Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition

2013 2013 Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté - Version PDF (2 781 Ko)

ISSN: 1713-1081

Table des matières

Section A. Contexte – La criminalité et le système de justice pénale

Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1998

Figure A1

Le taux de crimes déclarés par la police a diminué depuis 1998

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.

**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Ces statistiques sur la criminalité sont basées sur les crimes qui sont signalés à la police. Vu que les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sont en deçà de la réalité. Voir à la figure F1 les taux calculés d'après les résultats d'une enquête sur la victimisation (l'Enquête sociale générale); il s'agit là d'une autre façon de mesurer la criminalité.

Tableau A1
Année Type d'infraction
Crimes de violence** Crimes contre les biens** Infractions au Code de la route Autres infractions au C. cr** En matière de drogue Infractions aux autres lois fédérales Total*
1998 1 345 5 696 469 1 051 235 119 8 915
1999 1 440 5 345 388 910 264 128 8 474
2000 1 494 5 189 370 924 287 113 8 376
2001 1 473 5 124 393 989 288 123 8 390
2002 1 441 5 080 379 991 296 128 8 315
2003 1 435 5 299 373 1 037 274 115 8 532
2004 1 404 5 123 379 1 072 306 107 8 391
2005 1 389 4 884 378 1 052 290 97 8 090
2006 1 386 4 808 376 1 049 295 87 8 002
2007 1 352 4 519 402 1 028 307 90 7 698
2008 1 331 4 249 436 1 036 307 99 7 459
2009 1 318 4 110 433 1 014 290 94 7 260
2010 1 287 3 824 419 1 026 320 96 6 971
2011 1 231 3 521 422 1 004 329 94 6 600
2012 1 190 3 414 404 984 314 103 6 409

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.

**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Les taux correspondent au nombre d'incidents signalés pour 100 000 habitants.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des taux ne soit pas égale au total.

Le taux de criminalité est plus élevé dans l'Ouest et est le plus élevé dans le Nord

Figure A2

Le taux de criminalité est plus élevé dans l'ouest et est le plus élevé dans le nord

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Les taux sont basés sur 100 000 habitants.

Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Tableau A2
Province/territoire Taux de criminalité*
2008 2009 2010 2011 2012
Terre-Neuve-et-Labrador 7 144 7 372 7 684 7 305 6 998
Île-du-Prince-Édouard 6 895 7 075 7 071 7 207 7 304
Nouvelle-Écosse 7 745 7 730 7 811 7 313 7 105
Nouveau-Brunswick 6 506 6 397 6 340 6 065 6 291
Québec 5 950 5 845 5 570 5 315 5 166
Ontario 5 457 5 281 5 039 4 760 4 570
Manitoba 10 632 11 254 10 522 9 724 9 587
Saskatchewan 14 553 14 432 14 406 14 235 13 615
Alberta 10 056 9 573 9 095 8 398 8 188
Colombie-Britannique 10 799 10 181 9 677 9 150 8 872
Yukon 24 215 25 350 23 045 22 546 22 695
Territoires du Nord-Ouest 47 979 45 771 50 886 51 459 51 634
Nunavut 37 230 39 853 41 687 40 201 41 701
Canada 7 697 7 459 7 260 6 973 6 604

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Les taux sont basés sur 100 000 habitants.

Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'Ouest

Figure A3

Le taux d'incarcération au Canada est relativement élevé par rapport à celui de la majorité des pays de l'Europe de l'ouest

Source : World Prison Population List (données tirées le 20 novembre 2013 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php).

Nota :

Dans cette figure, le taux d'incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants. Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Population List sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. En raison de variantes dans la disponibilité des données, les dates 2006 et 2008 indiquées au figure A3 renvoient à l'année de la publication de la liste, et non pas nécessairement à l'année où les données ont été obtenues. Pour 2012, les données ont été tirées le 20 novembre du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php. Ce site contient les données les plus récentes relatives aux populations carcérales. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information.

Tableau A3
  2000 2001 2002 2003 2004 20061* 20082* 20113* 20124* 20135*
États-Unis 699 700 701 714 723 738 756 743 730 716
Nouvelle-Zélande 149 145 155 168 168 186 185 199 194 192
Angleterre et pays de Galles 124 125 141 142 141 148 153 155 154 148
Écosse 115 120 129 132 136 139 152 155 151 147
Australie 108 110 115 117 120 126 129 133 129 130
Canada 116 116 116 108 107 107 116 117 114 118
Italie 94 95 100 98 96 104 92 110 109 106
Autriche 84 85 100 106 110 105 95 104 104 98
France 89 80 93 91 91 85 96 102 102 101
Allemagne 97 95 98 96 98 95 89 87 83 79
Suisse 79 90 68 81 81 83 76 79 76 82
Suède 64 65 73 75 81 82 74 78 70 67
Danemark 61 60 64 70 70 77 63 74 74 73
Norvège - 60 59 65 65 66 69 73 73 72
Finlande 52 50 70 71 66 75 64 59 59 58

Source : International Centre for Prison Studies: 1 World Prison Population List (septième édition), 2 World Prison Population List (huitième édition), 3 World Prison Population List (données tirées le 7 octobre 2011 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php). 4 World Prison Population List (données tirées le 15 octobre 2012 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php). 5 World Prison Population List (données tirées le 20 novembre 2013 du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php).

Nota :

*Les taux d'incarcération provenant de la World Prison Population List sont fondés sur les données disponibles les plus récentes au moment d'établir la liste. En raison de variantes dans la disponibilité des données, les dates 2006 et 2008 indiquées au tableau A3 renvoient à l'année de la publication de la liste, et non pas nécessairement à l'année où les données ont été obtenues. Pour 2013, les données ont été tirées le 20 novembre du site www.prisonstudies.org/info/worldbrief/index.php. Ce site contient les données les plus récentes relatives aux populations carcérales. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de l'information. Les taux sont basés sur 100 000 habitants.

-- Chiffres non disponibles.

Le taux d'adultes accusés a baissé

Figure A4

Le  taux d'adultes accusés a baissé depuis 2001

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.

**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.

Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

Tableau A4
Année Type d'infraction
Crimes de violence** Crimes contre les biens** Infractions au Code de la route Autres infractions au C. cr** En matière de drogue Infractions aux autres lois fédérales Total*
1998 563 677 374 430 168 24 2 236
1999 590 632 371 396 185 30 2 203
2000 615 591 349 411 198 26 2 190
2001 641 584 349 451 202 28 2 256
2002 617 569 336 460 199 29 2 211
2003 598 573 326 476 172 23 2 168
2004 584 573 314 490 187 30 2 180
2005 589 550 299 479 185 29 2 131
2006 593 533 300 498 198 27 2 149
2007 576 499 298 520 208 28 2 128
2008 574 485 306 538 207 31 2 142
2009 582 488 309 530 200 33 2 143
2010 573 470 293 542 210 32 2 120
2011 544 438 270 524 212 34 2 022
2012 534 430 265 526 200 36 1 990

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de l'ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada.

**Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données du rapport de cette année ne sont pas comparables à celles des versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Les taux se fondent sur une population de 100 000 personnes âgées de 18 ans et plus.

En raison de l'arrondissement, il est possible que la somme des taux ne corresponde pas au total.

Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.

Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

Les causes relatives à l'administration de la justice représentent 22 % de toutes les affaires présentées devant les tribunaux pour adultes

Figure A5

Les causes relatives à l'administration de la justice représentent 21 % de toutes les affaires* présentées devant les tribunaux pour adultes

Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Cas complétés devant un tribunal de juridiction criminelle pour adultes.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'un cas comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera le cas. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction.

Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour. Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Tableau A5
Type d'accusation Accusations portées en vertu du Code criminel et des autres lois fédérales
  2009-2010   2010-2011   2011-2012
  Nbre % Nbre % Nbre %
Crimes contre la personne 96 688 23,58 94 720 23,10 91 697 23,73
Homicides et crimes connexes 279 0,07 296 0,07 263 0,07
Tentative de meurtre 197 0,05 156 0,04 153 0,04
Vol qualifié 4 472 1,09 4 223 1,03 3 804 0,98
Agression sexuelle 4 092 1,00 4 087 1,00 3 949 1,02
Autres crimes sexuels 2 062 0,50 2 338 0,57 2 252 0,58
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3) 21 909 5,34 21 251 5,18 20 607 5,33
Voies de fait simples (niveau 1) 38 609 9,42 37 990 9,27 37 063 9,59
Proférer des menaces 18 607 4,54 17 925 4,37 17 427 4,51
Harcèlement criminel 3 200 0,78 3 284 0,80 3 242 0,84
Autres crimes contres la personne 3 261 0,80 3 170 0,77 2 937 0,76
Crimes contre les biens 98 180 23,94 97 914 23,88 89 869 23,25
Vol 42 472 10,36 43 040 10,50 39 816 10,30
Introduction par effraction 11 708 2,86 11 497 2,80 10 672 2,76
Fraude 15 196 3,71 14 718 3,59 12 534 3,24
Méfait 14 843 3,62 14 832 3,62 14 193 3,67
Recel 11 982 2,92 12 014 2,93 11 061 2,86
Autres crimes contre les biens 1 979 0,48 1 813 0,44 1 593 0,41
Administration de la justice 84 684 20,65 85 947 20,96 83 987 21,73
Omission de comparaître 4 764 1,16 5 112 1,25 4 556 1,18
Violation de probation 31 583 7,70 31 554 7,70 31 574 8,17
En liberté non autorisée 2 529 0,62 2 563 0,63 2 615 0,68
Omission d'obéir à un décret 36 825 8,98 37 781 9,22 36 665 9,49
Autres administration de la justice 8 983 2,19 8 937 2,18 8 577 2,22
Autres infractions au Code criminel 19 475 4,75 18 999 4,63 16 556 4,28
Armes 10 109 2,47 9 984 2,44 9 463 2,45
Prostitution 1 719 0,42 1 584 0,39 1 030 0,27
Troubler la paix 1 756 0,43 1 786 0,44 1 406 0,36
Autres infractions au Code Criminel 5 891 1,44 5 645 1,38 4 657 1,21
Code Criminel – Circulation 61 244 14,94 61 185 14,92 53 022 13,72
Conduite avec facultés affaiblies 49 462 12,06 49 520 12,08 42 053 10,88
Autres infractions de circulation – CC 11 782 2,87 11 665 2,85 10 969 2,84
Infractions à d'autres lois fédérales 49 780 12,14 51 192 12,49 51 320 13,28
Possession de drogues 15 442 3,77 16 498 4,02 16 787 4,34
Trafic de drogues 13 124 3,20 12 875 3,14 12 243 3,17
Autres infractions aux lois connexes 21 214 5,17 21 819 5,32 22 290 5,77
Total des infractions 410 051 100,0 409 957 100,00 386 451 100,00

Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Cas complétés devant un tribunal de juridiction criminelle pour adultes.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour. Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes

Figure A6

La plupart des peines de détention imposées par les tribunaux à des adultes sont courtes

Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Le type de décision de culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Le graphique ne tient pas compte des infractions relatives à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ou à la Loi sur les jeunes contrevenants, des causes où la durée de la peine de prison ou le sexe n'était pas connu, des données du Manitoba (car aucun renseignement relatif au sexe ni à la longueur des peines n'était disponible) et des données sur les entreprises.

Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale a 100.

Tableau A6
Durée de la peine de détention 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
  % % % % %
1 mois ou moins          
Femmes 69,6 67,6 67,7 66,7 67,8
Hommes 53,5 53,9 53,6 51,4 52,9
Total 55,0 55,1 54,8 52,7 54,2
           
De plus d'un mois à 6 mois          
Femmes 22,3 24,2 23,3 24,7 23,8
Hommes 31,6 31,4 31,6 33,9 33,2
Total 30,7 30,8 30,7 32,9 32,2
           
De plus de 6 mois à 1 an          
Femmes 4,3 4,2 4,4 3,8 4,3
Hommes 7,0 6,9 6,7 6,8 6,5
Total 6,8 6,8 6,6 6,6 6,4
           
De plus d'un an à moins de 2 ans          
Femmes 1,9 1,9 2,2 2,4 2,1
Hommes 3,7 3,7 3,7 3,6 3,6
Total 3,6 3,6 3,7 3,6 3,5
           
2 ans ou plus          
Femmes 1,9 2,1 2,3 2,4 2,0
Hommes 4,2 4,0 4,4 4,4 3,8
Total 4,0 3,8 4,2 4,2 3,6

Source : Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Le graphique ne tient pas compte des infractions relatives à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ou à la Loi sur les jeunes contrevenants, des causes où la durée de la peine de prison ou le sexe n'était pas connu, des données du Manitoba (car aucun renseignement relatif au sexe ni à la longueur des peines n'était disponible) et des données sur les entreprises.

Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie. Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale a 100.

Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux

Figure A7

Un nombre relativement peu élevé de crimes conduisent à l'imposition de peines de détention dans des pénitenciers fédéraux

Source : 1 Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada; 2 Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Le type de décision de culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.

**Cette figure comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation.

Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars).

Tableau A7
  2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Nombre total d'infractions signalées à la police1 2 485 043 2 448 654 2 379 130 2 275 917 2 235 325
Causes entraînant un verdict de culpabilité* devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes1** 263 948 266 430 261 325 246 984 Non disponible
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territoriales1 91 045 88 982 87 770 86 661 Non disponible
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux2 4 825 5 217 5 423 5 118 4 999

Source : 1Déclaration uniforme de la criminalité, Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada; 2Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Le type de décision de culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d'infraction ou pour une tentative d'infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.

**Cette figure comprend seulement les déclarations de culpabilités prononcées dans les cours provinciales et des données partielles de la cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard, de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l'information des cours municipales du Québec n'est pas recueillie.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation.

Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent une année financière (du 1er avril au 31 mars).

Le taux de jeunes accusés a fluctué au cours des six dernières années

Figure A8

Le taux de jeunes accusés a fluctué au cours des cinq dernières années

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données qui figurent dans le rapport de cette année ne sont pas comparables à celles qui figuraient dans les versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

**En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.

Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sex uel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.

Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (12 à 17 ans).

Tableau A8
Année Type d'infraction
Crimes de violence* Crimes contre les biens* Infractions au Code de la route** Autres infractions au C. cr* En matière de drogue Infractions aux autres lois fédérales Nbre total d'accusés*
1998 994 2 500 -- 870 226 184 4 775
1999 1 060 2 237 -- 728 266 209 4 500
2000 1 136 2 177 -- 760 317 198 4 589
2001 1 157 2 119 -- 840 343 195 4 656
2002 1 102 2 009 -- 793 337 235 4 476
2003 953 1 570 -- 726 208 204 3 662
2004 918 1 395 -- 691 230 222 3 457
2005 924 1 276 -- 660 214 212 3 287
2006 917 1 217 -- 680 240 216 3 270
2007 945 1 214 75 733 261 239 3 467
2008 915 1 137 75 734 269 260 3 390
2009 898 1 157 69 706 241 263 3 334
2010 875 1 053 63 681 259 271 3 203
2011 823 923 59 649 269 256 2 978
2012 787 865 59 640 251 238 2 840

Source : Déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Contrairement au taux présenté par Statistique Canada, le taux global de criminalité dans l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au code de la route et des infractions aux lois fédérales afin de fournir un ordre de grandeur de toutes les infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de Statistique Canada. Statistique Canada a révisé les définitions des termes « crimes de violence », « crimes contre les biens » et « autres infractions au Code criminel » pour qu'elles correspondent davantage à celles qu'utilise la communauté policière. Cette révision ne procure des données comparables qu'à partir de 1998; de plus, les données qui figurent dans le rapport de cette année ne sont pas comparables à celles qui figuraient dans les versions antérieures de l'Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

**Aucune donnée relative aux jeunes condamnés et aux jeunes non condamnés pour conduite avec des facultés affaiblies n'est disponible avant 2007. En conséquence, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons avec le nombre total de condamnations et avec les autres infractions au Code criminel (y compris les délits de la route) au fil du temps.

En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.

Les taux pour le « Total » se fondent sur une population de 100 000 jeunes (12 à 17 ans).

Les crimes avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d'ordre sexuel, les enlèvements, l'extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l'aide d'une arme à feu et d'autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel.

Les crimes contre les biens comprennent l'introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.

Le vol : La cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse

Figure A9

Le vol : la cause la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse

Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*La catégorie des infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer et défaut de respecter un engagement.

**Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

*** Les « infractions relatives à la drogue » comprennent la possession et le trafic.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'un cas comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera le cas. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction.

Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

Tableau A9
Type de cause Nombre de causes instruites par les tribunaux de la jeunesse
2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Crimes contre la personne 15 395 15 614 14 823 14 275 13 095
Meurtre et infractions connexes 70 76 70 69 53
Vol qualifié 2 637 2 768 2 539 2 605 2 413
Agression sexuelle/infraction sexuelle 1 140 1 283 1 255 1 306 1 252
Voies de fait graves 3 845 3 729 3 561 3 361 2 864
Voies de fait simples 4 696 4 767 4 477 4 208 4 026
Autres crimes contre la personne* 3 007 2 991 2 921 2 726 2 487
Crimes contre les biens 22 612 22 219 22 242 20 408 17 240
Vol 8 026 8 262 8 454 7 879 6 577
Introduction par effraction 5 203 4 855 4 835 4 410 3 738
Fraude 852 818 837 641 521
Méfait 4 362 4 330 4 253 3 752 3 305
Recel 3 416 3 258 3 249 3 147 2 679
Autres crimes contre les biens 753 696 614 579 420
Administration de la justice 6 327 6 353 6 104 5 702 5 233
Évasion/en liberté non autorisée 3 986 4 175 4 045 3 738 3 508
Autres administrations de la justice** 2 341 2 178 2 059 1 964 1 725
Autres infractions au Code criminel 3 038 3 064 2 967 2 709 2 428
Armes/armes à feu 2 064 2 083 2 016 1 834 1 662
Prostitution 12 17 10 14 4
Troubler la paix 207 232 187 165 119
Autres infractions au Code Criminel 755 732 754 696 643
Code Criminel – Circulation 1 237 1 170 1 118 963 838
Infractions à d'autres lois fédérales 10 101 10 548 9 605 9 437 9 395
Possession de drogues 2 725 2 919 2 556 2 560 2 734
Trafic de drogues 1 475 1 459 1 279 1 220 1 246
Loi sur le système de justice pénale pour les adoles- 5 649 5 917 5 685 5 603 5 326
Autres infractions aux lois connexes 252 253 85 54 89
Total 58 710 58 968 56 859 53 494 48 229

Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

* Les « autres crimes contre la personne » comprennent les infractions comme avoir proféré des menaces et le harcèlement criminel.

**La catégorie des infractions aux règles d'administration de la justice comprend les infractions suivantes : défaut de comparaître, défaut de se conformer et défaut de respecter un engagement.

***Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l'outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d'aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d'héberger un adolescent en liberté illégale. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Un cas est défini comme une ou des accusations sont portées contre une personne ou une organisation accusée et sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu'une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d'accusation. Lorsqu'un cas comprend plus d'un chef d'accusation, il est nécessaire de choisir le chef d'accusation qui représentera le cas. Le choix d'une infraction est déterminé par l'application de deux règles. D'abord, la règle de « l'infraction la plus grave ». Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l'infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l'infraction.

Le Centre canadien de la statistique juridique continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et les territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d'accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d'infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.

La peine la plus fréquente pour les jeunes est la probation

Figure A10

La peine la plus fréquente pour les jeunes est la probation

Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous condition, les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ou de soutien et surveillance intensifs, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.

Contrairement aux données des années précédentes, ces données représentent la peine la plus grave et, par conséquent, les sanctions sont mutuellement exclusives. Toutefois, chaque dossier peut comprendre plus d'une peine.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Tableau A10
Type de décision Sexe Année
2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
    Pourcentage
Probation Filles 50,4 52,2 50,0 47,5 47,5
  Garçons 50,3 49,3 50,0 47,5 48,4
  Total 50,8 50,3 50,3 48,2 48,7
             
Détention Filles 12,9 12,4 12,5 12,6 11,6
  Garçons 17,5 17,0 16,2 17,2 17,0
  Total 15,9 15,4 14,8 15,5 15,2
             
Ordonnance de service communautaire Filles 7,9 8,1 9,3 9,4 9,6
  Garçons 7,2 7,5 8,0 8,5 8,7
  Total 7,6 7,9 8,9 9,1 8,6
             
Amende Filles 3,9 3,3 2,8 3,2 2,5
  Garçons 4,7 5,2 4,1 3,7 3,3
  Total 4,5 4,7 3,7 3,6 3,1
             
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance Filles 3,2 3,0 4,0 4,3 5,1
  Garçons 3,6 3,8 4,6 4,7 4,5
  Total 3,4 3,5 4,3 4,4 4,3
             
Autres* Filles 21,7 21,0 21,4 23,0 23,7
  Garçons 16,8 17,3 17,0 18,4 18,2
  Total 17,8 18,1 18,0 19,2 19,2

Source : Enquête auprès des tribunaux de la jeunesse, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*La catégorie « Autres » comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l'acquéreur, les dissertations, les présentations d'excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous condition, les condamnations avec sursis, les ordonnances d'assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ou de soutien et surveillance intensifs, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.

Contrairement aux données des années précédentes, ces données représentent la peine la plus grave et, par conséquent, les sanctions sont mutuellement exclusives. Toutefois, chaque dossier peut comprendre plus d'une peine.

Le concept de cas a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse utilisée dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.

Section B. Administration des services correctionnels

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels ont augmentées en 2011-2012

Figure B1

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels ont augmentées en 2010-2011

Source : Service correctionnel du Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l'Enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.

Nota :

Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada (SCC), de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) et du Bureau de l'Enquêteur correctionnel (BEC). Les dépenses du SCC incluent à la fois les frais de fonctionnement et les dépenses en capital. Elles n'englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).

Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.

Tableau B1
Année Dollars courants Dollars constants de 2002
Fonctionnement Capital Total Par habitant Fonctionnement Capital Total Par habitant
  en milliers $     en $ en milliers $     en $
2007-2008                
SCC 1,827,839 140,641 1,968,480 59.78 1,610,431 123,913 1,734,344 52.67
CLCC 43,400 - - 43,400 1.32 38,238   38,238 1.16
BEC 3,132 - - 3,132 0.10 2,759   2,759 0.08
Total 1,874,371 140,641 2,015,012 61.20 1,651,428 123,913 1,775,341 53.92
                 
2008-2009                
SCC 2,024,839 197,992 2,222,831 66.72 1,816,892 177,659 1,994,551 59.86
CLCC 48,600 - - 48,600 1.46 43,609   43,609 1.31
BEC 3,854 - - 3,854 0.12 3,458 0 3,458 0.10
Total 2,077,293 197,992 2,275,285 68.29 1,863,959 177,659 2,041,618 61.28
                 
2009-2010                
SCC 2,065,085 200,357 2,265,442 67.17 1,878,961 182,299 2,061,261 61.12
CLCC 47,300 - - 47,300 1.40 43,037   43,037 1.28
BEC 4,375 - - 4,375 0.13 3,981 0 3,981 0.12
Total 2,116,760 200,357 2,317,117 68.70 1,925,979 182,299 2,108,278 62.51
                 
2010-11                
SCC 2,156,955 22,849 2,379,803 69.73 1,903,834 20,168 2,100,530 61.55
CLCC 46,000   46,000 1.35 40,602   40,602 1.19
BEC 4,162   4,162 0.12 3,674 0 3,674 0.11
Total 2,207,117 22,849 2,429,965 71.20 1,948,109 20,168 2,144,806 62.85
                 
2011-2012                
SCC 2,313,422 345,327 2,658,750 77.10 2,122,860 316,882 2,439,743 70.75
CLCC 52,200 - - 52,200 1.51 47,900   47,900 1.39
BEC 4,936 - - 4,936 0.14 4,529 0 4,529 0.13
Total 2,370,558 345,327 2,715,886 78.76 2,175,290 316,882 2,492,172 72.27

Source : Service correctionnel du Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l'Enquêteur correctionnel; Indice des prix à la consommation de Statistique Canada.

Nota :

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des montants en dollars constants ne soit pas égale au montant total.

Le coût par habitant est calculé en divisant la somme totale des dépenses par le nombre total d'habitants au Canada et représente donc le coût des services correctionnels fédéraux que doit assumer chaque Canadien.

Les dollars indexés représentent les montants en dollars calculés sur une base d'un an (2002) qui sont rajustés pour l'inflation, ce qui fait que les montants annuels sont directement comparables. Des changements à l'indice des prix à la consommation ont été utilisés afin de calculer les dollars indexés.

Les employés du SCC sont concentrés dans les établissements de détention

Figure B2

Les employés du scc sont concentrés dans les établissements de détention

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.

**La catégorie « Autres » représente des classes d'emploi comme les métiers et les services d'alimentation.

***Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces statistiques représentent les employés permanents et temporaires ayant occupé pendant au moins 3 mois un poste relatif au poste d'attache ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2013.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.  

Tableau B2
Secteur de service Nombre d'employés Pourcentage
Administration centrale et services centraux 2 806 15,4
Personnel de soutien administratif 2 429 13,3
Travailleurs des services de santé 115 0,6
Personnel des programmes 67 0,4
Agents de correction 16 0,1
Instructeurs/surveillants 13 0,1
Agents de libération conditionnelle 2 0,0
Autres* 164 0,9
     
Établissements de détention 13 949 76,5
Agents de correction 7 695 42,2
Personnel de soutien administratif 2 024 11,1
Travailleurs des services de santé 989 5,4
Personnel des programmes 929 5,1
Agents de libération conditionnelle** 708 3,9
Instructeurs/surveillants 448 2,5
Autres** 1 156 6,3
     
Surveillance communautaire 1 488 8,2
Agents de libération conditionnelle 722 4,0
Personnel de soutien administratif 381 2,1
Personnel des programmes 300 1,6
Travailleurs des services de santé 73 0,4
Agents de correction 11 0,1
Autres* 1 0,0
Total*** 18,243 100,0

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*La catégorie « Autres » représente des classes d'emploi comme les métiers et les services d'alimentation.

**Les agents de libération conditionnelle qui travaillent dans les établissements ont pour tâche de préparer les délinquants à leur mise en liberté.

***Le SCC a changé sa définition du terme « employés ». Auparavant, le nombre total d'employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Ces statistiques représentent les employés permanents et temporaires ayant occupé pendant au moins 3 mois un poste relatif au poste d'attache ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2013.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Le coût du maintien en incarcération d'un détenu

Figure B3

Le coût du maintien en incarcération d'un détenu a augmenté

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en capital et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).

En 2001-2002, la méthode de répartition des coûts a été perfectionnée afin de mieux refléter les dépenses directement liées aux délinquants. En outre, le coût de détention d'une femme dans un pénitencier inclut maintenant le coût des unités à sécurité maximale pour femmes, qui sont situées dans des établissements pour hommes.

Tableau B3
Catégories Coût annuel moyen par délinquant ($ courants)
2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12
Délinquants en détention          
Sécurité maximale (hommes seulement) 135 870 147 135 150 808 147 418 151 484
Sécurité moyenne (hommes seulement) 87 498 93 782 98 219 99 519 104 889
Sécurité minimale (hommes seulement) 89 377 93 492 95 038 95 034 91 959
Établissements pour femmes 182 506 203 061 211 093 214 614 211 618
Accords d'échange de services 77 762 87 866 89 800 90 712 97 545
Moyen 101 664 109 699 113 974 114 364 117 788
           
Délinquants dans la collectivité 24 825 29 476 29 537 31 148 35 101
           
Total des délinquants en détention et dans la collectivité 81 932 91 498 93 916 96 412 100 622

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Le coût quotidien moyen d'un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en capital et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).

En 2001-2002, la méthode de répartition des coûts a été perfectionnée afin de mieux refléter les dépenses directement liées aux délinquants. En outre, le coût de détention d'une femme dans un pénitencier inclut maintenant le coût des unités à sécurité maximale pour femmes, qui sont situées dans des établissements pour hommes.

Le nombre d'employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada

Figure B4

Le nombre d'employés de la commission des libérations conditionnelles du Canada

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Tableau B4
  Équivalents temps plein
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Résultat stratégique*          
Décisions sur les mises en liberté sous condition 291 299 297 310 311
Transparence et responsabilité – mises en liberté sous condition 58 64 57 60 56
Décisions sur les pardons et recommandations de clémence 39 40 38 37 58
Gestion ministérielle 40 39 46 54 43
Total 428 442 438 461 468
           
Type d'employés          
Commissaires à temps plein 37 40 40 43 44
Commissaires à temps partiel 25 25 21 21 20
Personnel 366 377 377 397 404
Total 428 442 438 461 468

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*À compter de 2006-2007, les exigences visant l'établissement de rapports du Receveur Général du Canada et du Secrétariat du Conseil du Trésor sont passées des Secteurs d'activités aux Résultats stratégiques. Par conséquent, aucune donnée sur la catégorie Transparence et responsabilité – mises en liberté sous condition n'est disponible pour les exercices précédant 2006-2007.

**La Commission des libérations conditionnelles du Canada a transféré la fonction de technologie de l'information au Service correctionnel du Canada le 1er avril 2007, ce qui constitue une réduction de 23 équivalents temps plein.

Le nombre d'employés du Bureau de l'Enquêteur correctionnel

Figure B5

Le nombre d'employés du bureau de l'enquêteur correctionnel

Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.

Nota :

*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.

Tableau B5
  Équivalents temps plein
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Type d'employés          
Enquêteur correctionnel 1 1 1 1 1
Cadres supérieurs et Conseillers juridiques/politiques 5 5 5 5 5
Services d'enquête 16 20 20 21 25
Services administratifs 2 2 4 5 5
Total 24 28 30 32 36

Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.

Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au Bureau de l'Enquêteur correctionnel

Figure B6

Les soins de santé est le sujet sur lesquel les délinquants sous responsabilité fédérale portent le plus souvent plainte au bureau de l'enquêteur correctionnel

Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.

Nota :

*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut instituer une enquête lorsqu'il reçoit une plainte déposée par un délinquant ou en son nom, ou encore de sa propre initiative. Les plaintes sont faites par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues menées par le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Le BEC peut donner suite aux plaintes au moyen d'actions internes (quand l'information ou l'aide demandée par le délinquant peut être fournie par le personnel enquêteur du BEC) ou d'enquêtes (lorsque, en plus d'examiner la loi, les politiques et la documentation, le personnel enquêteur du BEC fait une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel et formule des recommandations). L'étendue, la complexité et la durée des enquêtes de même que les ressources requises varient considérablement d'un cas à l'autre.

Tableau B6
Catégorie de plainte Nombre de plaintes*
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
  Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre
Soins de santé (y compris les soins dentaires) 851 821 797 730 577
Conditions de détention 373 -- ** 469 483 509
Isolement préventif 423 390 346 428 424
Transfèrements interpénitentiaires 447 393 369 408 376
Effets personnels des détenus 416 388 407 386 399
Rendement du personnel 357 370 347 310 368
Procédures de règlement des griefs 209 236 284 255 163
Visites (y compris les visites familiales privées) 311 277 205 253 213
Décisions (en général) – mise en application -- *** -- *** 129 227 372
Renseignements au dossier 253 152 202 166 162
Téléphone 195 165 168 141 135
Correspondance -- *** -- *** 115 127 84
Programmes/services 186 163 188 122 101
Harcèlement -- *** -- *** 88 119 64
Questions financières -- *** -- *** 78 108 109
Classement selon le niveau de sécurité 138 102 135 92 115
Sécurité du délinquant 165 137 90 87  
Santé mentale -- *** -- *** 112 54 74
Autres**** 978 1,357 1,087 1,061  
Cas hors mandat du BEC 216 174 187 232 235
Total 5,775 5,282 5,914 5,789 5,477

Source : le Bureau de l'Enquêteur correctionnel.

Nota :

*Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d'une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d'entrevues avec le personnel chargé des enquêtes dans les installations correctionnelles fédérales. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l'aide ou l'information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d'enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.

Le BEC a révisé les catégories de plaintes afin qu'elles représentent mieux ses priorités organisationnelles et l'évolution de la nature des plaintes reçues au cours de l'exercice 2010‑2011. Certaines catégories des exercices précédents ont donc été modifiées ou supprimées.

Le nombre de plaintes individuelles traitées par le BEC a diminué au cours des dernières années parce que le BEC a réaffecté des ressources afin de se concentrer davantage sur les enquêtes concernant les problèmes systémiques et les décès en établissement.

Section C. La population de délinquants

Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du Service correctionnel du Canada

Figure C1

Délinquants sous responsabilité fédérale relevant de la compétence du service correctionnel du Canada

Source : Service correctionnel du Canada.

Définitions

La population totale de délinquants comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont en détention (ceux qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial et ceux qui bénéficient d'une permission de sortir), en détention temporaire, sous surveillance active ou expulsés.

Les délinquants en détention comprennent les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial.

Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les délinquants sous surveillance active comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, et ceux qui sont soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité.

Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un centre provincial de détention ou un établissement fédéral par suite de la suspension de leur liberté pour violation d'une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir un tel manquement.

Les délinquants expulsés comprennent les délinquants visés par une mesure d'expulsion qui a été exécutée par Citoyenneté et Immigration Canada.
En plus de la population carcérale totale, il y a des groupes exclus tels que :

Les délinquants en liberté sous caution comprennent les délinquants en liberté provisoire; ils en ont appelé de leur condamnation ou de leur peine et ils ont été libérés en attendant les résultats d'un nouveau procès.

Les délinquants évadés incluent les délinquants qui se sont évadés d'un établissement correctionnel ou qui ont pris la fuite pendant une sortie, et dont on a perdu la trace.

Les délinquants illégalement en liberté comprennent les délinquants en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée, qui font l'objet d'un mandat de suspension ou de révocation qui n'a pas encore été exécuté.

Nota :

*La définition du terme « population carcérale » a été modifiée dans l'édition 2010 de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (ASSCMLSC). Par conséquent, des comparaisons avec les éditions précédentes de l'ASSCMLSC doivent être faites avec précautions.

Tableau C1
Situation Délinquants sous responsabilité fédérale
  Nbre     %    
En détention 14,745     63.4    
             
Sous surveillance dans la collectivité 8,499     36.6    
Sous surveillance active   7,272     31.3  
En semi-liberté     1,140     4.9
En liberté conditionnelle totale     3,068     13.2
En liberté d'office     2,727     11.7
Assujettis à une surveillance de longue durée     337     1.4
Détention temporaire   834     3.6  
En semi-liberté     88     0.4
En liberté conditionnelle totale     60     0.3
En liberté d'office     662     2.8
Assujettis à une surveillance de longue durée     24     0.1
Expulsés   393     1.7  
Total 23,244*     100,0    

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*En plus de la population carcérale totale, 140 délinquants étaient libérés sous caution, 121 s'étaient évadés et 432 délinquants étaient en liberté illégale.

Certains délinquants sous responsabilité fédérale purgent leur peine dans un établissement provincial. Ces délinquants sont inclus dans les données, car ils relèvent toujours de la compétence des autorités fédérales.

La définition du terme « population carcérale » a été modifiée dans l'édition 2010 de l'Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (ASSCMLSC). Par conséquent, des comparaisons avec les éditions précédentes de l'ASSCMLSC doivent être faites avec précautions.

Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a augmenté en 2012-2013

Figure C2

Le nombre de détenus sous responsabilité fédérale a augmenté en 2011-2012

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Le terme « détenus sous responsabilité fédérale » désigne les délinquants qui purgent actuellement une peine de deux ans ou plus dans un établissement correctionnel fédéral ou provincial. Ces chiffres comprennent les délinquants qui étaient dans la collectivité au moment du dénombrement en vertu d'une forme quelconque de permission de sortir. Ils ne comprennent pas les délinquants qui sont en détention temporaire par suite de la suspension de leur période de surveillance.

**Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes - Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistiques Canada.

Tableau C2
Année Détenus
Sous responsabilité fédérale1 Sous responsabilité provinciale/territoriale2 Total
Condamnés Prévenus Autres/Dét. temporaire Total
2003-2004 12,413 9,851 9,174 329 19,353 31,766
2004-2005 12,624 9,823 9,656 331 19,810 32,433
2005-2006* 12,671 9,609 10,908 292 20,809 33,480
2006-2007 13,171 10,032 12,169 300 22,500 35,671
2007-2008 13,581 9,799 12,973 335 23,107 36,688
2008-2009 13,286 9,931 13,548 331 23,810 37,096
2009-2010 13,531 10,045 13,739 322 24,106 37,637
2010-2011 14,221 10,922 13,086 436 24,443 38,664
2011-2012 14,419 11,138 13,369 315 24,822 39,241
2012-2013 14,745 -- -- -- -- --

Source : 1Service correctionnel du Canada; 2Enquête sur les services correctionnels pour adultes : Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Les données de l'Île‑du‑Prince‑Édouard est non disponible en 2005-2006.

Le groupe des détenus comprend les délinquants des deux sexes qui purgent actuellement une peine de deux ans ou plus dans un établissement correctionnel fédéral ou provincial. Ces chiffres comprennent les délinquants qui étaient dans la collectivité au moment du dénombrement en vertu d'une forme quelconque de permission de sortir. Ils ne comprennent pas les délinquants qui sont en détention temporaire par suite de la suspension de leur période de surveillance.

Les chiffres relatifs aux délinquants sous responsabilité fédérale présentent un profil annuel d'après la dernière journée de chaque exercice. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.

Les chiffres concernant les délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale sont des moyennes annuelles.

-- Données non disponibles.

Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux a fluctué

Figure C3

Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux a fluctué

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de pays étrangers et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.

Ces chiffres correspondent aux admissions enregistrées dans les établissements fédéraux durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.

Tableau C3
  2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom.
Mandats de dépôt                    
1re peine de ressort fédéral 280 3,266 280 3,560 294 3,702 304 3,501 226 3,468
Autres 35 1,244 31 1,346 39 1,388 43 1,270 44 1,261
Total partiel 315 4,510 311 4,906 333 5,090 347 4,771 270 4,729
Total 4,825 5,217 5,423 5,118 4,999
                     
Révocations 167 3,098 179 2,864 152 2,635 135 2,549 140 2,815
Total 3,265 3,043 2,787 2,684 2,955
                     
Autres* 20 151 5 96 8 125 17 116 15 125
Total 171 101 133 133 140
                     
  502 7,759 495 7,866 493 7,850 499 7,436 425 7,669
Total des admissions 8,261 8,361 8,343 7,935 8,094

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d'une autre administration qui ont été effectués en vertu d'accords d'échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d'autres pays et les cas de réincarcération, où une mise en liberté est interrompue en raison d'une nouvelle condamnation.

Ces chiffres correspondent aux admissions enregistrées dans les établissements fédéraux durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu'un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année. Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.

Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a diminué en 2012-2013

Figure C4

Le nombre d'admissions de femmes dans les établissements fédéraux en vertu d'un mandat de dépôt a augmenté au cours de la dernière décennie

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Tableau C4
Année Admissions en vertu d'un mandat de dépôt Total
  Femmes   Hommes
  Nbre % Nbre %  
2003-2004 237 5,6 3 991 94,4 4 228
2004-2005 236 5,2 4 317 94,8 4 553
2005-2006 274 5,7 4 508 94,3 4 782
2006-2007 318 6,2 4 789 93,8 5 107
2007-2008 309 6,2 4 691 93,8 5 000
2008-2009 315 6,5 4 510 93,5 4 825
2009-2010 311 6,0 4 906 94,0 5 217
2010-2011 333 6,1 5 090 93,9 5 423
2011-2012 347 6,8 4 771 93,2 5 118
2012-2013 270 5,4 4 729 94,6 4 999

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal

Presque la moitié des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine de cinq ans ou plus

Figure C5

Presque la moitié des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine de cinq ans ou plus

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

La population totale de délinquants sous responsabilité fédérale comprend les hommes et les femmes incarcérés (purgeant une peine d'emprisonnement dans un établissement fédéral ou provincial ou bénéficiant d'une permission de sortir), les délinquants en détention temporaire, activement surveillés et ceux qui ont été expulsés.

Les délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprennent les délinquants transférés d'un pays étranger et les délinquants faisant l'objet d'une surveillance de longue durée qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.

Tableau C5
Durée de la peine 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
< 2 ans 95 0,4 102 0,5 92 0,4 97 0,4 131 0,6
2 ans à < 3 ans 5 796 26,3 5 723 25,7 5 945 26,0 5 836 25,2 5 508 23,7
3 ans à < 4 ans 3 238 14,7 3 372 15,2 3 562 15,6 3 669 15,8 3 762 16,2
4 ans à < 5 ans 2 110 9,6 2 165 9,7 2 230 9,8 2 319 10,0 2 409 10,4
5 ans à < 6 ans 1 476 6,7 1 517 6,8 1 543 6,7 1 616 7,0 1 630 7,0
6 ans à < 7 ans 945 4,3 965 4,3 1 011 4,4 1 018 4,4 1 095 4,7
7 ans à < 10 ans 1 530 7,0 1 557 7,0 1 612 7,1 1 686 7,3 1 753 7,5
10 ans à < 15 ans 1 072 4,9 1 044 4,7 1 025 4,5 1 008 4,4 988 4,3
15 ans ou plus 824 3,7 742 3,3 701 3,1 647 2,8 621 2,7
durée indéterminée 4 916 22,3 5 053 22,7 5 142 22,5 5 260 22,7 5 347 23,0
Total 22 002 100 22 240 100 22 863 100 23 156 100 23 244 100

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

La population totale de délinquants sous responsabilité fédérale comprend les hommes et les femmes incarcérés (purgeant une peine d'emprisonnement dans un établissement fédéral ou provincial ou bénéficiant d'une permission de sortir), les délinquants en détention temporaire, activement surveillés et ceux qui ont été expulsés.

Les délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprennent les délinquants transférés d'un pays étranger et les délinquants faisant l'objet d'une surveillance de longue durée qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.

L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse

Figure C6

L'âge des délinquants au moment de leur admission dans un établissement fédéral est en hausse

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Tableau C6
Âge à l'admission 2003-2004 2012-2013
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Moins de 18 ans 0 0,0 6 0,2 6 0,1 0 0,0 1 0,0 1 0,0
18 ou 19 ans 11 4,6 177 4,4 188 4,4 5 1,9 135 2,9 140 2,8
De 20 à 24 ans 43 18,1 797 20,0 840 19,9 60 22,2 847 17,9 907 18,1
De 25 à 29 ans 35 14,8 653 16,4 688 16,3 52 19,3 907 19,2 959 19,2
De 30 à 34 ans 42 17,7 665 16,7 707 16,7 40 14,8 726 15,4 766 15,3
De 35 à 39 ans 36 15,2 627 15,7 663 15,7 28 10,4 552 11,7 580 11,6
De 40 à 44 ans 36 15,2 459 11,5 495 11,7 32 11,9 496 10,5 528 10,6
De 45 à 49 ans 17 7,2 305 7,6 322 7,6 26 9,6 427 9,0 453 9,1
De 50 à 59 ans 15 6,3 229 5,7 244 5,8 21 7,8 435 9,2 456 9,1
De 60 à 69 ans 2 0,8 63 1,6 65 1,5 5 1,9 163 3,4 168 3,4
70 ans ou plus 0 0,0 10 0,3 10 0,2 1 0,4 40 0,8 41 0,8
Total 237   3 991   4 228   270   4 729   4 999  

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones

Figure C7

L'âge moyen à l'admission est plus bas chez les délinquants autochtones que chez les délinquants non autochtones

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Tableau C7
Âge à l'admission 2003-2004 2012-2013
Autochtones Non Autochtones Total Autochtones Non Autochtones Total
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Moins de 18 ans 4 0,5 2 0,1 6 0,1 0 0,0 1 0,0 1 0,0
18 et 19 ans 62 7,8 126 3,7 188 4,4 42 4,0 98 2,5 140 2,8
De 20 à 24 ans 201 25,3 639 18,6 840 19,9 228 21,7 679 17,2 907 18,1
De 25 à 29 ans 148 18,6 540 15,7 688 16,3 232 22,1 727 18,4 959 19,2
De 30 à 34 ans 126 15,8 581 16,9 707 16,7 172 16,4 594 15,0 766 15,3
De 35 à 39 ans 121 15,2 542 15,8 663 15,7 121 11,5 459 11,6 580 11,6
De 40 à 44 ans 66 8,3 429 12,5 495 11,7 106 10,1 422 10,7 528 10,6
De 45 à 49 ans 43 5,4 279 8,1 322 7,6 82 7,8 371 9,4 453 9,1
De 50 à 59 ans 20 2,5 224 6,5 244 5,8 52 5,0 404 10,2 456 9,1
De 60 à 69 ans 5 0,6 60 1,7 65 1,5 15 1,4 153 3,9 168 3,4
70 ans ou plus 0 0,0 10 0,3 10 0,2 0 0,0 41 1,0 41 0,8
Total 796   3,432   4,228   1,050   3,949   4,999  

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Vingt et un pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus

Figure C8

Vingt et un pour cent des détenus sous responsabilité fédérale ont 50 ans ou plus

Source : Service correctionnel du Canada; Statistique Canada.

Nota :

*Les estimations postcensitaires provisoires 2013; Division de la démographie de Statistique Canada et ne comprend que les 18 ans et plus.

Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les données présentées sont un profil de la population de délinquants au 14 avril 2013.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Tableau C8
Âge En détention Dans la collectivité Total Pourcentage de la population adulte canadienne*
  Nbre % Nbre % Nbre % %
Moins de 18 ans 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0,0
18 et 19 ans 108 0,7 2 0,0 110 0,5 3,3
De 20 à 24 ans 1 734 11,8 587 6,9 2 321 10,0 8,7
De 25 à 29 ans 2 356 16,0 1 057 12,4 3 413 14,7 8,5
De 30 à 34 ans 2 198 14,9 1 112 13,1 3 310 14,2 8,6
De 35 à 39 ans 1 790 12,1 960 11,3 2 750 11,8 8,2
De 40 à 44 ans 1 743 11,8 954 11,2 2 697 11,6 8,4
De 45 à 49 ans 1 647 11,2 938 11,0 2 585 11,1 9,1
De 50 à 54 ans 1 285 8,7 893 10,5 2 178 9,4 9,8
De 55 à 59 ans 830 5,6 707 8,3 1 537 6,6 8,9
De 60 à 64 ans 528 3,6 478 5,6 1 006 4,3 7,5
De 65 à 69 ans 295 2,0 383 4,5 678 2,9 6,2
70 ans ou plus 231 1,6 428 5,0 659 2,8 12,9
Total 14 745 100,0 8 499 100,0 23 244 100,0 100,0

Source : Service correctionnel du Canada; Statistique Canada.

Nota :

*Les estimations postcensitaires provisoires 2013; Division de la démographie de Statistique Canada et ne comprend que les 18 ans et plus.

Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ainsi que les délinquants bénéficiant d'une permission de sortir.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les données présentées sont un profil de la population de délinquants au 14 avril 2013.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Soixante et un pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche

Figure C9

Soixante-deux pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale sont de race blanche

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives. De plus, le classement des groupes ethniques dans le Système de gestion des délinquants a changé. Les comparaisons entre 2008-2009 et 2012-2013 doivent donc être effectuées avec circonspection.

La catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord.

La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Asiatiques, les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes occidentales, des Indes orientales, de l'Asie du Sud-Est et de l'Asie du Sud.

La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino-Américains.

Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Tableau C9
  Population de délinquants
    2008-2009   2012-2013
  Nbre % Nbre %
Autochtones 3 788 17,2 4 764 20,5
Inuits 163 0,7 207 0,9
Métis 997 4,5 1 194 5,1
Indiens de l'Amérique du Nord 2 628 11,9 3 363 14,5
Asiatiques 1 054 4,8 1 414 6,1
Arabes/Asie du Sud-Ouest 207 0,9 341 1,5
Asiatiques 92 0,4 64 0,3
Chinois 135 0,6 159 0,7
Indes orientales 28 0,1 17 0,1
Philippins 55 0,2 74 0,3
Japonais 7 0,0 7 0,0
Coréens 10 0,0 20 0,1
Asie du Sud-Est 337 1,5 467 2,0
Asie du Sud 183 0,8 398 1,7
Noirs 1 623 7,4 2 060 8,9
Blancs 14 691 66,8 14 247 61,3
Hispaniques 182 0,8 263 1,1
Espagnols 15 0,1 11 0,0
Latino-Américains 167 0,8 252 1,1
Autres/inconnues 664 3,0 496 2,1
Total 22 002 100,0 23 244 100,0

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.

La catégorie « Autochtones » inclut les Inuits, les Innus, les Métis et les Indiens de l'Amérique du Nord.

La catégorie « Asiatiques » comprend les Arabes, les Asiatiques, les Chinois, les Philippins, les Japonais, les Coréens ainsi que les ressortissants des Indes occidentales, des Indes orientales, de l'Asie du Sud-Est et de l'Asie du Sud.

La catégorie « Hispaniques » inclut les Espagnols et les Latino-Américains.

Ces données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les données indiquent le nombre de délinquants qui sont en détention ou sous surveillance dans la collectivité à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants

Figure C10

On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.

La catégorie « Catholiques » inclut les catholiques, les catholiques romains, les catholiques grecs, les catholiques autochtones et les catholiques ukrainiens.

La catégorie « Orthodoxes » comprend les orthodoxes grecs, les orthodoxes russes et les orthodoxes ukrainiens.

La catégorie « Protestants » comprend les anglicans, les baptistes, les chrétiens missionnaires, les huttériens, les luthériens, les mennonites, les méthodistes, les moraviens, les nazaréens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants, les protestants de spiritualité autochtone, les wesleyen, l'Armée du salut, les adventistes du septième jour, ainsi que les adeptes de la Christian Reformed Church, de l'Église de Dieu de Philadelphie, de l'Église du Christ scientiste, de l'Église Unie, et de la Worldwide Church.

La catégorie « Autres » comprend les adeptes d'autres doctrines déclarées comme l'agnosticisme, l'athéisme, le bahaïsme, l'hindouisme, les libres penseurs, les mormons, les païens, les rastafariens, la Science chrétienne, la scientologie, le Siddha Yoga, le soufisme, le taoïsme, les témoins de Jéhovah, l'unitarisme, le Wicca, zoroastriens, Krishna, et les Asatruar païens.

Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Tableau C10
  Population de délinquants
    2008-2009   2012-2013
  Nbre % Nbre %
Catholiques 8 624 39,2 8 362 36,0
Protestants 4 429 20,1 3 522 15,2
Musulmans 880 4,0 1 201 5,2
Spiritualité autochtone 820 3,7 1 095 4,7
Bouddhistes 393 1,8 505 2,2
Juifs 155 0,7 188 0,8
Orthodoxes 104 0,5 98 0,4
Sikhs 131 0,6 181 0,8
Autres 1 448 6,6 2 515 10,8
Aucune religion déclarée 3 373 15,3 3 606 15,5
Inconnues 1 645 7,5 1 971 8,5
Total 22 002 100,0 23 244 100,0

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Il convient d'interpréter ces données avec prudence parce qu'elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d'incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.

La catégorie « Catholiques » inclut les catholiques, les catholiques romains, les catholiques grecs, les catholiques autochtones et les catholiques ukrainiens.

La catégorie « Orthodoxes » comprend les orthodoxes grecs, les orthodoxes russes et les orthodoxes ukrainiens.

La catégorie « Protestants » comprend les anglicans, les baptistes, les chrétiens missionnaires, les huttériens, les luthériens, les mennonites, les méthodistes, les moraviens, les nazaréens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants, les protestants de spiritualité autochtone, les wesleyen, l'Armée du salut, les adventistes du septième jour, ainsi que les adeptes de la Christian Reformed Church, de l'Église de Dieu de Philadelphie, de l'Église du Christ scientiste, de l'Église Unie, et de la Worldwide Church.

La catégorie « Autres » comprend les adeptes d'autres doctrines déclarées comme l'agnosticisme, l'athéisme, le bahaïsme, l'hindouisme, les libres penseurs, les mormons, les païens, les rastafariens, la Science chrétienne, la scientologie, le Siddha Yoga, le soufisme, le taoïsme, les témoins de Jéhovah, l'unitarisme, le Wicca, zoroastriens, Krishna, et les Asatruar païens.

Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les données indiquent le nombre de délinquants qui étaient en détention à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones

Figure C11

La proportion de délinquants en détention est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Recensement du Canada de 2006.

Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Tableau C11
    En détention Dans le collectivité Total
    Nbre % Nbre %  
Hommes            
2009-2010 Autochtones 2 629 70,6 1 097 29,4 3 726
  Non-Autochtones 10 399 59,6 7 048 40,4 17 447
  Total 13 028 61,5 8 145 38,5 21 173
2010-2011 Autochtones 2 875 72,8 1 072 27,2 3 947
  Non-Autochtones 10 776 60,5 7 041 39,5 17 817
  Total 13 651 62,7 8 113 37,3 21 764
2011-2012 Autochtones 2 966 71,5 1 184 28,5 4 150
  Non-Autochtones 10 850 60,7 7 017 39,3 17 867
  Total 13 816 62,8 8 201 37,2 22 017
2012-2013 Autochtones 3 197 71,6 1 266 28,4 4 463
  Non-Autochtones 10 969 62,1 6 706 37,9 17 675
  Total 14 166 64,0 7 972 36,0 22 138
             
Femmes            
2009-2010 Autochtones 164 62,4 99 37,6 263
  Non-Autochtones 339 42,2 465 57,8 804
  Total 503 47,1 564 52,9 1 067
2010-2011 Autochtones 182 63,0 107 37,0 289
  Non-Autochtones 388 47,9 422 52,1 810
  Total 570 51,9 529 48,1 1 099
2011-2012 Autochtones 205 65,1 110 34,9 315
  Non-Autochtones 398 48,3 426 51,7 824
  Total 603 52,9 536 47,1 1 139
2012-2013 Autochtones 191 63,5 110 36,5 301
  Non-Autochtones 388 48,2 417 51,8 805
  Total 579 52,4 527 47,6 1 106

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.

Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen

Figure C12

La majorité des détenus sous responsabilité fédérale sont classés au niveau de risque de sécurité moyen

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 14 avril 2013.

Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.

Tableau C12
Niveau de sécurité Autochtones Non-Autochtones Total
  Nbre % Nbre % Nbre %
Minimum 536 16,6 2 591 24,8 3 127 22,9
Moyen 2 111 65,6 6 354 60,9 8 465 62,0
Maximum 573 17,8 1 484 14,2 2 057 15,1
Total classifié 3 220 100,0 10 429 100,0 13 649 100,0
             
Pas encore déterminé* 168   928   1 096  
             
Total 3 388   11 357   14 745  

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*La catégorie « Pas encore déterminé » inclut les délinquants auxquels on n'a pas encore assigné de cote de sécurité.

Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants au 14 avril 2013.

Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.

Le nombre d'admissions en raison d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée est demeure stable en 2012-2013

Figure C13

Le nombre d'admissions en raison d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou de durée indéterminée est demeure stable en 2011-2012

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.

Une admission en vertu d'un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d'un tribunal.

Tableau C13
Année Délinquants autochtones Délinquants non autochtones Total
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
2003-2004 0 21 21 2 118 120 2 139 141
2004-2005 1 28 29 5 115 120 6 143 149
2005-2006 4 40 44 9 123 132 13 163 176
2006-2007 5 32 36 10 122 132 14 154 168
2007-2008 4 33 37 4 134 138 8 167 175
2008-2009 4 34 38 2 131 133 6 165 171
2009-2010 6 43 49 7 138 145 13 181 194
2010-2011 3 31 34 6 133 139 9 164 173
2011-2012 7 41 48 9 117 126 16 158 174
2012-2013 6 38 44 2 124 126 8 162 170

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Le tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée.

Une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l'emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu'un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d'une demande en ce sens.

Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 23 % de la population totale de délinquants

Figure C14

Les délinquants qui purgent une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée représentent 23 % de la population totale de délinquants

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Même si une peine d'emprisonnement à perpétuité et une peine d'emprisonnement d'une durée indéterminée peuvent donner lieu à l'emprisonnement à perpétuité, ce sont des peines différentes. Une peine d'emprisonnement à perpétuité est imposée par le juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre. Une peine d'une durée indéterminée fait suite à une désignation, lorsqu'une demande est présentée à la cour pour faire déclarer un individu « délinquant dangereux ». Il en découle une peine d'une durée indéterminée. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.

Tableau C14
  Délinquants relevant du SCC Situation actuelle
En détention Sous surveillance dans la collectivité
Incarcérés En semi-liberté En liberté conditionnelle totale Autres***
  Nbre %        
Délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité pour :            
Meurtre au premier degré 1 115 4,8 912 37 166 0
Meurtre au deuxième degré 3 467 14,9 1 911 224 1 332 0
Autres infractions* 218 0,9 115 10 93 0
Total 4 800 20,7 2 938 271 1 591 0
             
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée à la suite d'une désignation spéciale :
Délinquant dangereux 486 2,1 468 7 11 0
Délinquant sexuel dangereux 25 0,1 11 0 14 0
Repris de justice 3 0,0 0 0 3 0
Total 514 2,2 479 7 28 0
             
Délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée (à la suite d'une désignation spéciale) et une peine d'emprisonnement à perpétuité (à la suite d'une infraction) :
  21 0,1 19 0 2 0
Nombre total de délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d'une durée indéterminée 5 335 23,0 3 436 278 1 621 0
Délinquants purgeant une peine d'une durée déterminée** 17 909 77,0 11 309 966 1 767 3 867
Total 23 244 100,0 14 745 1 244 3 388 3 867

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Les « autres infractions » comprennent les infractions prévues à l'annexe 1 et à l'annexe 2, ainsi que les infractions qui ne sont pas prévues aux annexes.

**Ces chiffres comprennent 31 délinquants déclarés délinquants dangereux qui purgent une peine d'une durée déterminée.

***Les « Autres » sous surveillance dans la collectivité comprennent les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté d'office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue durée.

Parmi les 21 délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée (en raison d'une déclaration spéciale) ou une peine d'emprisonnement à perpétuité (pour avoir commis une infraction) se trouvent un repris de justice.

Soixante-huit pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence

Figure C15

Soixante-sept pour cent des délinquants sous responsabilité fédérale purgent une peine pour une infraction avec violence*

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.

Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.

Tableau C15
Catégories des offences Délinquants autochtones Délinquants non autochtones Total
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
Meurtre au 1er degré 9 182 191 30 913 943 39 1 095 1 134
Pourcentage 3,0 4,1 4,0 3,7 5,2 5,1 3,5 4,9 4,9
                   
Meurtre au 2e degré 48 595 643 111 2 730 2 841 159 3 325 3 484
Pourcentage 15,9 13,3 13,5 13,8 15,4 15,4 14,4 15,0 15,0
                   
Annexe I 161 2 722 2 883 259 8 144 8 403 420 10 866 11 286
Pourcentage 53,5 61,0 60,5 32,2 46,1 45,5 38,0 49,1 48,6
                   
Annexe II 42 331 373 249 3 135 3 384 291 3 466 3 757
Pourcentage 14,0 7,4 7,8 30,9 17,7 18,3 26,3 15,7 16,2
                   
Inf. non prévue aux annexes 41 633 674 156 2 753 2 909 197 3 386 3 583
Pourcentage 13,6 14,2 14,1 19,4 15,6 15,7 17,8 15,3 15,4
  301 4 463   805 17 675   1 106 22 138  
Total 4 465   18 691   23 156  

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions énumérées à l'annexe I.
Les infractions visées à l'annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres crimes violents, à l'exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Les infractions visées à l'annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre de telles infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).

Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l'infraction considérée comme la plus grave.

Les données reflètent la population totale de délinquants, laquelle comprend les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui sont incarcérés (ils purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial, ou bénéficient d'une permission de sortir) et ceux qui sont sous surveillance dans la collectivité. Les délinquants sous surveillance dans la collectivité incluent les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Ces chiffres sont basés sur la population de délinquants recensée le 14 avril 2013.

Le nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté

Figure C16

Le  nombre de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale a augmenté

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Le groupe des détenus inclut les délinquants des deux sexes sous responsabilité fédérale qui purgent leur peine dans un établissement fédéral ou provincial ainsi que ceux qui bénéficient d'une permission de sortir.

**Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut les délinquants sous responsabilité fédérale qui sont en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office, ou soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée dans la collectivité, et ceux qui sont en détention temporaire ou mis en liberté conditionnelle pour expulsion.

Tableau C16
Délinquants autochtones   Exercice
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
En détention            
Région de l'Atlantique Hommes 118 111 109 125 152
  Femmes 5 9 9 17 14
Région du Québec Hommes 250 273 323 361 369
  Femmes 10 12 10 11 10
Région de l'Ontario Hommes 373 398 417 460 461
  Femmes 25 24 40 36 35
Région des Prairies Hommes 1 292 1 418 1 577 1 542 1 699
  Femmes 89 100 94 111 101
Région du Pacifique Hommes 427 429 449 478 516
  Femmes 28 19 29 30 31
Total Hommes 2 460 2 629 2 875 2 966 3 197
  Femmes 157 164 182 205 191
  Total 2 617 2 793 3 057 3 171 3 388
             
Dans la collectivité            
Région de l'Atlantique Hommes 45 50 48 39 41
  Femmes 6 6 9 8 12
Région du Québec Hommes 83 103 105 140 141
  Femmes 2 1 6 4 4
Région de l'Ontario Hommes 142 165 170 167 191
  Femmes 21 18 21 25 21
Région des Prairies Hommes 574 534 526 595 633
  Femmes 64 54 56 55 57
Région du Pacifique Hommes 214 245 223 243 260
  Femmes 20 20 15 18 16
Total Hommes 1 058 1 097 1 072 1 184 1 266
  Femmes 113 99 107 110 110
  Total 1 171 1 196 1 179 1 294 1 376
             
Total des délinquants en détention et dans la collectivité 3 788 3 989 4 236 4 465 4 764

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l'Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.

Le nombre total de placements en isolement préventif a fluctué

Figure C17

Le nombre total de placements en isolement préventif a fluctué

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants tenus en isolement plusieurs fois ne sont comptés qu'une fois par période d'isolement. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa f, paragraphe 44 (1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.

L'isolement préventif désigne la séparation sollicitée ou non sollicitée, lorsque des exigences juridiques précises sont respectées, d'un détenu de la population carcérale générale, autrement qu'en vertu d'une mesure disciplinaire.

Un détenu est placé en isolement préventif sollicité lorsqu'il en a fait la demande, que le directeur de l'établissement a des motifs raisonnables de croire que le maintien du détenu dans la population carcérale générale mettrait en danger sa sécurité et qu'il n'y a pas d'autres solutions valables.

Un détenu est placé en isolement préventif non sollicité lorsque le placement respecte les exigences énoncées au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, mais qu'il n'a pas été sollicité.

Tableau C17
Année et type d'isolement préventif Par genre Par race
Femmes Hommes Total Autochtones Non Autochtones Total
2008-2009            
Isolement non sollicité 388 5 752 6 140 1 495 4 645 6 140
Isolement sollicité 33 1 446 1 479 410 1 069 1 479
Total 421 7 198 7 619 1 905 5 714 7 619
             
2009-2010            
Isolement non sollicité 332 5 886 6 218 1 573 4 645 6 218
Isolement sollicité 18 1 272 1 290 379 911 1 290
Total 350 7 158 7 508 1 952 5 556 7 508
             
2010-2011            
Isolement non sollicité 384 6 293 6 677 1 790 4 887 6 677
Isolement sollicité 11 1 403 1 414 440 974 1 414
Total 395 7 696 8 091 2 230 5 861 8 091
             
2011-2012            
Isolement non sollicité 393 6 548 6 941 1 810 5 131 6 941
Isolement sollicité 24 1 358 1 382 439 943 1 382
Total 417 7 906 8 323 2 249 6 074 8 323
             
2012-2013            
Isolement non sollicité 390 6 322 6 712 1 895 4 817 6 712
Isolement sollicité 26 1 483 1 509 507 1 002 1 509
Total 416 7 805 8 221 2 402 5 819 8 221

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Ces rapports tiennent compte du nombre de placements plutôt que du nombre de délinquants. Les délinquants tenus en isolement plusieurs fois ne sont comptés qu'une fois par période d'isolement. Les délinquants placés en isolement en vertu de l'alinéa f, paragraphe 44 (1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (Sanctions disciplinaires) ne sont pas inclus.

L'isolement préventif désigne la séparation sollicitée ou non sollicitée, lorsque des exigences juridiques précises sont respectées, d'un détenu de la population carcérale générale, autrement qu'en vertu d'une mesure disciplinaire.

Un détenu est placé en isolement préventif sollicité lorsqu'il en a fait la demande, que le directeur de l'établissement a des motifs raisonnables de croire que le maintien du détenu dans la population carcérale générale mettrait en danger sa sécurité et qu'il n'y a pas d'autres solutions valables.

Un détenu est placé en isolement préventif non sollicité lorsque le placement respecte les exigences énoncées au paragraphe 31(3) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, mais qu'il n'a pas été sollicité.

Le nombre de délinquants décédés dans les établissements a fluctué

Figure C18

Le nombre de délinquants décédés dans les établissements a fluctué

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention légale, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée.

**Pour calculer les taux, on a utilisé le nombre réel total de personnes au cours de la période allant de 2001-2002 à 2010-2011 à titre de dénominateur.

Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d'un examen officiel ou d'une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des examens ou des enquêtes récents sur la cause du décès.

Tableau C18
Année Cause du décès
  Homicide   Suicide   Autres* Total
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre
Fédéral              
2001-2002 1 2,0 13 25,5 37 72,5 51
2002-2003 2 4,1 12 24,5 35 71,4 49
2003-2004 8 11,9 11 16,4 48 71,6 67
2004-2005 3 6,1 9 18,4 37 75,5 49
2005-2006 3 6,1 10 20,4 36 73,5 49
2006-2007 3 4,9 10 16,4 48 78,7 61
2007-2008 1 2,5 5 12,5 34 85,0 40
2008-2009 2 3,1 9 13,8 54 83,1 65
2009-2010 1 2,0 9 18,4 39 79,6 49
2010-2011 5 10,0 4 8,0 41 82,0 50
Total 29 5,5 92 17,4 409 77,2 530
               
Provinciale              
2001-2002 0 0,0 17 41,5 24 58,5 41
2002-2003 2 7,1 14 50,0 12 42,9 28
2003-2004 0 0,0 7 38,9 11 61,1 18
2004-2005 0 0,0 12 25,0 36 75,0 48
2005-2006 2 4,0 20 40,0 28 56,0 50
2006-2007 0 0,0 8 23,5 26 76,5 34
2007-2008 0 0,0 6 20,7 23 79,3 29
2008-2009 1 3,0 7 21,2 25 75,8 33
2009-2010 0 0,0 0 0,0 24 100,0 24
2010-2011 0 0,0 1 4,3 22 95,7 23
Total 5 1,5 92 28,1 231 70,3 328
               
Nombre total de décès de détenus sous responsabilité fédérale et provinciale 34 4,0 184 21,5 640 74,6 858

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention légale, autre cause de décès et mort dont la cause n'a pas été indiquée.

Le calcul du pourcentage tient compte des décès dont la cause était inconnue. Entre 1999-2000 et 2010-2011, 29 décès de détenus sous responsabilité fédérale et 83 décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des causes inconnues.

Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d'un examen officiel ou d'une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique de Statistique Canada et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des examens ou des enquêtes récents sur la cause du décès.

Le nombre d'évasions a fluctué

Figure C19

Le  nombre d'évasions a fluctué

Source : Sécurité, Service correctionnel du Canada.

Tableau C19
Sortes d'évasions 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Évasions d'établissements à niveaux de sécurité multiples 1 0 0 0 0
Nombre d'évadés 1 0 0 0 0
Évasions d'établissements à sécurité maximale 0 0 0 0 0
Nombre d'évadés 0 0 0 0 0
Évasions d'établissements à sécurité moyenne 0 1 0 0 0
Nombre d'évadés 0 1 0 0 0
Évasions d'établissements à sécurité minimale 21 28 14 15 18
Nombre d'évadés 23 30 17 16 24
Total nombre d'évasions 22 29 14 15 18
Nombre total d'évadés 24 31 17 16 24

Source : Sécurité, Service correctionnel du Canada.

Nota :

Les données représentent le nombre d'évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux au cours de chaque exercice (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.

Le nombre de délinquants sous responsabilité fédérale purgeant leur peine sous surveillance dans la collectivité est stable depuis 2008-2009

Figure C20

Le  nombre de délinquants sous responsabilité fédérale purgeant leur peine sous  surveillance dans la collectivité est stable depuis 2008-2009

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Un exercice débute le 1er avril et prend fin le 31 mars.

**Les données ci-dessus n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.

La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.

La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

Tableau C20
Année Type de liberté dont bénéficient les délinquants sous responsabilité fédérale
Semi-liberté Liberté conditionnelle totale Liberté d'office Totaux Chang. (en %)*
Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Fem. Hom. Les deux Les deux
2003-2004 67 987 259 3 411 42 2 120 368 6 518 6 886 -1,1
2004-2005 90 872 249 3 296 69 1 999 408 6 167 6 575 -4,5
2005-2006 75 1 001 285 3 231 64 1 999 424 6 231 6 655 1,2
2006-2007 97 973 289 3 243 64 2 116 450 6 332 6 782 1,9
2007-2008 102 957 292 3 251 89 2 100 483 6 308 6 791 0,1
2008-2009 86 927 322 3 263 103 2 387 511 6 577 7 088 4,4
2009-2010 100 988 313 3 271 82 2 347 495 6 606 7 101 0,2
2010-2011 69 943 302 3 331 97 2 358 468 6 632 7 100 -0,1
2011-2012 112 1 042 240 3 073 119 2 481 471 6 596 7 067 -0,5
2012-2013 102 1 038 215 2 853 123 2 604 440 6 495 6 935 -1,9

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l'année précédente.

Ces chiffres indiquent le nombre de délinquants qui étaient sous surveillance active au moment où l'exercice a pris fin (un exercice commence le 1er avril et se termine le 31 mars).

Les données présentées n'incluent pas les délinquants dont la liberté sous condition a été suspendue, ceux qui sont visés par une ordonnance de surveillance de longue durée (Voir à la figure/tableau E4) ni ceux qui ont été expulsés du Canada, et ceux illégalement en liberté.

Le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité a diminué en 2011-2012

Figure C21

Au cours des six dernières années, le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale ou territoriale qui purgent leur peine dans la collectivité a augmenté

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.

Aux fins de comparaison, les chiffres ne tiennent pas compte des données de Terre-Neuve et Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, car les statistiques complètes n'étaient pas disponibles pour ces administrations. En raison de ces changements, les données présentées dans le rapport de cette année ne peuvent pas être comparées aux données des versions antérieures du document Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition .

Tableau C21
Année Nombre mensuel moyen de probationnaires Nombre mensuel moyen de délinquants soumis à une ordonnance de sursis Total
2002-2003 98 280 12 688 110 968
2003-2004 94 162 13 050 107 212
2004-2005 91 991 13 319 105 309
2005-2006 91 663 13 401 105 063
2006-2007 92 835 12 907 105 741
2007-2008 94 709 12 605 107 314
2008-2009 95 874 13 186 109 060
2009-2010 99 427 13 363 112 790
2010-2011 99 907 12 987 112 894
2011-2012 96 643 12 572 109 215

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes : Indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes contrevenants, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d'emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L'octroi d'un sursis n'est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis est une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.

Aux fins de comparaison, les chiffres ne tiennent pas compte des données de Terre-Neuve et Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, car les statistiques complètes n'étaient pas disponibles pour ces administrations. En raison de ces changements, les données présentées dans le rapport de cette année ne peuvent pas être comparées aux données des versions antérieures du document Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Au cours de la dernière décennie, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué

Figure C22

Au cours de la dernière décennie, le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Depuis le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable de décider de la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.

Tableau C22
Année Nombres mensuels moyens de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale
Commissions provinciales Commission des libérations conditionnelles du Canada** Total Changement (en %)
Québec Ontario Colombie-Britannique* Total
2002-2003 581 210 223 1 014 195 1 209 -25 1
2003-2004 550 146 189 885 190 1 075 -11 1
2004-2005 517 127 166 810 176 986 -8 3
2005-2006 628 152 147 926 163 1 089 10,4
2006-2007 593 142 120 855 136 991 -9,0
2007-2008 581 205 n/a 785 237 1 022 3,1
2008-2009 533 217 n/a 750 190 940 -8,0
2009-2010 506 194 n/a 700 168 868 -7,7
2010-2011 482 171 n/a 653 151 804 -7,4
2011-2012 481 179 n/a 660 130 790 -1,8

Source : Enquête sur les services correctionnels pour adultes, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Depuis le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable de décider de la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique

**Ces données représentent le nombre de délinquants sous responsabilité provinciale qui ont été mis en liberté par la Commission des libérations conditionnelles du Canada et qui sont surveillés par le Service correctionnel du Canada.

Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario.. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l'Atlantique et des Prairies, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.

Section D. Mise en liberté sous condition

Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale de ressort fédéral one augmentées en 2012-2013

Figure D1

Les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale de ressort fédéral ont augmentées en 2011-2012

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir. La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012- 2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.

Tableau D1
Type de libération Année Octrois Refus Taux d'octroi (%)
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Total
Mise en semi-liberté 2003-2004 113 2 117 18 770 86,3 73,3 73,9
  2004-2005 169 2 062 22 724 88,5 74,0 74,9
  2005-2006 128 2 111 25 719 83,7 74,6 75,1
  2006-2007 143 2 039 31 876 82,2 69,9 70,6
  2007-2008 162 2 001 22 776 88,0 72,1 73,0
  2008-2009 134 1 909 24 825 84,8 69,8 70,6
  2009-2010 150 1 960 40 967 78,9 67,0 67,7
  2010-2011 134 1 854 40 1 151 77,0 61,7 62,5
  2011-2012 248 2 489 64 1 445 79,5 63,3 64,5
  2012-2013 286 2 817 70 1 416 80,3 66,5 67,6
Libération cond. totale 2003-2004 50 551 48 1 864 51,0 22,8 23,9
  2004-2005 56 545 71 1 724 44,1 24,0 25,1
  2005-2006 38 533 67 1 924 36,2 21,7 22,3
  2006-2007 41 523 81 2 035 33,6 20,4 21,0
  2007-2008 40 489 70 1 990 36,4 19,7 20,4
  2008-2009 43 495 61 2 017 41,3 19,7 20,6
  2009-2010 32 459 88 2 078 26,7 18,1 18,5
  2010-2011 20 436 85 2 207 19,0 16,5 16,6
  2011-2012 76 643 125 2 307 37,8 21,8 22,8
  2012-2013 90 912 140 2 322 39,1 28,2 28,9

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir. La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012-2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones a augmenté pour la troisième année consécutive

Figure d2

Le taux d'octroi de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones a augmenté pour la deuxième année consécutive

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi -liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir.

La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012- 2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.

Tableau D2
Type de libération Année Autochtones Non Autochtones Nbre total d'octrois/ de refus
Nombre d'octrois Nombre de refus Taux d'octroi (%) Nombre d'octrois Nombre de refus Taux d'octroi (%)
Mise en semi-liberté 2003-2004 416 114 78,5 1 814 674 72,9 3 018
  2004-2005 430 99 81,3 1 801 647 73,6 2 977
  2005-2006 488 118 80,5 1 751 626 73,7 2 983
  2006-2007 441 167 72,5 1 741 740 70,2 3 089
  2007-2008 400 124 76,3 1 763 674 72,3 2 961
  2008-2009 376 150 71,5 1 667 699 70,5 2 892
  2009-2010 392 195 66,8 1 718 812 67,9 3 117
  2010-2011 359 272 56,9 1 629 919 63,9 3 179
  2011-2012 450 324 58,1 2 291 1 183 65,9 4 248
  2012-2013 535 310 63,3 2 568 1 176 68,6 4 589
Libération cond. totale 2003-2004 115 311 27,0 486 1 601 23,3 2 513
  2004-2005 112 301 27,1 489 1 494 24,7 2 396
  2005-2006 105 381 21,6 466 1 610 22,4 2 562
  2006-2007 75 390 16,1 489 1 726 22,1 2 680
  2007-2008 79 343 18,7 451 1 717 20,8 2 590
  2008-2009 73 371 16,4 465 1 707 21,4 2 616
  2009-2010 49 383 11,3 442 1 783 19,9 2 657
  2010-2011 70 452 13,4 385 1 840 17,3 2 747
  2011-2012 74 445 14,3 645 1 995 24,4 3 159
  2012-2013 96 458 17,3 906 2 004 31,1 3 464

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le taux d'octroi correspond au pourcentage d'examens prélibératoires aboutissant à l'octroi de la libération par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

La mise en semi-liberté est un type de libération sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d'une fois avant de l'obtenir. La libération conditionnelle totale est une forme de mise en liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au cours de la période prévue par la législation, à moins que le délinquant ne l'avise par écrit qu'il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.

Il faut être prudent quand on compare les taux d'octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale. Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC et qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l'évaluation du risque de la PEE n'examinait que le risque de commettre une infraction violente. Pour mieux illustrer les tendances dans le temps, on n'a pas inclus les décisions rendues aux termes de la PEE entre 2003‑2004 et 2010-2011, et celles qui ont été rendues en Colombie-Britannique en 2012-2013. Cependant, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on établit des comparaisons, car les décisions prises en 2011-2012 et en 2012-2013 comprennent des décisions concernant une plus grande proportion de délinquants non violents qui en étaient à leur première infraction, comparativement aux années précédentes.

Le nombre d'audiences de libération conditionnelle de ressort fédéral tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone a fluctué

Figure D3

Le nombre d'audiences de libération conditonnelle de ressort fédéral tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone a diminué en 2011-2012

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.

Tableau D3
Année Audiences tenues avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone
Autochtones Non Autochtones Total
Total des audiences Avec conseiller culturel Total des audiences Avec conseiller culturel Total des audiences Avec conseiller culturel
  Nbre Nbre % Nbre Nbre % Nbre Nbre %
2003-2004 1 262 550 43,6 5 086 73 1,4 6 348 623 9,8
2004-2005 1 344 615 45,8 5 036 97 1,9 6 380 712 11,2
2005-2006 1 395 641 45,9 5 184 101 1,9 6 579 742 11,3
2006-2007 1 349 604 44,8 5 287 81 1,5 6 636 685 10,3
2007-2008 1 240 470 37,9 4 761 51 1,1 6 001 521 8,7
2008-2009 1 194 423 35,4 4 426 55 1,2 5 620 478 8,5
2009-2010 1 149 361 31,4 4 532 59 1,3 5 681 420 7,4
2010-2011 1 184 433 36,6 4 403 56 1,3 5 587 489 8,8
2011-2012 1 206 422 35,0 4 704 48 1,0 5 910 470 8,0
2012-2013 1 261 422 33,5 4 699 46 1,0 5 960 468 7,9

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté cette formule d'audience différente qu'est l'audience tenue avec l'aide d'un conseiller culturel autochtone afin de s'assurer que les audiences de mise en liberté sous condition soient adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des Autochtones. Ce type d'audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.

La proportion des peines purgées avant la mise en liberté conditionnelle est la plus élevée depuis 2003-2004

Figure D4

La proportion des peines purgées avant la mise en liberté conditionnelle est la plus élevée depuis 2002-2003

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.

Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.

Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.

Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Tableau D4
Année Type de libération
Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
  Proportion de la peine purgée
2003-2004 27,5 33,4 33,0 37,5 39,6 39,4
2004-2005 28,8 33,3 32,9 37,2 39,6 39,4
2005-2006 28,5 32,9 32,5 36,1 39,3 38,9
2006-2007 27,4 33,2 32,6 37,2 39,3 39,1
2007-2008 30,3 32,3 32,1 37,9 38,4 38,3
2008-2009 28,2 32,4 31,9 36,6 38,7 38,4
2009-2010 29,5 33,2 32,8 36,1 38,5 38,2
2010-2011 29,2 31,8 31,6 36,6 38,0 37,9
2011-2012 35,0 38,1 37,8 40,3 41,6 41,5
2012-2013 38,8 38,3 38,3 45,4 46,8 46,7

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.

Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.

Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.

Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC, qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE après avoir purgé un sixième de leur peine.

Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle

Figure D5

Les délinquants autochtones purgent une plus grande partie de leur peine avant d'être mis en liberté conditionnelle

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.

Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.

Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale. Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Tableau D5
Année Type de libération
Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Autochtones Non Autochtones Total Autochtones Non Autochtones Total
  Proportion de la peine purgée
2003-2004 38,5 31,9 33,0 42,8 38,9 39,4
2004-2005 37,2 32,1 32,9 42,2 39,0 39,4
2005-2006 36,7 31,8 32,5 42,2 38,5 38,9
2006-2007 37,4 31,9 32,6 41,1 38,9 39,1
2007-2008 38,3 31,1 32,1 40,9 38,1 38,3
2008-2009 38,3 31,0 31,9 41,1 38,2 38,4
2009-2010 38,7 31,9 32,8 41,4 37,9 38,2
2010-2011 37,4 30,8 31,6 41,4 37,5 37,9
2011-2012 41,7 37,1 37,8 43,2 41,3 41,5
2012-2013 42,2 37,6 38,3 48,6 46,5 46,7

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.

Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.

Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.

Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Les femmes purgent une moins grande partie de leur peine que les hommes avant d'être mises en liberté conditionnelle

Figure D6

Les femmes purgent une moins grande partie de leur peine que les hommes avant d'être mises en liberté conditionnelle

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.

Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.

Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.

Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC, qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE après avoir purgé un sixième de leur peine.

Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

Tableau D6
Année Type de libération
Première mise en semi-liberté Première libération conditionnelle totale
Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total
  Proportion de la peine purgée
2003-2004 27,5 33,4 33,0 37,5 39,6 39,4
2004-2005 28,8 33,3 32,9 37,2 39,6 39,4
2005-2006 28,5 32,9 32,5 36,1 39,3 38,9
2006-2007 27,4 33,2 32,6 37,2 39,3 39,1
2007-2008 30,3 32,3 32,1 37,9 38,4 38,3
2008-2009 28,2 32,4 31,9 36,6 38,7 38,4
2009-2010 29,5 33,2 32,8 36,1 38,5 38,2
2010-2011 29,2 31,8 31,6 36,6 38,0 37,9
2011-2012 35,0 38,1 37,8 40,3 41,6 41,5
2012-2013 38,8 38,3 38,3 45,4 46,8 46,7

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d'une mise en semi-liberté.

Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d'emprisonnement à perpétuité ou d'une durée indéterminée.

Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu'à concurrence de sept ans, avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il s'est vu imposer une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.

Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l'abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d'examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l'annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la LSCMLC, qui, en 2011‑2012, n'étaient plus admissibles à la PEE après avoir purgé un sixième de leur peine.

Les augmentations de la proportion moyenne de temps passé en incarcération s'expliquent en partie par les conséquences du projet de loi C-59, et elles sont principalement attribuables aux délinquants purgeant une peine après avoir été reconnus coupables d'une infraction mentionnée à l'annexe II ou qui n'est pas mentionnée aux annexes (certains de ces délinquants avaient été admissibles à la PEE).

La majorité des semi-libertés de ressort fédéral sont achevées

Figure D7

La majorité des semi-libertés de ressort fédéral sont achevées

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d'accusations en instance.

On considère qu'une semi-liberté a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.

Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

Tableau D7
Résultat des mises en semi-liberté de ressort fédéral 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Achèvement
Proc. ordinaire 1 784 83,9 1 720 86,0 1 750 86,9 1 911 87,4 2 728 89,2
Examen expéditif 812 84,1 808 86,4 871 90,2 364 89,2 21 95,5
Total 2 596 83,9 2 528 86,1 2 621 88,0 2 275 87,7 2 749 89,3
Révocation pour violation des conditions*              
Proc. ordinaire 284 13,4 223 11,2 214 10,6 232 10,6 281 9,2
Examen expéditif 105 10,9 102 10,9 72 7,5 36 8,8 1 4,5
Total 389 12,6 325 11,1 286 9,6 268 10,3 282 9,2
Révocation pour infraction sans violence              
Proc. ordinaire 42 2,0 42 2,1 39 1,9 37 1,7 45 1,5
Examen expéditif 44 4,6 23 2,5 23 2,4 7 1,7 0 0
Total 86 2,8 65 2,2 62 2,1 44 1,7 45 1,5
Révocation pour infraction avec violence**              
Proc. ordinaire 17 0,8 15 0,8 10 0,5 6 0,3 4 0,1
Examen expéditif 5 0,5 2 0,2 0 0,0 1 0,2 0 0
Total 22 0,7 17 0,6 10 0,3 7 0,3 4 0,1
Total                    
Proc. ordinaire 2 127 68,8 2 000 68,1 2 013 67,6 2 186 84,3 3 058 99,3
Examen expéditif 966 31,2 935 31,9 966 32,4 408 15,7 22 0,7
Total 3 093 100,0 2 935 100,0 2 979 100,0 2 594 100,0 3 080 100,0

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Les mises en semi-liberté révoquées pour violation des conditions incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.

**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

La semi-liberté est un type de liberté sous condition qui permet au délinquant de participer à des activités hors du milieu carcéral pour se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d'office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d'être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Un délinquant ordinairement admissible à la mise en semi-liberté six mois avant la libération conditionnelle totale.

La majorité des libérations conditionnelles totales de ressort fédéral sont achevées

Figure D8

La majorité des libérations conditonnelles totales de ressort fédéral sont achevées

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.

On considère qu'une liberté conditionnelle totale a été menée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction. Ces données n'incluent pas celles se rapportant aux délinquants condamnés à l'emprisonnement à perpétuité ou à une peine d'une durée indéterminée puisque ceux-ci, par définition, demeurent sous surveillance leur vie durant.

Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

Tableau D8
Résultats des mises en libertés conditionnelles totales de ressort fédéral* 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Achèvement                
Proc. ordinaire 386 80.2 351 79.1 360 80.2 334 82.5 426 80.4
Examen expéditif 633 70.3 624 73.2 664 74.5 688 77.0 588 89.1
Total 1 019 73.8 975 75.2 1 024 76.4 1 022 78.7 1 014 85.2
Révocation pour violation des conditions*              
Proc. ordinaire 59 12.3 53 11.9 55 12.2 54 13.3 82 15.5
Examen expéditif 186 20.7 162 19.0 168 18.9 146 16.3 52 7.9
Total 245 17.7 215 16.6 223 16.6 200 15.4 134 11.3
Révocation pour infraction sans violence              
Proc. ordinaire 28 5.8 31 7.4 26 5.8 15 3.7 19 3.6
Examen expéditif 76 8.4 63 7.4 54 6.1 55 6.2 20 3.0
Total 104 7.5 96 7.4 80 6.0 70 5.4 39 3.3
Révocation pour infraction avec violence**              
Proc. ordinaire 8 1.7 7 1.6 8 1.8 2 0.5 3 0.6
Examen expéditif 5 0.6 4 0.5 5 0.6 5 0.6 0 0
Total 13 0.9 11 0.8 13 1.0 7 0.5 3 0.3
Total                    
Proc. ordinaire 481 34.8 444 34.2 449 33.5 405 31.2 530 44.5
Examen expéditif 900 65.2 853 65.8 891 66.5 894 68.8 660 55.5
Total 1 381 100.0 1 297 100.0 1 340 100.0 1 299 100.0 1 190 100.0

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Cela ne comprend pas les délinquants qui purgent une peine d'une durée indéterminée puisque leur mandat n'expire jamais et que leur liberté conditionnelle totale prend fin seulement le jour où ils décèdent.

**Les libérations conditionnelles totales « révoquées pour violation des conditions ». incluent celles qui ont été révoquées en raison d'une accusation en instance.

***Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet au délinquant de purger une partie de sa peine sous surveillance dans la collectivité. Normalement, le délinquant devient admissible à la libération conditionnelle totale après avoir purgé le tiers de la peine, jusqu'à concurrence de sept ans, sauf s'il est un condamné à perpétuité, s'il purge une peine d'une durée indéterminée ou s'il a fait l'objet d'une détermination judiciaire.

Les libérations d'office ont le taux de réussite le plus bas

Figure D9

Les libérations d'office ont le taux de réussite le plus bas

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.

On considère qu'une liberté d'office a été achevée à bien si le délinquant n'a pas été réincarcéré en raison d'un manquement aux conditions ou de la perpétration d'une nouvelle infraction.

La liberté d'office est une forme de liberté sous condition assujettie à une surveillance dont le délinquant peut bénéficier après avoir purgé les deux tiers de sa peine. Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

Tableau D9
Résultat des libérations d'office 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
  Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Achèvement 3 484 58,9 3 710 60,8 3 456 61,9 3 438 61,5 3 736 60,6
Révocation pour violation des conditions* 1 716 29,0 1 665 27,3 1 481 26,5 1 566 28,0 1 894 30,7
Révocation pour infraction sans violence 562 9,5 574 9,4 527 9,4 470 8,4 439 7,1
Révocation pour infraction avec violence** 150 2,5 148 2,4 120 2,1 112 2,0 92 1,5
Total 5 912 100,0 6 097 100,0 5 584 100,0 5 586 100,0 6 161 100,0

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Les « révocations pour violation des conditions » incluent les révocations résultant d'accusations en instance.

**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.

Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué

Figure D10

Au cours des dix dernières années, le taux de condamnation pour une infraction avec violence chez les délinquants sous surveillance a diminué

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.

**Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes. Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

La ligne reliant 2011-2012 à 2012-2013 est en pointillé pour signaler que le chiffre indiqué est en deçà du nombre réel de condamnations parce que, en raison de délais dans le processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.

Tableau D10
Année Nombre de condamnations pour infraction avec violence Taux pour 1 000 délinquants sous surveillance*
Semi- liberté Liberté cond. totale Liberté d'office Total Semi- liberté Liberté cond. totale Liberté d'office
2003-2004 19 25 213 257 15 6 72
2004-2005 32 36 200 268 26 9 67
2005-2006 16 28 178 222 12 7 58
2006-2007 25 21 213 259 19 6 67
2007-2008 18 22 211 251 14 6 67
2008-2009 22 17 150 189 18 4 45
2009-2010 17 15 148 180 13 4 46
2010-2011 10 18 120 148 8 5 37
2011-2012 7 9 112 128 5 3 32
2012-2013** 4 6 92 102 3 2 26

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle, en liberté d'office, en détention temporaire dans un établissement fédéral ou illégalement en liberté.

**Les chiffres indiqués sont en deçà des nombres réels de condamnations parce que, en raison de la longueur du processus judiciaire, il se peut que des verdicts n'aient pas encore été rendus à la fin de l'exercice.

Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l'annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l'incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes. Le projet de loi C-10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés), qui est entré en vigueur le 13 juin 2012, a augmenté le nombre d'infractions figurant à l'annexe I de la LSCMLC. Par exemple, l'annexe comprend maintenant les infractions liées à la pornographie juvénile, aux voies de fait graves sur un agent de la paix et les infractions de terrorisme prévues par le Code criminel. Par conséquent, certaines infractions qui étaient enregistrées comme non violentes sont désormais considérées comme violentes. Ce changement a entraîné l'augmentation du nombre de révocations de la liberté pour infraction avec violence et la diminution du nombre de révocations de la liberté pour une infraction sans violence par rapport aux versions précédentes du présent rapport.

Les données de la semi-libreté st de la liberté conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine déterminée et indéterminée.

Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir a augmenté au cours des trois dernières années

Figure D11

Le nombre de délinquants obtenant des permissions de sortir a augmenté en 2011-2012

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.

Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.

Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée.

Tableau D11
Année Permissions de sortir Placements à l'extérieur
Avec escorte Sans escorte
  Nbre de délinquants Nbre de permis Nbre de délinquants Nbre de permis Nbre de délinquants Nbre de permis
2003-2004 2,691 38,112 715 4,133 496 1,052
2004-2005 2,519 35,277 526 3,600 332 765
2005-2006 2,571 37,141 505 3,058 355 997
2006-2007 2,532 39,793 502 4,169 339 726
2007-2008 2,518 41,631 469 3,804 301 615
2008-2009 2,337 36,394 436 3,805 239 654
2009-2010 2,218 35,887 391 3,351 249 1,049
2010-2011 2,295 40,227 354 3,116 321 1,302
2011-2012 2,696 44,473 419 3,870 405 814
2012-2013 2,742 48,006 434 3,702 389 670

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s'absenter de son lieu habituel d'incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadapation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s'acquitter de responsabilités parentales.

Un placement à l'extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d'être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d'une personne — agent ou autre — ou d'un organisme habilité à cet effet.

Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d'au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d'au moins un placement à l'extérieur. Étant donné qu'un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l'extérieur durant une période donnée, le nombre total de permis de sortie et de placements à l'extérieur obtenus pendant cette période est également indiqué.

Section E. Statistiques sur l'application de dispositions spéciales en matière de justice pénale

Le nombre d'examens initiaux des cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération a augmenté en 2012-2013

Figure E1

Le nombre d'examens initiaux des cas renvoyés en vue d'un éventuel maintien en incarcération est le plus bas depuis 1997-1998

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.

Tableau E1
Année Résultats des examens initiaux de cas en vue d'un éventuel maintien en incarcération Total
Maintien en incarcération Libération d'office Total
Aut, Non- Aut, Total % Aut, Non- Aut, Total % Aut, Non- Aut,
1998-1999 77 157 234 91,4 3 19 22 8,6 80 176 256
1999-2000 83 125 208 93,7 3 11 14 6,3 86 136 222
2000-2001 69 146 215 93,9 6 8 14 6,1 75 154 229
2001-2002 73 184 257 93,8 2 13 15 5,5 77 197 274
2002-2003 80 165 245 86,3 14 25 39 13,7 94 190 284
2003-2004 72 207 279 92,1 8 16 24 7,9 80 223 303
2004-2005 70 155 225 91,1 6 16 22 8,9 76 171 247
2005-2006 75 158 233 89,3 11 17 28 10,7 86 175 261
2006-2007 64 158 222 88,8 4 24 28 11,2 68 182 250
2007-2008 85 162 247 93,2 7 11 18 6,8 92 173 265
2008-2009 103 153 256 95,9 5 6 11 4,1 108 159 267
2009-2010 96 165 261 93,9 2 15 17 6,1 98 180 278
2010-2011 111 128 239 94,5 4 10 14 5,5 115 138 253
2011-2012 88 119 207 96,7 3 4 7 3,3 91 123 214
2012-2013 89 143 232 98,3 4 0 4 1,7 93 143 236
Total 1 235 2 325 3 560 92,8 82 195 277 7,2 1 319 2 520 3 839

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

Suivant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, un détenu ayant droit à la libération d'office après avoir purgé les deux tiers de sa peine peut être maintenu en incarcération jusqu'à l'expiration de celle-ci s'il est établi qu'il risque de commettre, avant la fin de sa peine, une infraction causant la mort ou un dommage grave, une infraction grave relative aux drogues ou une infraction sexuelle contre un enfant.

À l'issue de 78 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée

Figure E2

À l'issue de 78 % des audiences de révision judiciaire, la date d'admissibilité à la libération conditionnelle est avancée

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Des 47 délinquants qui ne sont plus sous surveillance active, 20 sont incarcérés, 21 sont décédés, deux sont en détention temporaire, et quatre ont été déportés.

La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu'il doit purger en établissement avant d'être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s'appliquent aux délinquants condamnés à l'emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu'ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine.

Tableau E2
Province ou territoire où a eu lieu la révision judiciaire Réduction par le tribunal de la période d'inadmissibilité Réduction refusée par le tribunal Total
Meurtre au 1er degré Meurtre au 2e degré Meurtre au 1er degré Meurtre au 2e degré Meurtre au 1er degré Meurtre au 2e degré
Territoires du Nord-Ouest 0 0 0 0 0 0
Nunavut 0 0 0 0 0 0
Yukon 0 0 0 0 0 0
Terre-Neuve-et-Labrador 0 0 0 0 0 0
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0 0 0
Nouvelle-Écosse 1 1 1 0 2 1
Nouveau-Brunswick 1 0 0 0 1 0
Québec 62 15 5 2 67 17
Ontario 21 0 18 1 39 1
Manitoba 7 3 1 0 8 3
Saskatchewan 6 0 3 0 9 0
Alberta 19 0 6 0 25 0
Colombie-Britannique 18 1 6 0 24 1
Total partiel 135 20 40 3 175 23
Total 155 43 198

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Ces chiffres représentent les nombres totaux de décisions au 14 avril 2013.

La révision judiciaire a lieu dans la province où le délinquant a été condamné.

Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux

Figure E3

Le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux a augmenté en 2011-2012

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.

Six délinquants ayant été déclarés dangereux n'ont aucune date de désignation inscrite à leur dossier et ne sont donc pas représentés dans le graphique. Par contre, ils font partie du nombre total de délinquants qui ont reçu cette désignation.

Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.

Les dispositions relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, en remplacement des dispositions concernant les repris de justice et les délinquants sexuels dangereux. Un délinquant dangereux est une personne à qui on impose une peine d'une durée indéterminée parce qu'elle a commis un crime particulièrement violent ou qu'elle commet à répétition des actes violents et graves, si l'on juge qu'il y a peu de chance pour qu'à l'avenir ce comportement soit inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (voir l'article 752 du Code criminel). Jusqu'en août 1997, il était possible d'infliger une peine d'une durée déterminée aux criminels déclarés délinquants dangereux. Il y a encore 25 délinquants sexuels dangereux et neuf repris de justice sous la responsabilité des autorités fédérales.

Tableau E3
Province ou territoire où a eu lieu la déclaration Toutes les déclaration(depuis 1978) Délinquants dangereux purgeant encore une peine
Peine d'une durée indéterminée Peine d'une durée déterminée Total
Terre-Neuve-et-Labrador 11 8 0 8
Nouvelle-Écosse 17 14 0 14
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0
Nouveau-Brunswick 8 7 0 7
Québec 73 63 5 68
Ontario 262 205 13 218
Manitoba 18 16 1 17
Saskatchewan 61 47 7 54
Alberta 53 43 2 45
Colombie-Britannique 122 94 2 96
Yukon 2 1 1 2
Territoires du Nord-Ouest 8 8 0 8
Nunavut 1 1 0 1
Total 636 507 31 538

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Les nombres ont été relevés le 14 avril 2013.

Le nombre annuel de criminels déclarés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.

Les criminels déclarés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants purgeant encore une peine, mais ils sont néanmoins compris dans le nombre total de criminels déclarés délinquants dangereux.

La plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période de dix ans

Figure E4

La  plupart des ordonnances de surveillance de longue durée sont pour une période  de dix ans

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

Les dispositions ayant trait aux ordonnances de surveillance de longue durée sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997. Elles autorisent le tribunal à imposer une peine de deux ans ou plus pour l'infraction sous-jacente et à ordonner que le délinquant soit surveillé dans la communauté pendant une période additionnelle pouvant aller jusqu' à dix ans.

Au total, 40 délinquants sont décédés et 67 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée

Tableau E4
Province ou territoire où a été rendue l'ordonnance Durée de la période de surveillance ordonnée (années) Situation actuelle
2 3 4 5 6 7 8 9 10 Total En détention Sous* surveillance Période de OSLD OSLD** interrompue Total
Terre-Neuve-et-Labrador 0 0 0 0 0 0 0 0 6 6 1 1 3 1 5
Nouvelle-Écosse 0 0 0 4 0 0 0 0 12 16 2 0 9 1 13
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 1 0 0 0 0 1 2 0 0 0 0 0
Nouveau-Brunswick 0 1 0 1 0 0 1 0 6 9 2 1 5 0 8
Québec 1 3 2 47 10 27 9 0 166 265 90 15 119 5 229
Ontario 0 0 4 11 7 16 18 0 176 232 62 18 107 17 204
Manitoba 0 0 0 1 1 2 1 0 28 33 8 2 17 2 29
Saskatchewan 1 0 1 11 9 5 8 1 37 73 40 4 18 2 64
Alberta 0 0 0 7 1 0 1 0 52 61 21 1 27 2 51
Colombie-Britannique 0 0 1 10 4 5 6 0 89 115 32 10 53 4 99
Yukon 0 0 0 1 0 2 0 0 8 11 3 2 6 0 11
Territoires du Nord-Ouest 0 0 0 1 0 0 0 0 2 3 0 0 3 0 3
Nunavut 0 0 0 2 0 0 1 0 3 6 2 1 3 1 6
Total 2 4 8 97 32 57 45 1 586 832 263 54 370 35 722

Source : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Cette catégorie comprend les délinquants qui sont actuellement sous surveillance après avoir été mis en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d'office.

**Cette catégorie comprend les délinquants déclarés coupables d'une nouvelle infraction qu'ils ont commise pendant qu'ils étaient sous surveillance en vertu d'une OSLD. Dans de tels cas, l'exécution de l'OSLD est interrompue le temps que le délinquant purge la nouvelle peine jusqu'à la date d'expiration du mandat. Elle reprend ensuite, là où elle avait cessé.

Les nombres ont été relevés le 14 avril 2013.

Au total, 40 délinquants sont décédés et 67 ont mené à bien leur période de surveillance de longue durée

Le nombre de demandes de suspension du casier reçues a augmenté

Figure E5

Le nombre de demandes de pardon traitées a diminué pour une troisième année consécutive

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Désigne les demandes de suspension du casier reçues entre le 13 et le 31 mars 2012.

Le nombre de demandes de suspension du casier reçues et acceptées en 2012-2013 devrait être interprété avec prudence puisque le programme de suspension du casier, anciennement le programme de pardon, a subi des modifications significatives entre 2010-2011 et 2012-2013.

**Source : Section des archives criminelles de la Gendarmerie royale du Canada, 2009.

Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d'augmenter à cinq ans la période d'inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d'infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d'ordre sexuel à l'égard d'une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même pour les personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l'objet d'une poursuite par voie de mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.

Tableau E5
Demandes traitées 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012* 2012-2013**
Demandes reçues       1 039 19 523
Demandes acceptées       793 11 291
Pourcentage de demandes acceptées       76,3 57,8
Type de décisions relatives à la suspension du casier          
Délivrée         6 030
Refusée         208
Nombre total de demandes de suspension du casier acceptées et refusées         6 238
Pourcentage de demandes acceptées         96,7
Type de décisions relatives au pardon          
Octroi 30 317 16 250 9 393 3 270 612
Délivrance 9 311 7 889 2 693 0 0
Refus 800 437 293 276 130
Nbre total d'octrois de délivrances et de refus 40 428 24 576 12 379 3 546 742
Pourcentage d'octroi et de délivrance 98,0 98,2 97,6 92,2 82,5
Nbre total de révocations et d'annulations          
Révocation*** 123 194 71 1 132 991
Annulation 584 727 1 055 907 706
Nbre total de révocations et d'annulations 707 921 1 126 2 039 1 697
Nbre cumulatif d'octrois et de délivrances**** 417 105 441 244 453 330 456 600 463 242
Nbre cumulatif de révocations et d'annulations**** 15 292 16 213 17 339 19 378 21 075

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

* Désigne les demandes de suspension du casier reçues entre le 13 et le 31 mars 2012.

** Désigne les demandes de pardon reçues jusqu'au 12 mars 2012 inclusivement.

Le nombre de demandes de suspension du casier reçues et acceptées en 2012-2013 devrait être interprété avec prudence puisque le programme de suspension du casier, anciennement le programme de pardon, a subi des modifications significatives entre 2010-2011 et 2012-2013. Le taux de demandes de pardon octroyées ou délivrées en 2012-2013 devrait être interprété avec prudence. Le programme de suspension du casier, qui était auparavant le programme de pardon, a subi des modifications significatives entre 2010-2011 et 2012-2013.

*** Les révocations varient en fonction de la réaffectation des ressources en vue de traiter les arriérés.

**** Les données cumulatives remontent à la création du processus de pardon en vertu de la Loi sur le casier judiciaire, en 1970.

Le 29 juin 2010, le projet de loi C-23A a modifié la Loi sur le casier judiciaire en augmentant la période d'inadmissibilité pour certaines demandes de pardon. De plus, le projet de loi a entraîné d'importants changements au fonctionnement des programmes. Le processus a été modifié pour comprendre des demandes de renseignements supplémentaires et des nouvelles enquêtes, plus exhaustives, par le personnel dans le cas de certaines demandes, et le temps d'examen requis par les membres de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a été augmenté. De nouveaux concepts liés à la possibilité de déconsidérer l'administration de la justice font partie du texte législatif. Le temps requis pour le traitement des demandes a augmenté en raison de ces changements.

Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a modifié la LCJ en remplaçant le terme « pardon » par « suspension du casier ». Le programme Clémence et suspension du casier consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence. Les modifications apportées à la LCJ ont eu pour effet d'augmenter à cinq ans la période d'inadmissibilité à la suspension du casier dans le cas des infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et à dix ans dans le cas d'infractions punissables par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d'ordre sexuel à l'égard d'une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même pour les personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l'objet d'une poursuite par voie de mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.

Section F. Victimes d'un crime

Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté

Figure F1

Le taux de victimisation relatif au vol de biens personnels a augmenté

Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999, 2004 et 2009.

Nota :

*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.

Les taux sont fondés sur une population de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus et vivant dans l'une des dix provinces canadiennes.

Tableau F1
Type d'incident Année
1999 2004 2009
Vol de biens personnels 75 93 108
Agression sexuelle 21 21 24
Vol qualifié 9 11 13
Voies de fait* 81 75 80

Source : Enquête sociale générale, Statistique Canada, 1999, 2004 et 2009.

Nota :

*Les données ayant trait aux voies de fait comprennent les cas de violence conjugale. Dans les éditions antérieures du présent document, ces cas n'étaient pas inclus dans les données sur la victimisation.

Les taux sont fondés sur une population de 1 000 personnes âgées de 15 ans et plus et vivant dans l'une des dix provinces canadiennes.

La plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans

Figure F2

La  plupart des victimes de crimes de violence ont moins de 30 ans

Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Estimations au 1er juillet 2010.

Par crime avec violence, on entend notamment les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions sexuelles, les enlèvements, les vols qualifiés et les infractions aux règlements de la circulation causant des lésions corporelles et la mort.

Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. Ces données excluent 3 285 cas pour lesquels on ne connaissait pas l'âge, 748 cas pour lesquels on ne connaissait pas le sexe et 1 161 pour lesquels on ne disposait ni de l'une ni de l'autre de ces informations. Les données représentent 99 % de la couverture nationale.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

Tableau F2
Âge de la victime Sexe masculin Sexe féminin Total
  Nbre % Nbre % Nbre %
De 0 à 4 ans 1 799 1,0 2 014 1,0 3 813 1,0
De 5 à 9 ans 3 810 2,1 3 634 1,9 7 444 2,0
De 10 à 14 ans 12 966 7,2 12 683 6,6 25 649 6,9
De 15 à 19 ans 27 126 15,0 29 763 15,5 56 889 15,2
De 20 à 24 ans 25 539 14,1 30 564 15,9 59 103 15,0
De 25 à 29 ans 21 707 12,0 24 641 12,8 46 348 12,4
De 30 à 34 ans 17 380 9,6 20 323 10,6 37 703 10,1
De 35 à 39 ans 15 136 8,4 17 902 9,3 33 038 8,9
De 40 à 44 ans 14 930 8,3 16 199 8,4 31 129 8,3
De 45 à 49 ans 14 207 7,9 13 552 7,0 27 759 7,4
De 50 à 54 ans 10 685 5,9 8 964 4,7 19 649 5,3
De 55 à 59 ans 6 591 3,6 4 999 2,6 11 590 3,1
De 60 à 64 ans 4 042 2,2 2 805 1,5 6 847 1,8
De 65 à 69 ans 2 223 1,2 1 455 0,8 3 678 1,0
De 70 à 74 ans 1 156 0,6 1 006 0,5 2 162 0,6
75 ans ou plus 1 602 0,9 1 724 0,9 3 326 0,9
Total 180 899 100,0 192 228 100,0 373 127 100,0

Source : Programme révisé de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

Les données recueillies ne brossent pas un tableau exhaustif. Ces données excluent 3 285 cas pour lesquels on ne connaissait pas l'âge, 748 cas pour lesquels on ne connaissait pas le sexe et 1 161 pour lesquels on ne disposait ni de l'une ni de l'autre de ces informations. Les données représentent 99 % de la couverture nationale.

Comme les chiffres ont été arrondis, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.

La plupart des victimes qui reçoivent des services sont victimes d'actes de violence

Figure F3

La plupart des victimes qui reçoivent des services sont victimes d'actes de violence

Source : Les services d'aide aux victimes au Canada, 2009-2010; Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

Par « services aux victimes » on entend des organismes qui offrent des services directs aux victimes principales ou secondaires d'actes criminels, et dont le financement est assuré, en totalité ou en partie, par un ministère chargé des affaires juridiques. En 2009-2010, certains répondants du Nouveau-Brunswick n'ont pas été en mesure de fournir des données sur le nombre de clients servis le jour du profil instantané, et ils ont plutôt fourni des données sur leurs dossiers actifs ce jour-là.

Tableau F3
Genre de crime Sexe de la victime
Femmes Hommes Sexe inconnu Total
Snapshot on May 28, 2008 Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Homicide 156 2,8 61 3,2 9 1,4 226 2,8
Autres infractions causant la mort 63 1,1 51 2,7 1 0,2 115 1,4
Agression sexuelle 1 632 29,1 298 15,7 95 5,1 2 025 24,9
Autres infractions avec violence 3 029 54,0 853 45,0 330 52,3 4 212 51,8
Autres infractions criminelles* 396 7,1 429 22,6 118 18,7 943 11,6
Autres incidents** 330 5,9 205 10,8 78 12,4 613 7,5
Total sans inconnu 5 606 100,0 1 897 100,0 631 100,0 8 134 100,0
Genre de crime inconnu 335 104 1 235 1 674
Total 5 941   2 001   1 866   9 808  
Snapshot on May 27, 2010                
Homicide 154 2,4 70 3,3 3 0,5 227 2,5
Autres infractions causant la mort 95 1,5 77 3,7 8 1,4 180 2,0
Agression sexuelle 1 922 30,0 379 18,1 160 28,3 2 461 27,1
Autres infractions avec violence 3 323 51,8 917 43,8 262 46,4 4 502 49,6
Autres infractions criminelles* 496 7,7 357 17,0 73 12,9 926 10,2
Autres incidents** 421 6,6 295 14,1 59 10,4 775 8,5
Total sans inconnu 6 411 100,0 2 095 100,0 565 100,0 9 071 100,0
Genre de crime inconnu 197 81 113 391
Total 6 608   2 176   678   9 462  

Source : Les services d'aide aux victimes au Canada, 2007-2008; Les services d'aide aux victimes au Canada, 2009-2010; Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada.

Nota :

*Les autres infractions criminelles comprennent la fraude, les infractions contre les biens, les infractions au code de la route et d'autres infractions au Code criminel.

**Les autres incidents comprennent les incidents de nature non criminelle et ceux qui font toujours l'objet d'une enquête visant à déterminer s'il s'agit d'infractions criminelles.

Par « services aux victimes » on entend des organismes qui offrent des services directs aux victimes principales ou secondaires d'actes criminels, et dont le financement est assuré, en totalité ou en partie, par un ministère chargé des affaires juridiques. En 2009-2010, certains répondants du Nouveau-Brunswick n'ont pas été en mesure de fournir des données sur le nombre de clients servis le jour du profil instantané, et ils ont plutôt fourni des données sur leurs dossiers actifs ce jour-là.

Le nombre de victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada a augmenté

Figure F4

Le nombre de victimes inscrites auprès du service correctionnel du Canada a augmenté

Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada.

Nota :

*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.

**Un avis est la communication avec une victime inscrite, par téléphone ou par messagerie, afin de lui fournir des renseignements pouvant être divulgués en vertu de l'article 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Les données sont rapportées à compter de la date de blocage des données à la mi-avril de chaque année.

Tableau F4
Année Nombre de délinquants dont les victimes sont inscrites Nombre de victimes inscrites* Nombre d'avis** communiqués aux victimes inscrites
2006-2007 3 147 4 979 13 829
2007-2008 3 295 5 294 16 281
2008-2009 3 412 5 816 28 069
2009-2010 3 654 6 366 37 471
2010-2011 3 874 6 940 41 987
2011-2012 3 989 7 322 46 787
2012-2013 4 083 7 585 51 344

Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada

Nota :

*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.

**Un avis est la communication avec une victime inscrite, par téléphone ou par messagerie, afin de lui fournir des renseignements pouvant être divulgués en vertu de l'article 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Les données sont rapportées à compter de la date de blocage des données à la mi-avril de chaque année.

Les infractions ayant causé la mort représentent le type le plus fréquent d'infraction qui cause un préjudice aux victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada

Figure F5

Les infractions ayant causé la mort représentent le type le plus fréquent d'infraction qui cause un préjudice aux victimes inscrites* auprès du service correctionnel du Canada

Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada

Nota :

*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.

**Certaines victimes ont subi un préjudice à la suite de plus d'une infraction; par conséquent, le nombre d'infractions faisant des victimes est supérieur au nombre réel de victimes inscrites. Les pourcentages représentent le nombre de victimes inscrites qui ont subi un préjudice à la suite de cette infraction.

Tableau F5
Type d'infraction** qui a nui à la victime* 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
# % # % # % # %
Infractions ayant causé la mort 2 936 46,1 3 804 54,8 4 056 55,4 4 292 56,6
Infractions sexuelles 1 579 24,8 2 098 30,2 2 114 28,9 2 169 28,6
Voies de fait 879 13,8 998 14,4 998 13,6 965 12,7
Infractions avec violence ou des menaces 525 8,2 680 9,8 707 9,7 710 9,4
Infractions contre les biens 417 6,6 509 7,3 534 7,3 551 7,3
Privation de liberté 215 3,4 251 2,6 272 3,7 281 3,7
Tente de provoquer la mort 182 2,9 233 3,4 241 3,3 246 3,2
Infractions de conduite 100 1,6 123 1,8 125 1,7 152 2,0
Autres infractions 217 3,4 396 5,7 452 6,2 441 5,8
Infractions non enregistrées 192 3,0 55 0,8 6 0,1 4 0,1
Nombre total de victimes* 3 654   3 874   3 989   4 083  

Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada

Nota :

*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu des articles 26 et 142 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) ou au paragraphe 142(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.

**Certaines victimes ont subi un préjudice à la suite de plus d'une infraction; par conséquent, le nombre d'infractions faisant des victimes est supérieur au nombre réel de victimes inscrites. Les pourcentages représentent le nombre de victimes inscrites qui ont subi un préjudice à la suite de cette infraction.

Les renseignements sur autorisations de déplacement constituent le type le plus fréquent d'information dans le notifications aux victimes inscrites auprès du Service correctionnel du Canada

Figure F6

Les infractions ayant causé la mort représentent le type le plus fréquent d'infraction qui cause un préjudice aux victimes inscrites* auprès du service correctionnel du Canada

Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada

Nota :

La communication de renseignements a trait au type d'information visée à l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui a été divulguée à une victime inscrite dans une notification.

Depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6, le Service correctionnel du Canada communique maintenant des renseignements à certaines victimes qui ne sont pas inscrites. Le SCC doit communiquer des renseignements aux membres de la famille d'une victime assassinée lorsque le délinquant est encore admissible à une demande de révision judiciaire, y compris lorsque ce dernier ne présente pas une demande de révision judiciaire au cours de la période prescrite, ainsi que la date à laquelle le délinquant pourra de nouveau présenter une demande. Les notifications aux victimes non inscrites sont exclues des données.

*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu de l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.

**Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6.

***Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 13 juin 2012, conformément au projet de loi C-10.

Tableau F6
Year 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Renseignements sur la peine 4 820 7 758 13 770 15 095 12 461
Emplacement de l'établissement 4 291 5 616 6 993 6 859 14 448
En détention ou mis en liberté 2 357 2 366 2 714 2 983 3 066
Dates prévues de l'audience 103 65 1 264 1 110 6 859
Dates de la mise en liberté 11 654 19 304 22 323 25 137 23 719
Endroit de la mise en liberté 11 161 18 552 20 914 23 859 22 851
Conditions de la mise en liberté 5 623 11 317 15 951 21 845 21 591
Décisions liées à la mise en liberté 2 541 6 814 12 081 14 197 14 678
Autorisations de déplacement 7 611 9 343 10 136 10 874 28 737
Révision judiciaire** 0 0 0 1 173 339
But de la permission de sortir*** 0 0 0 1 15 210
Renseignements sur les infractions disciplinaires*** 0 0 0 0 5 550
Concernant la participation aux programmes*** 0 0 0 0 5 614
TOTAL 50 161 81 135 106 146 123 133 175 123

Source : Entrepôt de données; Gestion du rendement : Service correctionnel du Canada

Nota :

La communication de renseignements a trait au type d'information visée à l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui a été divulguée à une victime inscrite dans une notification. Depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6, le Service correctionnel du Canada communique maintenant des renseignements à certaines victimes qui ne sont pas inscrites. Le SCC doit communiquer des renseignements aux membres de la famille d'une victime assassinée lorsque le délinquant est encore admissible à une demande de révision judiciaire, y compris lorsque ce dernier ne présente pas une demande de révision judiciaire au cours de la période prescrite, ainsi que la date à laquelle le délinquant pourra de nouveau présenter une demande. Les notifications aux victimes non inscrites sont exclues des données.

*Pour s'inscrire afin de recevoir de l'information en vertu de l'article 26 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, une personne doit satisfaire à la définition de « victime » donnée à l'article 2 ou au paragraphe 26(3) de la Loi. Les victimes peuvent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada en remplissant le formulaire « Demande de renseignements pour les victimes ». Une lettre de demande signée peut également être acceptée.

**Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 2 décembre 2011, conformément au projet de loi S-6.

***Nouveau type d'information maintenant communiqué aux victimes depuis le 13 juin 2012, conformément au projet de loi C-10.

Les contacts de la Commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes a augmenté

Figure F7

Les contacts de la commission des libérations conditionnelles du Canada avec des victimes a diminué

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, télécopieur ou par téléphone.

**Entré en vigueur le 13 juin 2012, le projet de loi C‑10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés) a entraîné des modifications aux catégories de victimes définies à l'article 2 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Une victime réelle est une personne qui a survécue à un crime selon le paragraphe 2(1) de la Loi. Si la personne est décédée, malade ou incapable, a) son époux ou la personne qui vit avec elle [2(1)a)], b) un parent ou une personne à sa charge [2(1)b)], c) la personne qui en est chargée [2(1)c)], d) la personne à laquelle les soins de ses personnes à charge sont confiés [2(1)d)] est considéré une victime. Si la personne a subi des dommages corporels ou moraux par suite des gestes du délinquant, que le délinquant soit, ou non, poursuivi ou reconnu coupable, et si la personne a porté plainte à la police ou au procureur de la Couronne, cette personne est considérée comme une victime selon les paragraphes 26(3) et 142(3) de la Loi.

Tableau F7
Année Nombre total de contacts*
1998-1999 9 883
1999-2000 11 177
2000-2001 12 718
2001-2002 14 013
2002-2003 14 270
2003-2004 15 263
2004-2005 15 479
2005-2006 16 711
2006-2007 21 434
2007-2008 20 457
2008-2009 20 039
2009-2010 22 181
2010-2011 22 483
2011-2012 21 449
2012-2013 22 475

Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Nota :

*Chaque fois que la Commission des libérations conditionnelles du Canada a un contact avec une victime par courrier, télécopieur ou par téléphone.

Entré en vigueur le 13 juin 2012, le projet de loi C‑10 (Loi sur la sécurité des rues et des communautés) a entraîné des modifications aux catégories de vic-times définies à l'article 2 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Une victime réelle est une personne qui a survécue à un crime selon le paragraphe 2(1) de la Loi. Si la personne est décédée, malade ou incapable, a) son époux ou la personne qui vit avec elle [2(1)a)], b) un parent ou une personne à sa charge [2(1)b)], c) la personne qui en est chargée [2(1)c)], d) la personne à laquelle les soins de ses personnes à charge sont confiés [2(1)d)] est considéré une victime. Si la personne a subi des dommages corporels ou moraux par suite des gestes du délinquant, que le délinquant soit, ou non, poursuivi ou reconnu coupable, et si la personne a porté plainte à la police ou au procureur de la Couronne, cette personne est considérée comme une victime selon les paragraphes 26(3) et 142(3) de la Loi.

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