Programmes de lutte contre l'intimidation en milieu scolaire : résumé

La Stratégie nationale pour la prévention du crime a été mise sur pied en tant que plan d'action du gouvernement du Canada pour réduire la criminalité et la victimisation en utilisant principalement l'approche de prévention du crime par le développement social (PCDS). Il s'agit d'une approche qui tient compte des facteurs de risque sociaux, culturels et économiques sousjacents pouvant contribuer à la criminalité et à la victimisation. En tant qu'organisme chargé de la mise en œuvre de la Stratégie, le Centre national de prévention du crime (CNPC), qui relève de Sécurité publique et Protection civile Canada, appuie les organismes et les collectivités en leur fournissant les connaissances et les ressources nécessaires pour faciliter et soutenir leurs efforts en matière de prévention du crime.

Le Plan stratégique du CNPC pour 2002-2003 à 2005-2006 fait état du besoin de collaborer avec les collectivités et les partenaires, afin de développer des connaissances sur des questions prioritaires, de les partager et de les appliquer. Les programmes de lutte contre l'intimidation à l'école ont été l'une des priorités choisies en raison de la reconnaissance croissante de l'intimidation comme problème chez les jeunes et de la capacité du CNPC de fournir des idées utiles provenant de ses projets de lutte contre l'intimidation d'un bout à l'autre du Canada.

À propos du présent document

Ce document présente en abrégé une étude menée par le CNPC dans laquelle on analyse les programmes de lutte contre l'intimidation à l'école, c'est-à-dire les pratiques prometteuses, les résultats des projets financés par le CNPC et les recommandations concernant le travail à faire dans ce domaine.

Les buts de l'étude étaient les suivants :

  1. découvrir les pratiques prometteuses mentionnées dans les recherches universitaires sur les initiatives de lutte contre l'intimidation;
  2. examiner l'application pratique des interventions visant à contrer l'intimidation dans les projets financés par le CNPC;
  3. comparer les recherches et les applications pratiques en vue de faire des recommandations à propos du travail à faire dans ce domaine;
  4. mettre en lumière les projets financés par le CNPC qui illustrent les éléments constitutifs des pratiques prometteuses dans un contexte pratique;
  5. dresser un inventaire des outils et des produits accessibles pour lutter contre l'intimidation qui ont été créés par les projets financés par le CNPC et qui pourraient être applicables ailleurs.

L'étude intitulée La prévention de l'intimidation à l'école comprend deux parties : d'abord, un examen de l'information provenant de l'extérieur en vue de comprendre la question de l'intimidation dans un contexte canadien et de définir les éléments des pratiques prometteuses; ensuite, un examen des projets de lutte contre l'intimidation à l'école financés par le CNPC entre 1998 et 2003, soit pendant une période de cinq ans.

1.0 Définition de l'intimidation

La définition de l'intimidation utilisée dans le présent rapport correspond aux gestes posés dans le cadre d'une relation interpersonnelle entre une personne ou un groupe dominant et une personne ou un groupe moins dominant où : Footnote 1

Le contexte canadien

Au début des années 1990, les chercheurs canadiens ont commencé à recueillir des données afin de déterminer la prévalence de l'intimidation dans les écoles canadiennes. Leurs études ont généralement conclu que les élèves canadiens, à l'instar des élèves des autres pays du monde, souffraient d'intimidation à l'école à des taux et suivant des fréquences que l'on ne peut ignorer. Footnote 2 En fait, selon une étude menée par l'Organisation mondiale de la santé, Footnote 3 qui a fait enquête sur les comportements en matière de santé des enfants d'âge scolaire aux quatre coins du monde, le Canada se classe au milieu d'une liste de 35 pays en ce qui concerne le niveau d'intimidation. Footnote *

Les études canadiennes indiquent généralement que le pourcentage d'élèves se livrant à des comportements intimidants est légèrement plus élevé à l'école secondaire qu'à l'école primaire. Toutefois, le pourcentage d'élèves victimes décroît graduellement avec l'âge. Footnote 4 Si ces taux sont généralement vrais pour la population scolaire dans son ensemble, il existe aussi des différences selon le sexe. Les garçons du niveau primaire font état de taux d'intimidation plus élevés que les filles, mais de taux de victimisation plus faibles. Footnote 5 Au premier et au deuxième cycle du secondaire, les garçons ont indiqué avoir intimidé les autres presque deux fois plus que les filles de même niveau. Footnote 6

Les effets de l'intimidation peuvent être de longue durée, tant pour les intimidateurs que pour leurs victimes. L'intimidation pendant l'enfance est associée de près à un comportement antisocial futur ainsi qu'à l'activité criminelle à l'adolescence et à l'âge adulte. Footnote 7 De plus, les enfants qui continuent d'intimider sont susceptibles de souffrir par la suite de problèmes psychologiques qui peuvent inclure des problèmes d'extériorisation comme des troubles de conduite, une tendance à l'agressivité et des symptômes occasionnels de dépression. Footnote 8

Les enfants victimisés font souvent état de symptômes de dépression, d'anxiété, de perte d'estime de soi et, à l'occasion, de niveaux accrus de comportement agressif. Parmi les autres effets de l'intimidation sur les enfants victimisés, mentionnons les maux de tête, les maux d'estomac, l'absentéisme à l'école et, dans des cas extrêmes, le suicide. Footnote 9 Comme dans le cas des intimidateurs, le tort psychologique causé aux victimes peut aussi se prolonger à l'âge adulte, encore là sous forme de problèmes d'extériorisation, de tendance à l'agressivité et de dépression. Footnote 10

En ce qui a trait à la réaction aux incidents d'intimidation, il est essentiel que les pairs et les adultes qui sont témoins de ce comportement interviennent pour aider les victimes. Les études canadiennes au sujet de l'intervention des pairs révèlent que seulement un petit nombre d'élèves de niveau primaire ou secondaire tentent de faire cesser les incidents d'intimidation. Footnote 11 Les taux d'intervention des adultes sont faibles eux aussi. Dans une enquête menée auprès des enseignants et des élèves, la plupart des enseignants ont dit qu'ils intervenaient habituellement pour mettre fin à un incident d'intimidation, mais seulement un faible pourcentage d'élèves ont été de cet avis. Footnote 12

D'après les élèves, le peu d'interventions de la part des adultes peut être attribuable à l'absence des enseignants au moment de l'incident, au fait qu'ils ne reconnaissent pas le caractère intimidant de l'incident ou à leur choix de ne pas intervenir pour d'autres raisons. Footnote 13

2.0 Pratiques prometteuses

Un examen de l'information provenant de l'extérieur  Footnote ** de sources canadiennes et étrangères, a permis de découvrir les pratiques prometteuses dans le domaine ainsi que les lacunes qui exigeront des recherches ou des analyses plus poussées.

2.1 Une formule à succès : la démarche de l'école dans son ensemble

Tant au Canada qu'à l'étranger, des chercheurs ont découvert des pratiques prometteuses pour lutter contre l'intimidation. Selon leurs études, les interventions fructueuses ont diminué l'intimidation à l'école dans des proportions allant de 20 à 70 pour 100. Footnote 14 La plupart du temps, c'est lorsqu'elles s'inscrivent dans une démarche systémique de l'école dans son ensemble, où des politiques de lutte contre l'intimidation et des initiatives en ce sens sont mises en œuvre dans l'ensemble de l'école, que les interventions donnent les meilleurs résultats. La démarche de l'école dans son ensemble  Footnote *** mise au point par Olweus (1993) est largement acceptée par les spécialistes dans le domaine comme étant la méthode la plus prometteuse. Footnote 15 Les éléments qui contribuent au succès d'une démarche de l'école dans son ensemble sont énumérés ci-dessous : Footnote 16

Une politique visant l'école dans son ensemble :

Une initiative de lutte contre l'intimidation visant l'école dans son ensemble :

2.2 L'approche communautaire intégrée – Les collectivités à l'appui des écoles

D'après les recherches, les initiatives faisant appel à la collectivité en général peuvent améliorer l'efficacité des interventions dans l'école dans son ensemble. Footnote 17 Une étude canadienne au sujet de 46 initiatives pour la prévention de l'intimidation en milieu scolaire a révélé que les cinq programmes qui ont le mieux réussi comportaient les caractéristiques suivantes :

En favorisant la participation de personnes de l'extérieur de l'école (celle de professionnels de la justice pénale ou de travailleurs en santé mentale, par exemple), l'approche intégrée fait en sorte que ces personnes présentent aux jeunes des messages cohérents au sujet de la façon de réagir à l'intimidation.

2.3 Lacunes découvertes dans les recherches

L'examen et l'analyse de l'information et des recherches relatives à la prévention de l'intimidation qui proviennent de l'extérieur ont permis de déterminer cinq domaines dans lesquels des recherches plus poussées s'imposent afin de déterminer si les interventions contre l'intimidation devraient être adaptées aux besoins de populations précises et, si oui, comment :

  1. les approches en fonction de l'âge, en particulier les initiatives visant les adolescents;
  2. les interventions propres à chaque sexe;
  3. l'intimidation basée sur l'orientation sexuelle;
  4. l'intimidation ethnoculturelle et les interventions adaptées aux autres cultures;
  5. l'intimidation d'enfants ayant des problèmes d'apprentissage et les interventions dans ce cas.

3.0 Examen des projets financés par le CNPC

Le CNPC fournit des fonds à des groupes locaux, provinciaux et nationaux afin de les aider à lutter contre la criminalité et à s'attaquer aux problèmes de victimisation. Le CNPC a entrepris une étude des projets communautaires de prévention de l'intimidation qu'il appuie et il a relevé plusieurs résultats utiles. Entre 1998 et 2003, le CNPC a financé, d'un bout à l'autre du Canada, 87 projets visant à prévenir l'intimidation, soit un sous-ensemble d'un plus grand nombre de projets destinés à lutter contre la violence en milieu scolaire.

On a constaté que les incidences de l'intimidation chez les enfants et les adolescents canadiens étaient graves et répandues; bon nombre de collectivités au Canada ont d'ailleurs exprimé le besoin d'une intervention dans leurs écoles. Le CNPC a financé des projets dans presque toutes les provinces et tous les territoires, dans des collectivités grandes et petites, rurales et urbaines. La majorité des promoteurs de projets étaient des organisations non gouvernementales (ONG) et des organismes à vocation éducative comme des écoles ou bien des conseils ou commissions scolaires. Les partenaires des projets de lutte contre l'intimidation en milieu scolaire ont été le plus souvent des organismes de justice pénale ou des corps policiers, des écoles, des organismes de bénévolat à but non lucratif et des conseils ou commissions scolaires. La majorité des projets subventionnés par le CNPC ont reçu un appui substantiel de leurs partenaires sous forme de réseautage ou de contributions en nature ou en argent.

Les objectifs les plus communs des projets faisant partie de l'ensemble de données consistaient :

La plupart des projets financés par le CNPC tenaient compte des multiples facteurs de risque et facteurs de protection présents dans la vie des élèves. Parmi ces facteurs peuvent figurer les attitudes sociales à l'égard de la violence, l'attachement à l'école, l'influence ou les réactions des pairs, les aptitudes à résoudre des problèmes et les attitudes parentales.

Le nombre moyen de facteurs visés dans chaque projet était de cinq facteurs de risque ou de protection; ceux-ci étaient de deux ou trois niveaux d'influence différents (ces niveaux étaient classés selon les catégories suivantes : l'individu, les pairs, l'école, la famille, la collectivité et la société). Cela porte à croire que les collectivités ont reconnu la nécessité de recourir à une approche multifactorielle pour s'attaquer au problème de l'intimidation.

On s'est servi de diverses activités pour atteindre les objectifs des projets. On a aussi créé un large éventail d'outils, de produits et de ressources. On a organisé des conférences, des présentations et des pièces de théâtre pour lutter contre l'intimidation; jeunes et adultes ont trouvé là des occasions de se réunir et de discuter de ce qui se produisait dans leur milieu. Les enseignants, le personnel des écoles et d'autres adultes ont été formés pour reconnaître les manifestations d'intimidation et les prévenir. Des campagnes de sensibilisation du public et des écoles ont été lancées.

La majorité des projets qui avaient pour but de créer un outil, un produit ou une ressource ont atteint leur objectif, mais le matériel en question n'a pas toujours connu une large distribution. Des conférences et des ateliers ont aussi eu lieu, et les participants les ont généralement trouvés utiles. D'autres projets visaient un changement d'attitude et de comportement de la part des élèves; au dire des promoteurs, leurs interventions ont réduit le nombre de signalements de comportements intimidants au cours de l'année scolaire. La diversité des méthodes employées dans les projets financés par le CNPC montre qu'il existe de nombreux moyens de réagir devant les problèmes d'intimidation locaux.

La plupart des projets examinés dans ce rapport ont été financés dans le cadre du Programme de mobilisation des collectivités (PMC) du CNPC, programme pour lequel l'accent a été mis sur l'engagement et l'action de la collectivité. Dans la plupart des cas, les responsables des projets ont déclaré que leurs interventions avaient porté fruit en partie, mais leurs preuves reposent sur des mesures post-intervention comme des taux de participation, des réactions de participants et des enquêtes auprès des enseignants.

3.1 Défis

Certains promoteurs de projet ont laissé entendre que les interventions dans leur milieu s'étaient heurtées à des défis et à des échecs. La plupart ont souvent fait état de la nécessité d'une harmonisation entre les attentes quant à ce qui pouvait être réalisé et les ressources disponibles, tant en argent qu'en temps. Parmi les autres difficultés figuraient le travail dans un milieu scolaire où le programme d'études l'emporte sur une initiative de lutte contre l'intimidation et les contraintes de temps qu'imposent les périodes d'enseignement. Certains coordonnateurs de projet ont trouvé difficile de mobiliser les parents, alors que d'autres ont constaté qu'il fallait adapter le matériel pour répondre aux besoins particuliers des participants. Dans certains cas, le succès du projet n'avait pas été suffisamment documenté pour en appuyer la continuation, une fois le financement initial épuisé. Finalement, il est arrivé à l'occasion que la matière paraisse difficile pour les élèves, le personnel de l'école ou les parents, ce qui a parfois mené à un manque d'appui à l'initiative.

3.2 Viabilité

Plusieurs facteurs influent sur la durabilité des effets des projets dans la collectivité. Le facteur principal est la constance de l'appui en argent, en nature et en réseautage venant de la collectivité elle-même. En fait, les promoteurs des projets voient dans la continuité du financement le facteur clé qui assurera la viabilité d'une initiative. Environ la moitié des promoteurs ont indiqué qu'ils poursuivraient certains aspects du projet, par exemple qu'ils communiqueraient l'information obtenue à d'autres groupes, qu'ils démarreraient un nouveau projet ayant un lien avec le projet originel, qu'ils s'associeraient à d'autres organisations à l'avenir pour travailler sur l'intimidation ou qu'ils continueraient à utiliser les produits, les outils et les ressources qui ont été créés.

3.3 Conclusion

Les constatations présentées dans ce rapport témoignent de la détermination du CNPC à assurer aux collectivités, aux familles et aux écoles les outils, les connaissances et le soutien dont elles ont besoin pour s'attaquer aux facteurs de risque liés à l'intimidation. En conséquence de cette détermination, les collectivités ont accru la sensibilisation aux problèmes d'intimidation et elles comprennent mieux les types d'interventions possibles chez elles. Les projets financés par le CNPC sont parvenus à susciter une action communautaire en réponse aux besoins locaux; ils ont suscité des partenariats et une coopération entre divers secteurs et entraîné la création d'outils, de produits et de ressources. Ces projets pourraient-ils, à long terme, réduire l'intimidation? Pour le prouver, il faudra investir davantage dans les programmes d'évaluation et dans le maintien des interventions. Pour être viables, les projets doivent obtenir des ressources de diverses provenances.

Il est souhaité que l'application des pratiques prometteuses, entre autres l'approche touchant l'école dans son ensemble et celle faisant appel à l'ensemble de la collectivité, serve à accroître la capacité des écoles, des collectivités et des gouvernements de produire des effets positifs sur le développement sain et sécuritaire des enfants et des adolescents canadiens.

4.0 Recommandations

En nous appuyant sur les résultats de l'étude sur les projets financés par le CNPC et sur les pratiques prometteuses mentionnées dans les études universitaires, nous formulons les recommandations suivantes en ce qui concerne le travail à faire dans le domaine de la prévention de l'intimidation en milieu scolaire :

  1. Que les initiatives de prévention de l'intimidation en milieu scolaire incluent les éléments suivants dans leur démarche :
    • l'élaboration d'une politique visant l'école dans son ensemble;
    • la participation à la démarche de représentants de la collectivité et des organismes, autant que possible; et
    • la conception d'interventions touchant l'école dans son ensemble afin d'appuyer la politique au moyen de programmes à trois niveaux :
      • des programmes universels visant la population scolaire dans son ensemble;
      • des programmes indiqués, axés sur les élèves impliqués dans l'intimidation ou la victimisation;
      • des programmes choisis, axés sur les élèves qui ont des problèmes chroniques d'intimidation ou de victimisation.
  2. Que les projets de prévention de l'intimidation en milieu scolaire suivent des méthodes de planification et de gestion éprouvées, qui comportent les étapes suivantes :
    • évaluation des besoins
    • planification du projet
    • élaboration d'un cadre d'évaluation
    • intervention
    • suivi périodique de l'intervention
    • modifications
    • évaluation
    • planification de la viabilité et suivi
  3. Que la connaissance de la démarche de l'école dans son ensemble et des approches globales soit adaptée de façon à être appliquée dans des contextes pratiques et que les chercheurs et les praticiens collaborent en vue de mettre au point des ressources pratiques à l'intention des écoles et des collectivités.
  4. Que l'on fasse de nouvelles recherches sur les différences dans la manifestation de l'intimidation selon le sexe et selon l'âge, ainsi que sur la meilleure façon de tenir compte de ces différences dans les applications pratiques.
  5. Que les recherches et les interventions tiennent compte des relations qu'entretient un enfant avec ses pairs, ses enseignants, sa famille ou son milieu élargi puisqu'elles peuvent influencer les comportements d'intimidation ou de victimisation (une approche systémique).
  6. Que les élèves participent à la planification, à l'élaboration et à la mise en application des politiques et des programmes de lutte contre l'intimidation pour s'assurer que les activités conçues s'attaquent aux problèmes les plus urgents auxquels ils sont confrontés.
  7. Que des initiatives adaptées soient développées pour répondre aux besoins uniques des différentes communautés, qui peuvent varier selon la situation géographique (milieu rural ou urbain) et le tissu social (groupes ethnoculturels, personnes handicapées, membres des communautés gaie, lesbienne, bisexuelle ou transgenre).
  8. Que des initiatives efficaces touchant l'école dans son ensemble soient développées pour les écoles secondaires, où l'intimidation peut se transformer en violence dans les fréquentations amoureuses et en harcèlement sexuel. Footnote 19
  9. Que davantage d'outils de sensibilisation destinés aux enfants, aux adolescents, aux parents et aux enseignants soient développés afin de fournir des conseils pratiques sur la façon de réagir lors d'incidents d'intimidation avant qu'ils ne deviennent chroniques.

Les responsables du CNPC remercient tous les promoteurs dans la collectivité, les partenaires du milieu universitaire, les praticiens sur le terrain et le personnel du CNPC qui ont été associés à cette étude. Les efforts éclairés et passionnés de toutes les personnes concernées sont un témoignage de l'empressement qui existe, d'un bout à l'autre du Canada, à travailler à la prévention de l'intimidation grâce au développement et à la mise en commun des connaissances.

Notes

  1. * Les autres pays sont : la Lituanie, l'Allemagne, l'Autriche, le Groenland, la Fédération de Russie, la Lettonie, la Suisse, l'Estonie, l'Ukraine, les États-Unis, le Danemark, l'Italie, le Portugal, la Pologne, Israël, la France, la Belgique (communauté flamande), la Belgique (communauté française), les Pays-Bas, la Macédoine, la Croatie, la Grèce, l'Espagne, la Norvège, l'Angleterre, la Finlande, la Slovénie, le pays de Galles, la Hongrie, l'Écosse, l'Irlande, Malte, la République tchèque et la Suède.
  2. ** Les sources des données pour la partie examen externe de l'étude incluaient une sélection de revues universitaires, des entrevues avec des universitaires, des notes prises lors de conférences et un examen de sites Web consacrés à la lutte contre l'intimidation qui appartiennent à des gouvernements, à des écoles, à des groupes d'intérêt et à des organisations internationales. Cette information a fourni un contexte pour l'examen des résultats des projets du CNPC ainsi que pour le financement futur et le développement des connaissances du CNPC.
  3. *** Pour de plus amples renseignements sur les pratiques exemplaires, on consultera Catalano, Arthur, Hawkins, Berglund et Olson, 1998; Craig et Pepler, 2000; Craig, Ziegler et Charach, 1994; Gottfredson, Wilson et Skroban Najaka, 2002; Jager, Bradley et Rasmussen, 2003; Ma, Stewin et Mah, 2001; Shaw, 2001; Scheckner, Rollin, Kaiser-Ulrey et Wagner, 2002; Tutty et coll., s.d.).

Références

  1. 1 Pepler et Craig, 2000; Ma, Stewin et Mah, 2001
  2. 2 Craig, Peters et Konarski, 1998; Sudermann, Jaffe et Schieck, 1996
  3. 3 Craig et Harel, 2004
  4. 4 Charach, Pepler et Ziegler, 1995; Craig, 2004
  5. 5 Craig, Peters et Konarski, 1998
  6. 6 Pepler, Craig, Connolly, Yuile, McMaster et Jiang, 2005
  7. 7 Olweus, 1993; Pepler et Craig, 2000; Rigby, 2003
  8. 8 Pepler et Craig, 2000; Harris, Petrie, and Willoughby, 2002; Artz et Nicholson, 2002
  9. 9 CIPB Conference, December 2004; Ma, Stewin et Mah, 2001; Neary and Joseph, 1994; Olweus, 1993; Slee, 1995
  10. 10 Craig, Peters et Konarski, 1998; Glover, Gough, Johnson et Cartwright, 2000; Haynie et al., 2001; Pepler et Craig, 2000; Smith, 2000; Wilke, n.d.; Harris, Petrie et Willoughby, 2002; Artz et Nicholson, 2002
  11. 11 Connolly, Pepler et Craig, 2003
  12. 12 Charach, Pepler et Zeigler, 1995
  13. 13 Atlas et Pepler, 1998; Craig et Pepler, 1997
  14. 14 Ma, Stewin et Mah, 2001; Olweus, 1993; Smith, 2000; Fox, Elliott, Kerlikowski, Newman et Christeson, 2003
  15. 15 Pepler et Craig, 2000; Ma, Stewin et Mah, 2001; Shaw, 2001; Rigby, 2002; Smith, 2000
  16. 16 Pepler et Craig, 2000; Ma, Stewin et Mah, 2001; Shaw, 2001; Rigby, 2002; Smith, 2000
  17. 17 CIPB Conference, December 2004; Shaw 2003
  18. 18 CIPB Conference, December 2004
  19. 19 Pepler, Smith et Rigby, 2004

Bibliographie


Pour plus d'information sur les programmes de financement du Centre national de prévention du crime (CNPC) ou pour obtenir les coordonnées de personnes-ressources du CNPC dans votre région, veuillez visiter le site ou appeler au 800-830-3118.

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