Courts sommaires – Projets de prévention de l'abus de substances – Québec

Introduction

Lorsqu'il s'agit des chemins que prennent les jeunes, il est établi que le comportement délinquant précoce et continuel, accompagné de l'abus de substances, constitue un fort prédicteur du comportement criminel à l'âge adulte. Lorsque ce comportement est combiné avec l'augmentation des taux d'abus autodéclaré de substances illégales et l'acceptation répandue de la toxicomanie chez les jeunes, les préoccupations du point de vue de la prévention du crime sont justifiées. (Pour en savoir davantage, voir le site suivant : http://www.securitepublique.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns/sclbsd-drgbs/index-fra.aspx)

À la lumière de ces liens, le CNPC appuie des projets qui visent à lutter contre l'abus de substances et à le prévenir.

Les courtes descriptions de projet suivantes contiennent de l'information sur certains des projets financés par le CNPC au Québec entre 2009 et 2014. À divers degrés, ces projets se sont employés à prévenir l'abus de substances en tant que facteur de risque associé au comportement criminel.

Ces projets peuvent inspirer les personnes préoccupées par les questions relatives à l'abus de substances et offrir une avenue vers l'exploration d'approches de la prévention qui conviendront aux collectivités.


Organisation : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
Titre du projet : Évaluation du programme cognitif–comportemental appliqué à des adolescentes hébergées au Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
Durée : Du 1er janvier 2008 au 31 mars 2012

En 1998-1999, la direction des services de réadaptation à l'enfance et aux adolescents du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire a décidé de renouveler ses pratiques pour les adolescentes en difficultés en les orientant vers un programme de type cognitif comportemental. Le projet a été soutenu financièrement en 2006 pour une première phase qui a permis de finaliser les contenus liés à l'intervention, bonifier la démarche et mettre en place les outils nécessaires à la réalisation d'une recherche évaluative rigoureuse sur le plan scientifique. La seconde phase du projet permettait ainsi d'intervenir directement auprès d'environ 200 jeunes adolescentes, placées en unités d'hébergement qui présentaient des difficultés comportementales afin d'évaluer les effets du programme sur leur délinquance et sur les facteurs associés à celle-ci, selon un schème quasi-expérimental. Certaines adolescentes en difficulté, particulièrement celles qui avaient des troubles sérieux de comportement, évoluaient dans des environnements familiaux et sociaux fortement marqués par l'adversité. A ce titre, une étude rapporte que le recrutement par des gangs à des fins de prostitution et la surconsommation de drogues sont également des problématiques qui compromettent sérieusement la sécurité et le développement de ces adolescentes (Corrado, Odgers et Cohen, 2000).

Ce programme était réparti en deux volets et prévoyait 30 heures d'exposition par semaine pour chaque adolescente. Le premier volet « individuel » permettait d'identifier les comportements problématiques des adolescentes et les circonstances dans lesquelles ceux-ci se manifestaient .Trois outils cliniques étaient mis à contribution pour renforcer les conduites pro-sociales : l'analyse des excès et des déficits, l'auto-observation et le contrat comportemental entre l'éducateur et l'adolescente. Le deuxième volet « collectif » comprenait quatre ateliers éducatifs où l'on s'efforçait d'aider les participantes à acquérir des compétences socialement acceptables en matière de stratégies d'affrontement et de gestion du stress. Les thèmes de ces ateliers étaient les suivants : l'acquisition de compétences en communication, la régulation de la colère, la gestion du stress et la résolution de problèmes. Pour chaque atelier, des activités hebdomadaires, animées conjointement par les éducateurs et les enseignants des milieux scolaires, étaient tenues pendant 15 semaines.

La collaboration et l'implication des parents à ce programme sont des éléments essentiels puisqu'ils permettent de favoriser la mise en pratique des concepts et habiletés sociales apprises par les participantes lors des ateliers éducatifs.

Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
9335, rue St-Hubert
Montréal (Québec)  H2M 1Y7
Tél. : 514-858-3516
Téléc. : 514-385-7220


Organisation : Nation Naskapi de Kawawachikamach
Titre du projet : Initiative de prévention du crime intégrée de Kawawachikamach
Durée : Du 1er avril 2008 au 30 septembre 2011

Ce projet visait à prévenir la criminalité dans la collectivité autochtone de Kawawachikamach en agissant sur la violence et l'alcoolisme intergénérationnels. Le projet a permis de bâtir la capacité communautaire grâce à la formation de jeunes facilitateurs communautaires, à l'établissement de liens avec les organismes communautaires et à la mise en œuvre de programmes ciblant les jeunes à risque. Les activités mettaient l'accent sur la création de modèles positifs, le renforcement de styles de vie sains et riches sur le plan culturel, et la stimulation de l'ambition par la promotion du leadership et de l'éducation dans la collectivité.

Ce projet ciblait quelque 280 jeunes participants âgés de 7 à 25 ans de la Nation Naskapi de Kawawachikamach. Les activités consistaient en un programme extrascolaire adapté qui faisait appel à un facilitateur additionnel pour organiser des jeux et des activités récréatives pour les enfants, les aider à faire leurs devoirs et leur enseigner des compétences de vie générales. Les membres du Youth Council (aussi connu sous le nom Youth for Change) servaient de mentors pour les participants en tirant parti d'occasions de tisser des liens avec les aînés et en prenant part à des formations sur les habiletés de leadership. Les participants au projet étaient en mesure d'apprendre à connaître des modèles positifs et des aînés de la collectivité, tout en participant à des camps traditionnels de perfectionnement des compétences ainsi qu'à des excursions en canot et à des camps de guérison. Ces activités ont permis de transférer aux jeunes des compétences traditionnelles et des compétences de vie. Les participants étaient mis en contact avec des fournisseurs de services qui s'attaquaient à leurs facteurs de risque particuliers, notamment les dépendances et l'abus de substances. Par ailleurs, le projet adaptait le programme des Rangers junior canadiens, qui incite les jeunes à risque à adopter les valeurs de la discipline, du travail et du rendement. Ce projet avait pour objectif de créer des liens entre les jeunes, leurs familles, l'école et les intervenants de la collectivité, par l'organisation d'activités récréatives et culturelles et l'adaptation de certains programmes existants pour les jeunes présentant un besoin et un risque élevés. Le volet final de ce projet visait l'établissement d'un comité consultatif de la prévention du crime local dont le rôle consistait notamment à évaluer les progrès et les impacts du projet et à proposer des améliorations.

Nation Naskapi de Kawawachikamach
C.P. 5111
Kawawachikamach (Québec)
GOG 2Z0
Tél. : 418-585-2686


Organisation : Solidarité Ahuntsic
Titre du projet : Nos jeunes, l'affaire de tous 
Durée : Du 2 septembre 2008 au 1er septembre 2010

Ce projet, qui a rassemblé une dizaine de partenaires mobilisés par Solidarité Ahuntsic était basé sur une approche globale et intégrée. Il ciblait 50 jeunes dans deux groupes d'âges différents : les enfants de 6 à 12 ans et les jeunes de 13 à 25 ans ainsi que leurs familles, dans le HLM Meunier–Tolhurst de Montréal, un quartier très défavorisé et où une étude menée a confirmé l'existence d'actes ou comportements illicites tels que l'adhésion aux gangs de jeunes et la participation aux crimes qui y étaient reliés, y compris le vandalisme et la consommation et la vente de stupéfiants.

Une étude menée auprès de ces deux groupes d'âge a permis d'avoir une lecture juste des facteurs de risque sur lesquels il faut agir en priorité. Ainsi, les interventions ont visé à agir sur l'absence de modèle avec comportements positifs, la supervision parentale insuffisante, l'échec scolaire et la faible employabilité, le manque d'activités sportives et de loisirs après l'école ainsi que l'interaction avec les jeunes de gangs criminalisés.

Les activités prévues auprès des enfants de 6 à 12 ans incluaient des rencontres avec des personnes incarnant des modèles positifs, la mise en place d'une programmation d'activités sportives, de camp de jour estival et d'activités de bricolage, l'organisation d'ateliers d'aide aux devoirs, de soutien scolaire et de sensibilisation sur la consommation de drogues, et finalement une agente de milieu qui offrait du soutien aux enfants et à leur familles. Quant au groupe d'âge de 13 à 25 ans, les activités incluaient la mise en place d'un programme de pré employabilité et l'organisation de cafés rencontres pour évaluation de besoins, référence et accompagnement, des activités de plein air favorisant l'estime de soi, des activités sportives et culturelles et un travailleur jeunesse pour sensibiliser les jeunes aux diverses problématiques et répondre aux besoins exprimés en les référant aux ressources locales.

Finalement cette intervention tenait également compte des besoins des parents de ces jeunes en leur offrant des ateliers de responsabilisation, de prévention et d'information, et en les référant vers les ressources locales de soutien.

Solidarité Ahuntsic
10780 rue Laverdure
Montréal (Québec)  H3L 2L9
Tél. : 514-382-9090
Téléc.: 514-382-7191


Organisation : Maison Marie Frédéric
Titre du projet : Élaboration, mise en œuvre et diffusion de ses produits, dans une perspective de transfert des compétences, d'un nouveau programme basé sur une approche intégrée et collective, multisectorielle de prévention de la récidive pour des comportements à risque ou potentiellement criminogènes chez les jeunes (18-25 ans, mixte) en difficulté ou en situation d'exclusion sociale.
Durée : Du 18 février 2008 au 17 février 2011

Ce projet de prévention de la récidive visait 80 jeunes adultes (18-24 ans mixte) aux prises avec des facteurs de risque multiples : manifestation de comportements agressifs, perturbateurs et impulsifs, manifestation de comportements antisociaux et criminels, consommation d'alcool et de drogue, réseau social criminel (gangs de rue). Le projet adoptait d'une part une approche de Résilience et d'autonomisation qui privilégie une prise de conscience chez le participant en rapport à l'influence des facteurs de risques susmentionnés qui pouvaient l'amener à récidiver. Le programme visait également l'acquisition et l'appropriation de facteurs de protection pour contrer ces comportements antisociaux.

Dans ce premier volet, un hébergement stable et sécuritaire, d'une durée de 6 à 9 mois, était offert aux participants de même qu'un encadrement au sein duquel des plans d'intervention individualisés étaient établis selon les besoins de chacun : service de consultation psychologique, ateliers de connaissance de soi, de gestion des conflits et de communication ainsi que des formations en développement des compétences sociales et d'habiletés fonctionnelles de base de type «  Life Skills ».

Le projet adoptait également une approche intégrée où tous les partenaires, dont certains constituaient la porte d'entrée de la clientèle, alors que d'autres jouaient un rôle majeur en terme d'accompagnement et de suivi, étaient mobilisés pour assurer la réussite de cette intervention.

Maison Marie Frédéric
990, rue Saint-Vallier Ouest
Québec (Québec)  G1N 1G3
Tél. : 418-688-1582
Téléc. : 418-688-8436


Organisation : Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire
Titre du projet : Le programme PréCrimAdo : prévenir la criminalisation des adolescents à haut risque par l'application de médiation en centre jeunesse
Durée : Du 12 mai 2008 au 31 décembre 2010

Le programme s'adressait aux jeunes de 10 à 15 ans que l'on savait toxicomanes et à risque de participer à des activités criminelles. Il était mis en œuvre dans trois centres jeunesse du Québec et faisait appel à une approche fondée sur la médiation pour aider les participants et leurs parents à reconnaître et à atténuer les facteurs de risque en lien avec les comportements antisociaux, la consommation de drogue et l'influence négative des pairs. Les services étaient fournis par des médiateurs professionnels qui intervenaient auprès des jeunes et de leurs parents, et qui les encourageaient afin de les amener à gérer plus efficacement leurs conflits et à les mobiliser dans une démarche de changement. Étant donné l'importance de la collaboration pour aider les jeunes, le processus de négociation impliquait les membres de la famille ainsi que d'autres partenaires comme les écoles, les centres locaux de services communautaires et les organismes de la collectivité.

Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire
2915, avenue du Bourg-Royal
Québec (Québec)  G1C 3S2
Tél. : 418-661-6951


Organisation : Les Centres jeunesse de la Montérégie
Titre du projet : Développer, implanter et évaluer un programme novateur et prometteur pour contrer la criminalité : le Programme d'intervention en délinquance
Durée : Du 3 novembre 2008 au 31 mars 2012

L'objectif du programme était de réduire la délinquance et les comportements antisociaux chez les jeunes à risque de 14 à 17 ans. Dans le cadre du projet, 900 jeunes, dont 16 jeunes agresseurs sexuels et 16 jeunes filles délinquantes, qui faisaient l'objet d'interventions en suivi des peines, ont bénéficié du programme d'intervention en délinquance. L'innovation de ce programme résidait dans l'application d'interventions ayant chacune un dosage spécifique selon le type de délinquant.

Par la stratégie d'intervention précise, combinant des activités cliniques avec le jeune, les parents et la famille, ce programme intervenaient non seulement sur les déterminants individuels de la délinquance du jeune, mais sur ceux prenant naissance dans sa famille. Par le fait même, chacun des adolescents a été soumis à une évaluation qui permettait de cerner les facteurs de risque précis à l'origine du comportement délinquant. Un plan d'intervention était établi; il pouvait comprendre un ensemble d'activités, comme de l'aide et du soutien en toxicomanie, des services psychologiques, des services sociaux d'urgence et des ateliers permettant d'acquérir des aptitudes sociales.

Les parents, les membres de la famille et les autres personnes qui jouaient un rôle déterminant dans la vie des jeunes ont participé également au programme.

Les Centres jeunesse de la Montérégie
575, rue d'Adoncourt
Longueuil (Québec)  J4G 1M6
Tél. : 450-928-5125


Organisation : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
Titre du projet : Programme de suivi intensif de Montréal – Gangs de rue
Durée : Du 3 août 2009 au 2 août 2014

Le Programme de suivi intensif de Montréal – Gangs de rue (ci-après appelé « PSI-Montréal ») s'adresse aux adolescents et aux jeunes adultes âgés de 15 à 25 ans qui sont directement associés aux activités criminelles des gangs ou qui sont à risque élevé d'y prendre part. Le PSI-Montréal combine une surveillance intensive et des activités d'intégration sociale soutenues. Le programme d'intervention comprend un soutien clinique, un soutien à l'emploi ou à l'éducation et d'autres mesures de soutien. La coordination des ressources provenant de différents organismes et la participation de la communauté sont des conditions de réussite du projet et de son objectif de réinsertion positive des jeunes dans la collectivité.

Tous les participants sont soumis à une évaluation de leurs risques et besoins liés aux facteurs criminogènes. Un plan d'intervention ciblé est ensuite élaboré pour chaque participant et ce, en collaboration avec les membres de son environnement familial et social. L'intervention prend la forme d'entretiens cliniques avec le participant (3 ou 4 par semaine) et la mobilisation de l'ensemble des ressources impliquées dans sa surveillance et son intégration sociale (école, emploi, loisirs, soutien spécialisé).

Les participants consacrent de 20 à 40 heures par semaine aux activités liées au projet. Il peut s'agir d'activités scolaires, de formation professionnelle, d'amélioration de l'employabilité, de recherche d'emploi, de bénévolat et d'activités récréatives. Des travailleurs de rue appuient les efforts des participants dans le cadre du programme. Des ateliers de groupe visant l'apprentissage ou la consolidation d'habiletés sociales ont lieu une fois par semaine. Ils portent sur des sujets comme les aptitudes de communication, les solutions alternatives à la violence, la résolution de conflits et de problèmes et le développement de l'empathie.

Pour de plus amples renseignements sur le projet, veuillez référer à l'adresse : http://www.securitepublique.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns/prgrm-sv-ntsf/index-fra.aspx

Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
4675, rue Bélanger
Montréal (Québec)  H1T 1C2
Tél. : 514-896-3439
Téléc. : 514-896-3401


Organisation : Centre Dollard–Cormier – Institut universitaire sur les dépendances
Titre du projet : Programme d'intervention appui aux familles
Durée : Du 30 août 2010 au 29 août 2015

Ce projet vise l'implantation du Programme d'intervention appui aux familles (PIAF), version française du programme modèle Strengthening Families Program. Trois sites d'implantation sont prévus, soit Montréal, Québec et Chaudière-Appalaches.

Les enfants ciblés par ce projet sont âgés de 6 à 11 ans et présentent des problèmes externalisés, c'est-à-dire des comportements de violence, de délinquance, de consommation précoce ou d'abus de substances psychoactives ou des signes de troubles du comportement. En plus de ces caractéristiques, ces enfants ont des parents qui présentent ou ont présenté une consommation problématique de substances psychoactives.

Le PIAF a pour but de diminuer les facteurs de risque, soit les problèmes de comportement et les problèmes sociaux chez les enfants et les familles ciblés et d'accroître les facteurs de protection en améliorant les relations familiales, les compétences parentales ainsi que celles des enfants.

Le programme devrait entraîner une diminution de la consommation d'alcool et de drogues chez les parents, ainsi que prévenir la consommation d'alcool et de drogues chez les enfants. Les thèmes abordés et les exercices réalisés durant les quatorze sessions ainsi qu'à la maison ont pour but d'améliorer les relations familiales, d'augmenter les compétences parentales et d'entraîner une diminution des punitions physiques, du stress et de la dépression parentale.

Centre Dollard–Cormier – Institut universitaire sur les dépendances
950, rue de Louvain Est
Montréal (Québec)  H2M 2E8
Tél. : 514-385-1232


Organisation : Maison des Jeunes l'Escale de Montréal–Nord Inc
Titre du projet :
Prévencité
Durée : Du 4 janvier 2011 au 30 septembre 2014

Prévencité a pour objectif d'offrir des interventions et des services de soutien à des jeunes de 16 à 19 ans qui présentent de multiples facteurs de risque : problèmes de comportements, de toxicomanie, un faible rendement scolaire et des pairs délinquants. Les interventions du projet Prévencité prennent appui sur le Leadership and Resiliency Program (LRP), programme prometteur qui vise à augmenter la force intérieure et la résilience des jeunes tout en les empêchant de consommer de la drogue et d'avoir recours à la violence.

Une centaine de jeunes de 16 à 19 ans qui auront été sélectionnés en raison de leurs troubles de comportements bénéficieront de la programmation complète constituée de groupes de résilience, d'activités de bénévolat et d'activités de plein air.

Pendant les séances de groupes de résilience offerts une fois/semaine à l'école et durant les heures d'école, les jeunes sélectionnés parlent de prévention de la violence et de la toxicomanie, de gestion de la colère, de relations saines avec les pairs et la famille. Ils apprennent également à se fixer et à atteindre des objectifs. Les jeunes développent également leur empathie en prenant soin des autres et en agissant auprès d'animaux maltraités et abandonnés ainsi que dans une cuisine collective. Ils animent aussi des activités de sensibilisation auprès des plus jeunes. Finalement ils participent aux diverses activités de plein air qui leur sont offertes après l'école et durant l'été.

Centre des Jeunes l'Escale de Montréal-Nord Inc.
4255 Place de l'Hôtel de Ville
Montréal-Nord (Québec)
H1H 1S4
Tél. : 514-328-4180

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