Grêle
La grêle se forme au cœur des orages. Dans les masses d’air chaud s’élevant rapidement (courants de convection), la vapeur d’eau se condense. Lorsque ces masses atteignent une certaine altitude où il fait plus froid, il se produit alors de violentes averses de pluie. S’il fait assez froid, des cristaux de glace se forment autour de particules microscopiques comme des grains de poussière soulevés du sol. Ces noyaux de glace grossissent à mesure que l’eau continue à geler à leur surface. Lorsqu’ils deviennent trop lourds pour se maintenir dans les courants ascendants, ils tombent sous forme de grêle. Les grêlons peuvent encore ramasser de l’eau pendant leur descente, devenant plus gros, plus lourds et causant ainsi plus de dommages.
Par définition, le grêlon a un diamètre d’au moins 0,5 centimètres. Sinon, il ne s’agit pas de grêle, mais de neige ou de grésil. Le grêlon atteint parfois plus de 10 centimètres, c’est-à-dire la taille d’un pamplemousse. La grêle peut frapper le sol à 130 km/heure. Elle peut donc provoquer des dégâts graves aux cultures, aux maisons et aux véhicules, ainsi que des blessures aux personnes et aux animaux.
La grêle peut tomber dans toutes les régions du Canada, mais elle frappe le plus souvent l’Alberta, la partie sud des Prairies et le Sud-Ouest de l’Ontario. S’il s’agit d’un phénomène rare et intéressant pour bien des gens, mais il en est autrement pour le cultivateur qui perd sa récolte -- ou pour la personne dont la maison ou la voiture sont endommagées -- et qui doit en supporter les conséquences financières.
La grêle peut avoir l’effet d’un coup de fusil tiré du ciel
La grêle se forme dans les puissants courants ascendants associés aux orages, qui tendent à se produire par temps chaud. C’est pourquoi, au Canada, les tempêtes de grêle destructrices surviennent généralement entre mai et octobre. La pire de ces tempêtes, quant au montant des versements d’assurances, a frappé Calgary le 7 septembre 1991. Cette tempête d’une durée de trente minutes a entraîné 62 000 demandes d’indemnisation pour des dégâts matériels totalisant 237 millions de dollars, principalement en vitres brisées, et 54 000 demandes pour les dommages aux véhicules, totalisant 105 millions de dollars, principalement en toits cabossés.
Ce type de grêle soudaine provoque des dommages spectaculaires, mais les tempêtes plus petites et plus fréquentes qui surviennent pendant toute la saison de végétation sont tout aussi importantes. Elles peuvent détruire les cultures de fruits, de légumes et de céréales. Certains secteurs des Prairies, notamment la région comprenant Calgary et Medicine Hat, reçoivent habituellement jusqu’à 10 tempêtes de grêle par année. Afin de réduire les dommages causés par la grêle, les gouvernements et les compagnies d’assurances ont parrainé des projets d’ensemencement de nuages visant à diminuer la taille et la dureté des grêlons.
Pour en savoir plus sur des événements précis, consultez la Base de données canadienne sur les catastrophes.
Pour en apprendre davantage à propos des façons dont on peut mieux se préparer à composer avec des catastrophes naturelles, consultez les renseignements offerts sur le site Préparez-vous.
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