 458 | 17,3 | 906 | 2 004 | 31,1 | 3 464 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir. La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012-2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.
Le nombre d'audiences de libération conditionnelle de ressort fédéral tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone a fluctué
Figure D3
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours des dix dernières années, le nombre total d'audiences du gouvernement fédéral auxquelles a participé un conseiller culturel autochtone a varié de 420 à 742.
- En 2012-2013, 33,5 % (442) de toutes les audiences de ressort fédéral de délinquants autochtones se sont déroulées en présence d'un conseiller culturel autochtone.
- En 2012-2013, 1,0 % (46) de toutes les audiences de ressort fédéral de délinquants qui ne se sont pas identifiés comme étant autochtones ont déroulées en présence d'un conseiller culturel autochtone.
Nota :
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Année | Audiences tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Autochtones | Non Autochtones | Total | |||||||
Total des audiences | Avec conseiller culturel | Total des audiences | Avec conseiller culturel | Total des audiences | Avec conseiller culturel | ||||
Nbre | Nbre | % | Nbre | Nbre | % | Nbre | Nbre | % | |
2003-2004 | 1 262 | 550 | 43,6 | 5 086 | 73 | 1,4 | 6 348 | 623 | 9,8 |
2004-2005 | 1 344 | 615 | 45,8 | 5 036 | 97 | 1,9 | 6 380 | 712 | 11,2 |
2005-2006 | 1 395 | 641 | 45,9 | 5 184 | 101 | 1,9 | 6 579 | 742 | 11,3 |
2006-2007 | 1 349 | 604 | 44,8 | 5 287 | 81 | 1,5 | 6 636 | 685 | 10,3 |
2007-2008 | 1 240 | 470 | 37,9 | 4 761 | 51 | 1,1 | 6 001 | 521 | 8,7 |
2008-2009 | 1 194 | 423 | 35,4 | 4 426 | 55 | 1,2 | 5 620 | 478 | 8,5 |
2009-2010 | 1 149 | 361 | 31,4 | 4 532 | 59 | 1,3 | 5 681 | 420 | 7,4 |
2010-2011 | 1 184 | 433 | 36,6 | 4 403 | 56 | 1,3 | 5 587 | 489 | 8,8 |
2011-2012 | 1 206 | 422 | 35,0 | 4 704 | 48 | 1,0 | 5 910 | 470 | 8,0 |
2012-2013 | 1 261 | 422 | 33,5 | 4 699 | 46 | 1,0 | 5 960 | 468 | 7,9 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
La proportion des peines purgées avant la mise en liberté conditionnelle est la plus élevée depuis 2003-2004
Figure D4
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2012-2013, la proportion moyenne de peines purgées avant la première mise en liberté conditionnelle chez les délinquants purgeant une peine de durée déterminée a augmenté à 38,3 % pour la semi‑liberté et à 46,7 % pour la libération conditionnelle totale, taux qui étaient à 37,8 % et 41,7 % l'année précédente.
Nota :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Année | Type de libération | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Première mise en semi-liberté | Première libération conditionnelle totale | |||||
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
Proportion de la peine purgée | ||||||
2003-2004 | 27,5 | 33,4 | 33,0 | 37,5 | 39,6 | 39,4 |
2004-2005 | 28,8 | 33,3 | 32,9 | 37,2 | 39,6 | 39,4 |
2005-2006 | 28,5 | 32,9 | 32,5 | 36,1 | 39,3 | 38,9 |
2006-2007 | 27,4 | 33,2 | 32,6 | 37,2 | 39,3 | 39,1 |
2007-2008 | 30,3 | 32,3 | 32,1 | 37,9 | 38,4 | 38,3 |
2008-2009 | 28,2 | 32,4 | 31,9 | 36,6 | 38,7 | 38,4 |
2009-2010 | 29,5 | 33,2 | 32,8 | 36,1 | 38,5 | 38,2 |
2010-2011 | 29,2 | 31,8 | 31,6 | 36,6 | 38,0 | 37,9 |
2011-2012 | 35,0 | 38,1 | 37,8 | 40,3 | 41,6 | 41,5 |
2012-2013 | 38,8 | 38,3 | 38,3 | 45,4 | 46,8 | 46,7 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC, qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE après avoir purgé un sixième de leur peine.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle
Figure D5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2012-2013, les délinquants non autochtones ont purgé une moins grande partie de leur peine avant d'être mis en semi-liberté pour la première fois, soit 37,6 % comparativement à 42,2 % pour les délinquants autochtones. De même, durant cette période, la proportion de la peine purgée avant la première libération conditionnelle totale était moindre chez les délinquants non autochtones que chez les délinquants autochtones (46,5 % contre 48,6 %).
Nota :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Année | Type de libération | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Première mise en semi-liberté | Première libération conditionnelle totale | |||||
Autochtones | Non Autochtones | Total | Autochtones | Non Autochtones | Total | |
Proportion de la peine purgée | ||||||
2003-2004 | 38,5 | 31,9 | 33,0 | 42,8 | 38,9 | 39,4 |
2004-2005 | 37,2 | 32,1 | 32,9 | 42,2 | 39,0 | 39,4 |
2005-2006 | 36,7 | 31,8 | 32,5 | 42,2 | 38,5 | 38,9 |
2006-2007 | 37,4 | 31,9 | 32,6 | 41,1 | 38,9 | 39,1 |
2007-2008 | 38,3 | 31,1 | 32,1 | 40,9 | 38,1 | 38,3 |
2008-2009 | 38,3 | 31,0 | 31,9 | 41,1 | 38,2 | 38,4 |
2009-2010 | 38,7 | 31,9 | 32,8 | 41,4 | 37,9 | 38,2 |
2010-2011 | 37,4 | 30,8 | 31,6 | 41,4 | 37,5 | 37,9 |
2011-2012 | 41,7 | 37,1 | 37,8 | 43,2 | 41,3 | 41,5 |
2012-2013 | 42,2 | 37,6 | 38,3 | 48,6 | 46,5 | 46,7 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Les femmes purgent une moins grande partie de leur peine que les hommes avant d'être mises en liberté conditionnelle
Figure D6
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Depuis 2003-2004, les délinquantes sous responsabilité fédérale ont purgé une moins grande proportion de leur peine que les hommes avant leur première mise en semi-liberté. Cependant, en 2012-2013, elles ont purgé en moyenne 0,5 % plus de temps en incarcération avant leur première mise en semi-liberté, comparativement aux hommes (respectivement 38,8 % et 38,3 %), tandis qu'en 2011-2012, les délinquantes sous responsabilité fédérale ont servi en moyenne 3,1 % moins de leur peine avant leur première mise en semi-liberté que les hommes.
- En 2012-2013, les délinquantes ont purgé en moyenne 1,4 % moins de leur peine avant d'obtenir leur première libération conditionnelle totale que les délinquants (respectivement, 45,4 % comparativement à 46,8 %).
Nota :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC, qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE après avoir purgé un sixième de leur peine.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
Année | Type de libération | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Première mise en semi-liberté | Première libération conditionnelle totale | |||||
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
Proportion de la peine purgée | ||||||
2003-2004 | 27,5 | 33,4 | 33,0 | 37,5 | 39,6 | 39,4 |
2004-2005 | 28,8 | 33,3 | 32,9 | 37,2 | 39,6 | 39,4 |
2005-2006 | 28,5 | 32,9 | 32,5 | 36,1 | 39,3 | 38,9 |
2006-2007 | 27,4 | 33,2 | 32,6 | 37,2 | 39,3 | 39,1 |
2007-2008 | 30,3 | 32,3 | 32,1 | 37,9 | 38,4 | 38,3 |
2008-2009 | 28,2 | 32,4 | 31,9 | 36,6 | 38,7 | 38,4 |
2009-2010 | 29,5 | 33,2 | 32,8 | 36,1 | 38,5 | 38,2 |
2010-2011 | 29,2 | 31,8 | 31,6 | 36,6 | 38,0 | 37,9 |
2011-2012 | 35,0 | 38,1 | 37,8 | 40,3 | 41,6 | 41,5 |
2012-2013 | 38,8 | 38,3 | 38,3 | 45,4 | 46,8 | 46,7 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.
Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.
Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC, qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE après avoir purgé un sixième de leur peine.
Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).
La majorité des semi-libertés de ressort fédéral sont achevées
Figure D7
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Depuis 2003-2004, plus de 80 % des semi-libertés de ressort fédéral ont été achevées.
- Au cours des cinq dernières années, le taux de réussite des semi-libertés parmi les délinquants sous responsabilité fédérale s'est accru, atteignant 89,3 % en 2012-2013.
- Pendant la période de cinq ans allant de 2008-2009 à 2012-2013, le taux de réussite des semi-libertés accordées à la suite de la procédure d'examen expéditif a été légèrement supérieur (87,2 %) à celui observé parmi les délinquants mis en semi-liberté selon la procédure habituelle (86,9 %).
- En 2012-2013, 1,5 % des semi-libertés de ressort fédéral ont pris fin suite à la perpétration d'une infraction sans violence et 0,1 % suite à une récidive accompagnée de violence.
- En 2012-2013, pour la première fois au cours des cinq dernières années, le taux de réussite était plus élevé parmi les délinquantes que parmi les hommes (respectivement 91,5 % et 89 %).
Nota :
*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une semi-liberté a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
Résultat des mises en semi-liberté de ressort fédéral | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Achèvement | ||||||||||
Proc. ordinaire | 1 784 | 83,9 | 1 720 | 86,0 | 1 750 | 86,9 | 1 911 | 87,4 | 2 728 | 89,2 |
Examen expéditif | 812 | 84,1 | 808 | 86,4 | 871 | 90,2 | 364 | 89,2 | 21 | 95,5 |
Total | 2 596 | 83,9 | 2 528 | 86,1 | 2 621 | 88,0 | 2 275 | 87,7 | 2 749 | 89,3 |
Révocation pour violation des conditions* | ||||||||||
Proc. ordinaire | 284 | 13,4 | 223 | 11,2 | 214 | 10,6 | 232 | 10,6 | 281 | 9,2 |
Examen expéditif | 105 | 10,9 | 102 | 10,9 | 72 | 7,5 | 36 | 8,8 | 1 | 4,5 |
Total | 389 | 12,6 | 325 | 11,1 | 286 | 9,6 | 268 | 10,3 | 282 | 9,2 |
Révocation pour infraction sans violence | ||||||||||
Proc. ordinaire | 42 | 2,0 | 42 | 2,1 | 39 | 1,9 | 37 | 1,7 | 45 | 1,5 |
Examen expéditif | 44 | 4,6 | 23 | 2,5 | 23 | 2,4 | 7 | 1,7 | 0 | 0 |
Total | 86 | 2,8 | 65 | 2,2 | 62 | 2,1 | 44 | 1,7 | 45 | 1,5 |
Révocation pour infraction avec violence** | ||||||||||
Proc. ordinaire | 17 | 0,8 | 15 | 0,8 | 10 | 0,5 | 6 | 0,3 | 4 | 0,1 |
Examen expéditif | 5 | 0,5 | 2 | 0,2 | 0 | 0,0 | 1 | 0,2 | 0 | 0 |
Total | 22 | 0,7 | 17 | 0,6 | 10 | 0,3 | 7 | 0,3 | 4 | 0,1 |
Total | ||||||||||
Proc. ordinaire | 2 127 | 68,8 | 2 000 | 68,1 | 2 013 | 67,6 | 2 186 | 84,3 | 3 058 | 99,3 |
Examen expéditif | 966 | 31,2 | 935 | 31,9 | 966 | 32,4 | 408 | 15,7 | 22 | 0,7 |
Total | 3 093 | 100,0 | 2 935 | 100,0 | 2 979 | 100,0 | 2 594 | 100,0 | 3 080 | 100,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
*Les mises en semi-liberté révoquées pour violation des conditions incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Un délinquant ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.
La majorité des libérations conditionnelles totales de ressort fédéral sont achevées
Figure D8
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Le taux de réussite des libérations conditionnelles totales accordées aux délinquants sous responsabilité fédérale s'améliore constamment depuis les 5 dernières années, atteignant 85,2 % (une augmentation de 11,4 %) en 2012-2013
- Au cours des cinq dernières années, le taux de réussite des libérations conditionnelles totales accordées à la suite de la PEE était en moyenne 4 % plus bas que le taux observé parmi les délinquants ayant bénéficié d'une libération conditionnelle totale accordée selon la procédure habituelle.
- En 2012-2013, 3,3 % des libertés conditionnelles totales de ressort fédéral ont pris fin suite à la perpétration d'une infraction sans violence et 0,3 % suite à une récidive accompagnée de violence. Cela représente une diminution de 2,1 % et de 0,2 % comparativement à 2011-2012.
- En 2012-2013, le pourcentage de libertés conditionnelles totales de ressort fédéral achevées étaient plus élevé chez les femmes que chez les hommes (91,5 % contre 84,5 %).
Nota :
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté conditionnelle totale a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction. Ces données n'incluent pas celles se rapportant aux délinquants condamnés à l'emprisonnement à perpétuité ou à une peine d'une durée indéterminée puisque ceux-ci, par définition, demeurent sous surveillance leur vie durant.
Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
Résultats des mises en libertés conditionnelles totales de ressort fédéral* | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Achèvement | ||||||||||
Proc. ordinaire | 386 | 80.2 | 351 | 79.1 | 360 | 80.2 | 334 | 82.5 | 426 | 80.4 |
Examen expéditif | 633 | 70.3 | 624 | 73.2 | 664 | 74.5 | 688 | 77.0 | 588 | 89.1 |
Total | 1 019 | 73.8 | 975 | 75.2 | 1 024 | 76.4 | 1 022 | 78.7 | 1 014 | 85.2 |
Révocation pour violation des conditions* | ||||||||||
Proc. ordinaire | 59 | 12.3 | 53 | 11.9 | 55 | 12.2 | 54 | 13.3 | 82 | 15.5 |
Examen expéditif | 186 | 20.7 | 162 | 19.0 | 168 | 18.9 | 146 | 16.3 | 52 | 7.9 |
Total | 245 | 17.7 | 215 | 16.6 | 223 | 16.6 | 200 | 15.4 | 134 | 11.3 |
Révocation pour infraction sans violence | ||||||||||
Proc. ordinaire | 28 | 5.8 | 31 | 7.4 | 26 | 5.8 | 15 | 3.7 | 19 | 3.6 |
Examen expéditif | 76 | 8.4 | 63 | 7.4 | 54 | 6.1 | 55 | 6.2 | 20 | 3.0 |
Total | 104 | 7.5 | 96 | 7.4 | 80 | 6.0 | 70 | 5.4 | 39 | 3.3 |
Révocation pour infraction avec violence** | ||||||||||
Proc. ordinaire | 8 | 1.7 | 7 | 1.6 | 8 | 1.8 | 2 | 0.5 | 3 | 0.6 |
Examen expéditif | 5 | 0.6 | 4 | 0.5 | 5 | 0.6 | 5 | 0.6 | 0 | 0 |
Total | 13 | 0.9 | 11 | 0.8 | 13 | 1.0 | 7 | 0.5 | 3 | 0.3 |
Total | ||||||||||
Proc. ordinaire | 481 | 34.8 | 444 | 34.2 | 449 | 33.5 | 405 | 31.2 | 530 | 44.5 |
Examen expéditif | 900 | 65.2 | 853 | 65.8 | 891 | 66.5 | 894 | 68.8 | 660 | 55.5 |
Total | 1 381 | 100.0 | 1 297 | 100.0 | 1 340 | 100.0 | 1 299 | 100.0 | 1 190 | 100.0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
*Cela ne comprend pas les délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée puisque leur mandat n'expire jamais et que leur liberté conditionnelle totale prend fin seulement le jour où ils décèdent.
**Les libérations conditionnelles totales « révoquées pour violation des conditions ». incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.
***Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger une partie de sa peine sous surveillance dans la collectivité. Normalement, le délinquant devient admissible à la libération conditionnelle totale après avoir purgé le tiers de la peine, jusqu'à concurrence de sept ans, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il purge une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire.
Les libérations d'office ont le taux de réussite le plus bas
Figure D9
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours des cinq dernières années, le taux de réussite des libérations d'office est passé à 60,6 %, une augmentation de 1,7 %, alors que la proportion de révocations pour violation des conditions est passé à 30,7 % (une augmentation de 1,7 %).
- Au cours des dix dernières années, le taux de réussite des libérations d'office a fluctué, variant de 58,9 % à 61,9 %.
- En 2012-2013, 7,1 % des libérations d'office ont pris fin en raison d'une infraction sans violence et 1,5 %, en raison d'une infraction avec violence. Cela représente une diminution de 2,4 % et de 1 % comparativement à 2008-2009.
- En 2012-2013, le taux de réussite des libérations d'office était plus élevé parmi les délinquantes que chez les hommes (66,3 %, comparativement à 60,3 %). Si on établit une comparaison avec les taux observés en 2008‑2009 (71,5 %), le taux de réussite des libérations d'office parmi les délinquantes a diminué de 5,2 %.
Nota :
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
On considère qu'une liberté d'office a été achevée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.
La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine. Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
Résultat des libérations d'office | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Achèvement | 3 484 | 58,9 | 3 710 | 60,8 | 3 456 | 61,9 | 3 438 | 61,5 | 3 736 | 60,6 |
Révocation pour violation des conditions* | 1 716 | 29,0 | 1 665 | 27,3 | 1 481 | 26,5 | 1 566 | 28,0 | 1 894 | 30,7 |
Révocation pour infraction sans violence | 562 | 9,5 | 574 | 9,4 | 527 | 9,4 | 470 | 8,4 | 439 | 7,1 |
Révocation pour infraction avec violence** | 150 | 2,5 | 148 | 2,4 | 120 | 2,1 | 112 | 2,0 | 92 | 1,5 |
Total | 5 912 | 100,0 | 6 097 | 100,0 | 5 584 | 100,0 | 5 586 | 100,0 | 6 161 | 100,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué
Figure D10
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Depuis 2003-2004, on note une baisse du taux de condamnation pour infraction avec violence** chez les délinquants sous surveillance dans la collectivité.
- Les délinquants qui bénéficient d'une forme discrétionnaire de liberté (liberté conditionnelle totale ou semi-liberté) sont moins susceptibles que les libérés d'office d'être reconnus coupables d'une infraction accompagnée de violence pendant leur période de surveillance.
Nota :
*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes. Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
La ligne reliant 2011-2012 à 2012-2013 est en pointillé pour signaler que le chiffre indiqué est en deçà du nombre réel de condamnations parce que, en raison de délais dans le processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.
Année | Nombre de condamnations pour infraction avec violence | Taux pour 1 000 délinquants sous surveillance* | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Semi- liberté | Liberté cond. totale | Liberté d'office | Total | Semi- liberté | Liberté cond. totale | Liberté d'office | |
2003-2004 | 19 | 25 | 213 | 257 | 15 | 6 | 72 |
2004-2005 | 32 | 36 | 200 | 268 | 26 | 9 | 67 |
2005-2006 | 16 | 28 | 178 | 222 | 12 | 7 | 58 |
2006-2007 | 25 | 21 | 213 | 259 | 19 | 6 | 67 |
2007-2008 | 18 | 22 | 211 | 251 | 14 | 6 | 67 |
2008-2009 | 22 | 17 | 150 | 189 | 18 | 4 | 45 |
2009-2010 | 17 | 15 | 148 | 180 | 13 | 4 | 46 |
2010-2011 | 10 | 18 | 120 | 148 | 8 | 5 | 37 |
2011-2012 | 7 | 9 | 112 | 128 | 5 | 3 | 32 |
2012-2013** | 4 | 6 | 92 | 102 | 3 | 2 | 26 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.
**Les chiffres indiqués sont en deçà des nombres réels de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes. Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.
Les données de la semi-libreté st de la liberté conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine déterminée et indéterminée.
Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir a augmenté au cours des trois dernières années
Figure D11
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de délinquants ayant obtenu des permissions de sortir avec ou sans escorte a augmenté au cours des trois dernières années.
- De 2003-2004, le nombre de délinquants qui ont obtenu un placement à l'extérieur à diminué de 21,6 %, passant de 496 en 2003-2004 à 389 en 2012-2013.
- Le taux de réussite est de plus de 99 % pour les placements à l'extérieur et pour les permissions de sortir avec ou sans escorte.
Nota :
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée.
Année | Permissions de sortir | Placements à l'extérieur | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Avec escorte | Sans escorte | |||||
Nbre de délinquants | Nbre de permis | Nbre de délinquants | Nbre de permis | Nbre de délinquants | Nbre de permis | |
2003-2004 | 2,691 | 38,112 | 715 | 4,133 | 496 | 1,052 |
2004-2005 | 2,519 | 35,277 | 526 | 3,600 | 332 | 765 |
2005-2006 | 2,571 | 37,141 | 505 | 3,058 | 355 | 997 |
2006-2007 | 2,532 | 39,793 | 502 | 4,169 | 339 | 726 |
2007-2008 | 2,518 | 41,631 | 469 | 3,804 | 301 | 615 |
2008-2009 | 2,337 | 36,394 | 436 | 3,805 | 239 | 654 |
2009-2010 | 2,218 | 35,887 | 391 | 3,351 | 249 | 1,049 |
2010-2011 | 2,295 | 40,227 | 354 | 3,116 | 321 | 1,302 |
2011-2012 | 2,696 | 44,473 | 419 | 3,870 | 405 | 814 |
2012-2013 | 2,742 | 48,006 | 434 | 3,702 | 389 | 670 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Étant donné qu'un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée, le nombre total de permis de sortie et de placements à l'extérieur obtenus pendant cette période est également indiqué.
Section E. Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
Le nombre d'examens initiaux des cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération a augmenté en 2012-2013
Figure E1
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Depuis 1998-1999, le nombre d'examens initiaux de cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération a fluctué.
- Sur les 3 839 examens initiaux de cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération qui ont été effectués depuis 1998-1999, 92,8 % ont abouti à une ordonnance de maintien en incarcération.
- En 2012-2013, 98,3 % de ces examens ont abouti à un maintien en incarcération. Il s'agit du taux le plus élevé des 15 dernières années.
- Depuis 1998-1999, 98,6 % de tous les renvois en vue du maintien en incarcération visaient des hommes. Pour cette même période, 53 délinquantes ont fait l'objet d'un renvoi en vue du maintien en incarcération, et 47 d'entre elles ont été incarcérées.
- En 2012-2013, les délinquants autochtones représentaient 23,3 % des délinquants en détention purgeant une peine d'une durée déterminée alors qu'ils représentaient 39,4 % des délinquants ayant fait l'objet d'un renvoi en vue d'un éventuel maintien en incarcération et 37,7 % des délinquants maintenus en incarcération.
Nota :
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.
Année | Résultats des examens initiaux de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération | Total | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maintien en incarcération | Libération d'office | Total | |||||||||
Aut, | Non- Aut, | Total | % | Aut, | Non- Aut, | Total | % | Aut, | Non- Aut, | ||
1998-1999 | 77 | 157 | 234 | 91,4 | 3 | 19 | 22 | 8,6 | 80 | 176 | 256 |
1999-2000 | 83 | 125 | 208 | 93,7 | 3 | 11 | 14 | 6,3 | 86 | 136 | 222 |
2000-2001 | 69 | 146 | 215 | 93,9 | 6 | 8 | 14 | 6,1 | 75 | 154 | 229 |
2001-2002 | 73 | 184 | 257 | 93,8 | 2 | 13 | 15 | 5,5 | 77 | 197 | 274 |
2002-2003 | 80 | 165 | 245 | 86,3 | 14 | 25 | 39 | 13,7 | 94 | 190 | 284 |
2003-2004 | 72 | 207 | 279 | 92,1 | 8 | 16 | 24 | 7,9 | 80 | 223 | 303 |
2004-2005 | 70 | 155 | 225 | 91,1 | 6 | 16 | 22 | 8,9 | 76 | 171 | 247 |
2005-2006 | 75 | 158 | 233 | 89,3 | 11 | 17 | 28 | 10,7 | 86 | 175 | 261 |
2006-2007 | 64 | 158 | 222 | 88,8 | 4 | 24 | 28 | 11,2 | 68 | 182 | 250 |
2007-2008 | 85 | 162 | 247 | 93,2 | 7 | 11 | 18 | 6,8 | 92 | 173 | 265 |
2008-2009 | 103 | 153 | 256 | 95,9 | 5 | 6 | 11 | 4,1 | 108 | 159 | 267 |
2009-2010 | 96 | 165 | 261 | 93,9 | 2 | 15 | 17 | 6,1 | 98 | 180 | 278 |
2010-2011 | 111 | 128 | 239 | 94,5 | 4 | 10 | 14 | 5,5 | 115 | 138 | 253 |
2011-2012 | 88 | 119 | 207 | 96,7 | 3 | 4 | 7 | 3,3 | 91 | 123 | 214 |
2012-2013 | 89 | 143 | 232 | 98,3 | 4 | 0 | 4 | 1,7 | 93 | 143 | 236 |
Total | 1 235 | 2 325 | 3 560 | 92,8 | 82 | 195 | 277 | 7,2 | 1 319 | 2 520 | 3 839 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.
À l'issue de 78 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée
Figure E2
Source : Service correctionnel du Canada.
-
Depuis la première audience de révision judiciaire en 1987, 198 décisions ont été rendues par les tribunaux.
Dans 78,3 % des cas, la décision a été de réduire la période que le délinquant doit passer en détention avant d'être admissible à la libération conditionnelle.
Des 827 délinquants admissibles à une révision judiciaire, 304 ont purgé au moins 15 ans de leur peine alors que 523 n'en ont pas purgé autant.
Cent cinquante-et-un (151) des 155 délinquants dont la date d'admissibilité à la libération conditionnelle a été devancée ont atteint leur date d'admissibilité à la semi-liberté. Parmi ces délinquants, 138 sont en liberté conditionnelle, et 91 sont activement surveillés dans la collectivité*.
Toute proportion gardée, les délinquants condamnés pour meurtre au deuxième degré (87,0 %) ont été plus nombreux que les auteurs de meurtres au premier degré (77,1 %) à obtenir une réduction de la période d'inadmissibilité à la libération conditionnelle.
Nota :
*Des 47 délinquants qui ne sont plus sous surveillance active, 20 sont incarcérés, 21 sont décédés, deux sont en détention temporaire, et quatre ont été déportés.
La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu'il doit purger en établissement avant d'être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s'appliquent aux délinquants condamnés à l'emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu'ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine.
Province ou territoire où a eu lieu la révision judiciaire | Réduction par le tribunal de la période d'inadmissibilité | Réduction refusée par le tribunal | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | |
Territoires du Nord-Ouest | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nunavut | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Yukon | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouvelle-Écosse | 1 | 1 | 1 | 0 | 2 | 1 |
Nouveau-Brunswick | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Québec | 62 | 15 | 5 | 2 | 67 | 17 |
Ontario | 21 | 0 | 18 | 1 | 39 | 1 |
Manitoba | 7 | 3 | 1 | 0 | 8 | 3 |
Saskatchewan | 6 | 0 | 3 | 0 | 9 | 0 |
Alberta | 19 | 0 | 6 | 0 | 25 | 0 |
Colombie-Britannique | 18 | 1 | 6 | 0 | 24 | 1 |
Total partiel | 135 | 20 | 40 | 3 | 175 | 23 |
Total | 155 | 43 | 198 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Ces chiffres représentent les nombres totaux de décisions au 14 avril 2013.
La révision judiciaire a lieu dans la province où le délinquant a été condamné.
Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux
Figure E3
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 14 avril 2013, 636 délinquants ont été désignés comme délinquants dangereux (DD) depuis 1978. 73,9 % d'entre eux ont présentement à leur dossier au moins une condamnation pour infraction sexuelle.
- Cinq cent trente huit (538) DD sont actuellement sous surveillance active et 94,2% purgés des peines d'une durée indéterminée.
- Cinq cent douze (512) des 538 DD sous surveillance active étaient incarcérés (soit 3,5 % de l'ensemble de la population carcérale fédérale), un a été déporté, un s'est évadé, et 24 font l'objet de surveillance au sein de la collectivité.
- Présentement il y a quatre délinquantes qui est désignée à titre de délinquante dangereuse.
- Les délinquants autochtones représentent 29,4 % des DD et 20,5 % de l'ensemble de la population carcérale fédérale.
Nota :
*Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Six délinquants ayant été déclarés dangereux n'ont aucune date de désignation inscrite à leur dossier et ne sont donc pas représentés dans le graphique. Par contre, ils font partie du nombre total de délinquants qui ont reçu cette désignation.
Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.
Les dispositions relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, en remplacement des dispositions concernant les repris de justice et les délinquants sexuels dangereux. Un délinquant dangereux est une personne à qui on impose une peine d'une durée indéterminée parce qu'elle a commis un crime particulièrement violent ou qu'elle commet à répétition des actes violents et graves, si l'on juge qu'il y a peu de chance pour qu'à l'avenir ce comportement soit inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (voir l'article 752 du Code criminel). Jusqu'en août 1997, il était possible d'infliger une peine d'une durée déterminée aux criminels déclarés délinquants dangereux. Il y a encore 25 délinquants sexuels dangereux et neuf repris de justice sous la responsabilité des autorités fédérales.
Province ou territoire où a eu lieu la déclaration | Toutes les déclaration(depuis 1978) | Délinquants dangereux purgeant encore une peine | ||
---|---|---|---|---|
Peine d'une durée indéterminée | Peine d'une durée déterminée | Total | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | 11 | 8 | 0 | 8 |
Nouvelle-Écosse | 17 | 14 | 0 | 14 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouveau-Brunswick | 8 | 7 | 0 | 7 |
Québec | 73 | 63 | 5 | 68 |
Ontario | 262 | 205 | 13 | 218 |
Manitoba | 18 | 16 | 1 | 17 |
Saskatchewan | 61 | 47 | 7 | 54 |
Alberta | 53 | 43 | 2 | 45 |
Colombie-Britannique | 122 | 94 | 2 | 96 |
Yukon | 2 | 1 | 1 | 2 |
Territoires du Nord-Ouest | 8 | 8 | 0 | 8 |
Nunavut | 1 | 1 | 0 | 1 |
Total | 636 | 507 | 31 | 538 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
Les nombres ont été relevés le 14 avril 2013.
Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont néanmoins compris dans le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.
La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans
Figure E4
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au 14 avril 2013, les tribunaux avaient rendu 832 ordonnances de surveillance de longue durée, dont 70,4 % imposaient une période de dix ans.
- Actuellement, 722 délinquants sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (délinquants à contrôler) et, de ce nombre, 482 (66,8 %) purgent une peine pour des infractions dont au moins une est de nature sexuelle.
- Il y a douze femmes parmi les délinquants à contrôler.
- En ce moment, 370 délinquants font l'objet d'une surveillance en vertu d'une ordonnance de surveillance de longue durée. Ce nombre comprend 337 délinquants faisant l'objet d'une surveillance dans la collectivité, 24 délinquants en détention temporaire, cinq délinquants déportés et quatre délinquants illégalement en liberté.
Nota :
Les dispositions ayant trait aux ordonnances de surveillance de longue durée sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997. Elles autorisent le tribunal à imposer une peine de deux ans ou plus pour l'infraction sous-jacente et à ordonner que le délinquant soit surveillé dans la communauté pendant une période additionnelle pouvant aller jusqu' à dix ans.
Au total, 40 délinquants sont décédés et 67 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée
Province ou territoire où a été rendue l'ordonnance | Durée de la période de surveillance ordonnée (années) | Situation actuelle | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | Total | En détention | Sous* surveillance | Période de OSLD | OSLD** interrompue | Total | |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 6 | 6 | 1 | 1 | 3 | 1 | 5 |
Nouvelle-Écosse | 0 | 0 | 0 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 12 | 16 | 2 | 0 | 9 | 1 | 13 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouveau-Brunswick | 0 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 6 | 9 | 2 | 1 | 5 | 0 | 8 |
Québec | 1 | 3 | 2 | 47 | 10 | 27 | 9 | 0 | 166 | 265 | 90 | 15 | 119 | 5 | 229 |
Ontario | 0 | 0 | 4 | 11 | 7 | 16 | 18 | 0 | 176 | 232 | 62 | 18 | 107 | 17 | 204 |
Manitoba | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 | 2 | 1 | 0 | 28 | 33 | 8 | 2 | 17 | 2 | 29 |
Saskatchewan | 1 | 0 | 1 | 11 | 9 | 5 | 8 | 1 | 37 | 73 | 40 | 4 | 18 | 2 | 64 |
Alberta | 0 | 0 | 0 | 7 | 1 | 0 | 1 | 0 | 52 | 61 | 21 | 1 | 27 | 2 | 51 |
Colombie-Britannique | 0 | 0 | 1 | 10 | 4 | 5 | 6 | 0 | 89 | 115 | 32 | 10 | 53 | 4 | 99 |
Yukon | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 | 0 | 0 | 8 | 11 | 3 | 2 | 6 | 0 | 11 |
Territoires du Nord-Ouest | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 3 | 0 | 0 | 3 | 0 | 3 |
Nunavut | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 1 | 0 | 3 | 6 | 2 | 1 | 3 | 1 | 6 |
Total | 2 | 4 | 8 | 97 | 32 | 57 | 45 | 1 | 586 | 832 | 263 | 54 | 370 | 35 | 722 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Nota :
*Cette catégorie comprend les délinquants qui sont actuellement sous surveillance après avoir été mis en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office.
**Cette catégorie comprend les délinquants déclarés coupables d'une nouvelle infraction qu'ils ont commise pendant qu'ils étaient sous surveillance en vertu d'une OSLD. Dans de tels cas, l'exécution de l'OSLD est interrompue le temps que le délinquant purge la nouvelle peine jusqu'à la date d'expiration du mandat. Elle reprend ensuite, là où elle avait cessé.
Les nombres ont été relevés le 14 avril 2013.
Au total, 40 délinquants sont décédés et 67 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée
Le nombre de demandes de suspension du casier reçues a augmenté
Figure E5
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Le nombre de demandes de suspension du casier a augmenté; il est passé de 1 039 en 2011-2012 à 19 523 en 2012-2013. De ces 19 523 demandes, 57,8 % ont été acceptées.
- Quelque 3,8 millions de Canadiens ont un casier judiciaire**, mais moins de 11 % des personnes condamnées ont obtenu la suspension de leur casier. Depuis la mise en oeuvre du processus de pardon en 1970, 463 242 suspensions du casier ont été octroyées ou délivrées.
Nota :
*Désigne les demandes de suspension du casier reçues entre le 13 et le 31 mars 2012.
Le nombre de demandes de suspension du casier reçues et acceptées en 2012-2013 devrait être interprété avec prudence puisque le programme de suspension du casier, anciennement le programme de pardon, a subi des modifications significatives entre 2010-2011 et 2012-2013.
**Source : Section des archives criminelles de la Gendarmerie royale du Canada, 2009.
Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d'augmenter à cinq ans la période d'inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d'infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d'ordre sexuel à l'égard d'une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même pour les personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l'objet d'une poursuite par voie de mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.
Demandes traitées | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012* | 2012-2013** |
---|---|---|---|---|---|
Demandes reçues | 1 039 | 19 523 | |||
Demandes acceptées | 793 | 11 291 | |||
Pourcentage de demandes acceptées | 76,3 | 57,8 | |||
Type de décisions relatives à la suspension du casier | |||||
Délivrée | 6 030 | ||||
Refusée | 208 | ||||
Nombre total de demandes de suspension du casier acceptées et refusées | 6 238 | ||||
Pourcentage de demandes acceptées | 96,7 | ||||
Type de décisions relatives au pardon | |||||
Octroi | 30 317 | 16 250 | 9 393 | 3 270 | 612 |
Délivrance | 9 311 | 7 889 | 2 693 | 0 | 0 |
Refus | 800 | 437 | 293 | 276 | 130 |
Nbre total d'octrois de délivrances et de refus | 40 428 | 24 576 | 12 379 | 3 546 | 742 |
Pourcentage d'octroi et de délivrance | 98,0 | 98,2 | 97,6 | 92,2 | 82,5 |
Nbre total de révocations et d'annulations | |||||
Révocation*** | 123 | 194 | 71 | 1 132 | 991 |
Annulation | 584 | 727 | 1 055 | 907 | 706 |
Nbre total de révocations et d'annulations | 707 | 921 | 1 126 | 2 039 | 1 697 |
Nbre cumulatif d'octrois et de délivrances**** | 417 105 | 441 244 | 453 330 | 456 600 | 463 242 |
Nbre cumulatif de révocations et d'annulations**** | 15 292 | 16 213 | 17 339 | 19 378 | 21 075 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
* Désigne les demandes de suspension du casier reçues entre le 13 et le 31 mars 2012.
** Désigne les demandes de pardon reçues jusqu'au 12 mars 2012 inclusivement.
Le nombre de demandes de suspension du casier reçues et acceptées en 2012-2013 devrait être interprété avec prudence puisque le programme de suspension du casier, anciennement le programme de pardon, a subi des modifications significatives entre 2010-2011 et 2012-2013. Le taux de demandes de pardon octroyées ou délivrées en 2012-2013 devrait être interprété avec prudence. Le programme de suspension du casier, qui était auparavant le programme de pardon, a subi des modifications significatives entre 2010-2011 et 2012-2013.
*** Les révocations varient en fonction de la réaffectation des ressources en vue de traiter les arriérés.
**** Les données cumulatives remontent à la création du processus de pardon en vertu de la Loi sur le casier judiciaire, en 1970.
Le 29 juin 2010, le projet de loi C-23A a modifié la Loi sur le casier judiciaire en augmentant la période d'inadmissibilité pour certaines demandes de pardon. De plus, le projet de loi a entraîné d'importants changements au fonctionnement des programmes. Le processus a été modifié pour comprendre des demandes de renseignements supplémentaires et des nouvelles enquêtes, plus exhaustives, par le personnel dans le cas de certaines demandes, et le temps d'examen requis par les membres de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a été augmenté. De nouveaux concepts liés à la possibilité de déconsidérer l'administration de la justice font partie du texte législatif. Le temps requis pour le traitement des demandes a augmenté en raison de ces changements.
Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d'augmenter à cinq ans la période d'inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d'infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d'ordre sexuel à l'égard d'une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même pour les personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l'objet d'une poursuite par voie de mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.
Section F. Victimes d'un crime
Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté
Figure F1
Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999, 2004 et 2009.
- Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels était plus élevé en 2009 qu'en 1999.
- Depuis 1999, les taux de victimisation liée à des voies de fait sont demeurés stables.
Nota :
*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
Les taux sont fondés sur une population de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus et vivant dans l'une des dix provinces canadiennes.
Type d'incident | Année | ||
---|---|---|---|
1999 | 2004 | 2009 | |
Vol de biens personnels | 75 | 93 | 108 |
Agression sexuelle | 21 | 21 | 24 |
Vol qualifié | 9 | 11 | 13 |
Voies de fait* | 81 | 75 | 80 |
Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999, 2004 et 2009.
Nota :
*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.
Les taux sont fondés sur une population de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus et vivant dans l'une des dix provinces canadiennes.
La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans
Figure F2
Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Plus de la moitié (52,6 %) des victimes de crimes de violence déclarés en 2011 avaient moins de 30 ans, alors que 36,9 % de la population canadienne a moins de 30 ans*.
- Dans le groupe des 15 à 44 ans, les personnes du sexe féminin étaient plus susceptibles d'être victimes de crimes de violence que les personnes du sexe masculin.
- Les Canadiens âgés (65 ans ou plus), qui forment 14,1 % de la population générale*, représentent 2,5 % des victimes de crimes de violence.
Nota :
*Estimations au 1er juillet 2010.
Par crime avec violence, on entend notamment les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, les enlèvements, les vols qualifiés et les infractions aux règlements de la circulation causant des lésions corporelles et la mort.
Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. Ces données excluent 3 285 cas pour lesquels on ne connaissait pas l'âge, 748 cas pour lesquels on ne connaissait pas le sexe et 1 161 pour lesquels on ne disposait ni de l'une ni de l'autre de ces informations. Les données représentent 99 % de la couverture nationale.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Âge de la victime | Sexe masculin | Sexe féminin | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
De 0 à 4 ans | 1 799 | 1,0 | 2 014 | 1,0 | 3 813 | 1,0 |
De 5 à 9 ans | 3 810 | 2,1 | 3 634 | 1,9 | 7 444 | 2,0 |
De 10 à 14 ans | 12 966 | 7,2 | 12 683 | 6,6 | 25 649 | 6,9 |
De 15 à 19 ans | 27 126 | 15,0 | 29 763 | 15,5 | 56 889 | 15,2 |
De 20 à 24 ans | 25 539 | 14,1 | 30 564 | 15,9 | 59 103 | 15,0 |
De 25 à 29 ans | 21 707 | 12,0 | 24 641 | 12,8 | 46 348 | 12,4 |
De 30 à 34 ans | 17 380 | 9,6 | 20 323 | 10,6 | 37 703 | 10,1 |
De 35 à 39 ans | 15 136 | 8,4 | 17 902 | 9,3 | 33 038 | 8,9 |
De 40 à 44 ans | 14 930 | 8,3 | 16 199 | 8,4 | 31 129 | 8,3 |
De 45 à 49 ans | 14 207 | 7,9 | 13 552 | 7,0 | 27 759 | 7,4 |
De 50 à 54 ans | 10 685 | 5,9 | 8 964 | 4,7 | 19 649 | 5,3 |
De 55 à 59 ans | 6 591 | 3,6 | 4 999 | 2,6 | 11 590 | 3,1 |
De 60 à 64 ans | 4 042 | 2,2 | 2 805 | 1,5 | 6 847 | 1,8 |
De 65 à 69 ans | 2 223 | 1,2 | 1 455 | 0,8 | 3 678 | 1,0 |
De 70 à 74 ans | 1 156 | 0,6 | 1 006 | 0,5 | 2 162 | 0,6 |
75 ans ou plus | 1 602 | 0,9 | 1 724 | 0,9 | 3 326 | 0,9 |
Total | 180 899 | 100,0 | 192 228 | 100,0 | 373 127 | 100,0 |
Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. Ces données excluent 3 285 cas pour lesquels on ne connaissait pas l'âge, 748 cas pour lesquels on ne connaissait pas le sexe et 1 161 pour lesquels on ne disposait ni de l'une ni de l'autre de ces informations. Les données représentent 99 % de la couverture nationale.
Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La plupart des victimes qui reçoivent des services sont victimes d'actes de violence
Figure F3
Source : Les services d'aide aux victimes au Canada, 2009-2010; Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
- Le 27 mai 2010, jour du profil instantané de l'Enquête sur les services aux victimes, 9 462 victimes ont reçu une aide officielle d'un bureau des services aux victimes. Cela représente une diminution de 3,5 % par rapport aux 9 808 victimes aidées le 28 mai 2008. Dans les 9 071 cas où le crime était connu, la majorité d'entre eux (81 %) étaient des victimes d'un crime violent.
- Des 8 784 cas pour lesquels le sexe de la victime a été précisé, 75,2 % étaient des femmes et 24,8 % étaient des hommes.
- Des 6 411 femmes qui ont reçu une aide officielle où le type de crime était connu, 85,7 % étaient des victimes d'un crime violent. En tout, 1 922 femmes (30,0 %) étaient des victimes d'agression sexuelle. Des 2 095 hommes qui ont reçu une aide officielle où le type de crime était connu, 68,9 % étaient des victimes de crime violent.
- Selon les données obtenues par le truchement de l'Enquête sur les services aux victimes de 2009-2010, 911 fournisseurs de services ont indiqué qu'ils avaient aidé près de 410 000 victimes d'actes criminels entre le 1er avril 2009 et le 31 mars 2010. Selon les participants à l'enquête, trois fois plus de femmes que d'hommes ont obtenu de l'aide auprès d'un fournisseur de services.
Nota :
Par « services aux victimes » on entend des organismes qui offrent des services directs aux victimes principales ou secondaires d'actes criminels, et dont le financement est assuré, en totalité ou en partie, par un ministère chargé des affaires juridiques. En 2009-2010, certains répondants du Nouveau-Brunswick n'ont pas été en mesure de fournir des données sur le nombre de clients servis le jour du profil instantané, et ils ont plutôt fourni des données sur leurs dossiers actifs ce jour-là.
Genre de crime | Sexe de la victime | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Sexe inconnu | Total | |||||
Snapshot on May 28, 2008 | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % |
Homicide | 156 | 2,8 | 61 | 3,2 | 9 | 1,4 | 226 | 2,8 |
Autres infractions causant la mort | 63 | 1,1 | 51 | 2,7 | 1 | 0,2 | 115 | 1,4 |
Agression sexuelle | 1 632 | 29,1 | 298 | 15,7 | 95 | 5,1 | 2 025 | 24,9 |
Autres infractions avec violence | 3 029 | 54,0 | 853 | 45,0 | 330 | 52,3 | 4 212 | 51,8 |
Autres infractions criminelles* | 396 | 7,1 | 429 | 22,6 | 118 | 18,7 | 943 | 11,6 |
Autres incidents** | 330 | 5,9 | 205 | 10,8 | 78 | 12,4 | 613 | 7,5 |
Total sans inconnu | 5 606 | 100,0 | 1 897 | 100,0 | 631 | 100,0 | 8 134 | 100,0 |
Genre de crime inconnu | 335 | — | 104 | — | 1 235 | — | 1 674 | — |
Total | 5 941 | 2 001 | 1 866 | 9 808 | ||||
Snapshot on May 27, 2010 | ||||||||
Homicide | 154 | 2,4 | 70 | 3,3 | 3 | 0,5 | 227 | 2,5 |
Autres infractions causant la mort | 95 | 1,5 | 77 | 3,7 | 8 | 1,4 | 180 | 2,0 |
Agression sexuelle | 1 922 | 30,0 | 379 | 18,1 | 160 | 28,3 | 2 461 | 27,1 |
Autres infractions avec violence | 3 323 | 51,8 | 917 | 43,8 | 262 | 46,4 | 4 502 | 49,6 |
Autres infractions criminelles* | 496 | 7,7 | 357 | 17,0 | 73 | 12,9 | 926 | 10,2 |
Autres incidents** | 421 | 6,6 | 295 | 14,1 | 59 | 10,4 | 775 | 8,5 |
Total sans inconnu | 6 411 | 100,0 | 2 095 | 100,0 | 565 | 100,0 | 9 071 | 100,0 |
Genre de crime inconnu | 197 | — | 81 | — | 113 | — | 391 | — |
Total | 6 608 | 2 176 | 678 | 9 462 |
Source : Les services d'aide aux victimes au Canada, 2007-2008; Les services d'aide aux victimes au Canada, 2009-2010; Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.
Nota :
*Les autres infractions criminelles comprennent la fraude, les infractions contre les biens, les infractions au code de la route et d'autres infractions au Code criminel.
**Les autres incidents comprennent les incidents de nature non criminelle et ceux qui font toujours l'objet d'une enquête visant à déterminer s'il s'agit d'infractions criminelles.
Par « services aux victimes » on entend des organismes qui offrent des services directs aux victimes principales ou secondaires d'actes criminels, et dont le financement est assuré, en totalité ou en partie, par un ministère chargé des affaires juridiques. En 2009-2010, certains répondants du Nouveau-Brunswick n'ont pas été en mesure de fournir des données sur le nombre de clients servis le jour du profil instantané, et ils ont plutôt fourni des données sur leurs dossiers actifs ce jour-là.
Le nombre de victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada a augmenté
Figure F4
Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada.
- Combinés ensemble, il y a eu depuis 2007 une augmentation de 52,3 % dans le nombre de victimes enregistrées auprès du Service correctionnel du Canada et de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, de 4 979 à 7 585.
- Des victimes sont inscrites pour 17,6 % (4 083) des 23 244 délinquants sous responsabilité fédérale en 2012- 2013.
- Depuis 2006-2007, le nombre d'avis communiqué** aux victimes enregistrées a plus que triplé. En 2012-2013, le Service correctionnel du Canada a fourni 51 344 avis aux victimes enregistrées.
Nota :
*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
**Un avis est la communication avec une victime inscrite, par téléphone ou par messagerie, afin de lui fournir des renseignements pouvant être divulgués en vertu de l'article 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les données sont rapportées à compter de la date de blocage des données à la mi-avril de chaque année.
Année | Nombre de délinquants dont les victimes sont inscrites | Nombre de victimes inscrites* | Nombre d'avis** communiqués aux victimes inscrites |
---|---|---|---|
2006-2007 | 3 147 | 4 979 | 13 829 |
2007-2008 | 3 295 | 5 294 | 16 281 |
2008-2009 | 3 412 | 5 816 | 28 069 |
2009-2010 | 3 654 | 6 366 | 37 471 |
2010-2011 | 3 874 | 6 940 | 41 987 |
2011-2012 | 3 989 | 7 322 | 46 787 |
2012-2013 | 4 083 | 7 585 | 51 344 |
Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada
Nota :
*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
**Un avis est la communication avec une victime inscrite, par téléphone ou par messagerie, afin de lui fournir des renseignements pouvant être divulgués en vertu de l'article 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.
Les données sont rapportées à compter de la date de blocage des données à la mi-avril de chaque année.
Les infractions ayant causé la mort représentent le type le plus fréquent d'infraction qui cause un préjudice aux victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada
Figure F5
Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada
- Parmi les 7 585 victimes inscrites*, plus de la moitié (4 292) étaient des victimes d'une infraction ayant causé la mort.
- Les victimes d'agressions sexuelles (2 169) représentaient 28,6 % des victimes inscrites*.
- Les victimes de voie de fait (965) et celles d'une infraction accompagnée de violence ou de menaces (710) représentaient respectivement 12,7 % et 9,4 % des victimes inscrites.
Nota :
*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
**Certaines victimes ont subi un préjudice à la suite de plus d'une infraction; par conséquent, le nombre d'infractions faisant des victimes est supérieur au nombre réel de victimes inscrites. Les pourcentages représentent le nombre de victimes inscrites qui ont subi un préjudice à la suite de cette infraction.
Type d'infraction** qui a nui à la victime* | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
# | % | # | % | # | % | # | % | |
Infractions ayant causé la mort | 2 936 | 46,1 | 3 804 | 54,8 | 4 056 | 55,4 | 4 292 | 56,6 |
Infractions sexuelles | 1 579 | 24,8 | 2 098 | 30,2 | 2 114 | 28,9 | 2 169 | 28,6 |
Voies de fait | 879 | 13,8 | 998 | 14,4 | 998 | 13,6 | 965 | 12,7 |
Infractions avec violence ou des menaces | 525 | 8,2 | 680 | 9,8 | 707 | 9,7 | 710 | 9,4 |
Infractions contre les biens | 417 | 6,6 | 509 | 7,3 | 534 | 7,3 | 551 | 7,3 |
Privation de liberté | 215 | 3,4 | 251 | 2,6 | 272 | 3,7 | 281 | 3,7 |
Tente de provoquer la mort | 182 | 2,9 | 233 | 3,4 | 241 | 3,3 | 246 | 3,2 |
Infractions de conduite | 100 | 1,6 | 123 | 1,8 | 125 | 1,7 | 152 | 2,0 |
Autres infractions | 217 | 3,4 | 396 | 5,7 | 452 | 6,2 | 441 | 5,8 |
Infractions non enregistrées | 192 | 3,0 | 55 | 0,8 | 6 | 0,1 | 4 | 0,1 |
Nombre total de victimes* | 3 654 | 3 874 | 3 989 | 4 083 |
Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada
Nota :
*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
**Certaines victimes ont subi un préjudice à la suite de plus d'une infraction; par conséquent, le nombre d'infractions faisant des victimes est supérieur au nombre réel de victimes inscrites. Les pourcentages représentent le nombre de victimes inscrites qui ont subi un préjudice à la suite de cette infraction.
Les renseignements sur autorisations de déplacement constituent le type le plus fréquent d'information dans le notifications aux victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada
Figure F6
Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada
- En 2012-2013, autorisations de déplacement (16,4 %), les dates (13,5 %) et le lieu (13,0 %) de la mise en liberté étaient les éléments d'information sur les délinquants les plus souvent communiqués dans les notifications aux victimes inscrites*.
- Parmi les autres éléments d'information couramment fournis aux victimes inscrites* dans les notifications en 2012-2013, il y a le but de la permission de sortir (8,7 %), les décisions sur la mise en liberté (8,4 %) et le lieu de l'établissement (8,3 %).
- Le nombre d'éléments d'information fournis aux victimes inscrites* dans les notifications a presque triplé; il est passé de 50 161 en 2008-2009 à 175 123 en 2012-2013.
Nota :
La communication de renseignements a trait au type d'information visée à l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui a été divulguée à une victime inscrite dans une notification.
Depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6, le Service correctionnel du Canada communique maintenant des renseignements à certaines victimes qui ne sont pas inscrites. Le SCC doit communiquer des renseignements aux membres de la famille d'une victime assassinée lorsque le délinquant est encore admissible à une demande de révision judiciaire, y compris lorsque ce dernier ne présente pas une demande de révision judiciaire au cours de la période prescrite, ainsi que la date à laquelle le délinquant pourra de nouveau présenter une demande. Les notifications aux victimes non inscrites sont exclues des données.
*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu de l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
**Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6.
***Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 13 juin 2012, conformément au projet de loi C-10.
Year | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 |
---|---|---|---|---|---|
Renseignements sur la peine | 4 820 | 7 758 | 13 770 | 15 095 | 12 461 |
Emplacement de l'établissement | 4 291 | 5 616 | 6 993 | 6 859 | 14 448 |
En détention ou mis en liberté | 2 357 | 2 366 | 2 714 | 2 983 | 3 066 |
Dates prévues de l'audience | 103 | 65 | 1 264 | 1 110 | 6 859 |
Dates de la mise en liberté | 11 654 | 19 304 | 22 323 | 25 137 | 23 719 |
Endroit de la mise en liberté | 11 161 | 18 552 | 20 914 | 23 859 | 22 851 |
Conditions de la mise en liberté | 5 623 | 11 317 | 15 951 | 21 845 | 21 591 |
Décisions liées à la mise en liberté | 2 541 | 6 814 | 12 081 | 14 197 | 14 678 |
Autorisations de déplacement | 7 611 | 9 343 | 10 136 | 10 874 | 28 737 |
Révision judiciaire** | 0 | 0 | 0 | 1 173 | 339 |
But de la permission de sortir*** | 0 | 0 | 0 | 1 | 15 210 |
Renseignements sur les infractions disciplinaires*** | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 550 |
Concernant la participation aux programmes*** | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 614 |
TOTAL | 50 161 | 81 135 | 106 146 | 123 133 | 175 123 |
Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada
Nota :
La communication de renseignements a trait au type d'information visée à l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui a été divulguée à une victime inscrite dans une notification. Depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6, le Service correctionnel du Canada communique maintenant des renseignements à certaines victimes qui ne sont pas inscrites. Le SCC doit communiquer des renseignements aux membres de la famille d'une victime assassinée lorsque le délinquant est encore admissible à une demande de révision judiciaire, y compris lorsque ce dernier ne présente pas une demande de révision judiciaire au cours de la période prescrite, ainsi que la date à laquelle le délinquant pourra de nouveau présenter une demande. Les notifications aux victimes non inscrites sont exclues des données.
*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu de l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.
**Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6.
***Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 13 juin 2012, conformément au projet de loi C-10.
Les contacts de la Commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes a augmenté
Figure F7
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2012-2013, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a eu 22 475 contacts* avec des victimes**, une augmentation de 4,8 % (1 026 contacts de plus) par rapport à 2011‑2012. Depuis 1998‑1999, il y a eu une augmentation de 127 % du nombre de contacts effectués par la CLCC avec des victimes.
- La plupart des contacts sont survenus avec des victimes d'actes de violence, comme une agression sexuelle, ou encore avec des membres de la famille de victimes de meurtre.
- La plupart des victimes qui ont participé à l'enquête en 2003 et en 2009 se sont dites satisfaites de la qualité de l'information fournie par le personnel de la CLCC et de la rapidité avec laquelle elle leur a été fournie.
- En 2012-2013, les victimes ont fait 254 déclarations à 140 audiences.
Nota :
*Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, télécopieur ou par téléphone.
**Entré en vigueur le 13 juin 2012, le projet de loi C‑10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés) a entraîné des modifications aux catégories de victimes définies à l'article 2 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Une victime réelle est une personne qui a survécue à un crime selon le paragraphe 2(1) de la Loi. Si la personne est décédée, malade ou incapable, a) son époux ou la personne qui vit avec elle [2(1)a)], b) un parent ou une personne à sa charge [2(1)b)], c) la personne qui en est chargée [2(1)c)], d) la personne à laquelle les soins de ses personnes à charge sont confiés [2(1)d)] est considéré une victime. Si la personne a subi des dommages corporels ou moraux par suite des gestes du délinquant, que le délinquant soit, ou non, poursuivi ou reconnu coupable, et si la personne a porté plainte à la police ou au procureur de la Couronne, cette personne est considérée comme une victime selon les paragraphes 26(3) et 142(3) de la Loi.
Année | Nombre total de contacts* |
---|---|
1998-1999 | 9 883 |
1999-2000 | 11 177 |
2000-2001 | 12 718 |
2001-2002 | 14 013 |
2002-2003 | 14 270 |
2003-2004 | 15 263 |
2004-2005 | 15 479 |
2005-2006 | 16 711 |
2006-2007 | 21 434 |
2007-2008 | 20 457 |
2008-2009 | 20 039 |
2009-2010 | 22 181 |
2010-2011 | 22 483 |
2011-2012 | 21 449 |
2012-2013 | 22 475 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Nota :
*Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, télécopieur ou par téléphone.
Entré en vigueur le 13 juin 2012, le projet de loi C‑10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés) a entraîné des modifications aux catégories de vic-times définies à l'article 2 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Une victime réelle est une personne qui a survécue à un crime selon le paragraphe 2(1) de la Loi. Si la personne est décédée, malade ou incapable, a) son époux ou la personne qui vit avec elle [2(1)a)], b) un parent ou une personne à sa charge [2(1)b)], c) la personne qui en est chargée [2(1)c)], d) la personne à laquelle les soins de ses personnes à charge sont confiés [2(1)d)] est considéré une victime. Si la personne a subi des dommages corporels ou moraux par suite des gestes du délinquant, que le délinquant soit, ou non, poursuivi ou reconnu coupable, et si la personne a porté plainte à la police ou au procureur de la Couronne, cette personne est considérée comme une victime selon les paragraphes 26(3) et 142(3) de la Loi.
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