Transiter vers l’Alaska

Date: 10 août 2020
Classification: non classifié
Entièrement publiable (AIPRP)? Oui
Secteur / agence : DGV/ASFC

Réponse Suggérée :

Si l’on insiste sur le transit au Canada :

Si l’on insiste:

Si l’on insiste au sujet des villes transfrontalières entre les États-Unis et le Canada :

Contexte :

Canada, et, bien qu’ils prétendent effectuer des déplacements à destination et en provenance de l’Alaska, ils entrent au Canada dans un but touristique et voyagent à l’intérieur du pays. Selon cette couverture, un nombre inconnu de ressortissants étrangers américains ne se dirigent pas directement vers leur destination déclarée, mais se livrent plutôt à des activités touristiques ou récréatives (par exemple, visiter des parcs ou d’autres établissements).

La Gendarmerie royale du Canada a validé un certain nombre de renvois connexes du grand public et a infligé des amendes à des ressortissants étrangers américains qui avaient indiqué à leur entrée qu’ils avaient l’intention de passer par le Canada pour se rendre en Alaska. Bien que le nombre d’incidents et d’infractions à la conformité soient faibles, il sera important de s’attaquer à ce problème de conformité, particulièrement dans le contexte de l’augmentation des cas de COVID-19 aux États-Unis.

Les voyageurs qui cherchent à transiter des 48 États inférieurs vers l’Alaska sont limités à cinq points d’entrée désignés : Osoyoos, Kingsgate et Abbotsford-Huntingdon en Colombie-Britannique, Coutts en Alberta et North Portal en Saskatchewan.

À l’arrivée à un point d’entrée, un voyageur qui désire passer par le Canada doit justifier son intention de se rendre en Alaska. Ce n’est que dans les circonstances où l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) détermine que le voyageur effectue un passage à des fins non discrétionnaires (c’est-à-dire, se rendre au travail ou à la résidence principale) qu’il sera admis au Canada.

L’ASFC exige que ces voyageurs fournissent l’objet de leur voyage ainsi qu’une justification. Au moment d’interagir avec les voyageurs dont le passage par l’Alaska est non discrétionnaire, l’ASFC fournit aux voyageurs en transit des conditions écrites exigeant qu’ils transitent par la route la plus directe, qu’ils évitent les lieux touristiques, qu’ils s’en tiennent au temps qui leur est accordé au Canada et qu’ils confirment leur départ du Canada.

Les voyageurs en transit reçoivent également une étiquette à accrocher à leur rétroviseur qui leur indique qu’ils doivent emprunter la route la plus directe, utiliser le service au volant et payer à la pompe pour l’essence et où ils doivent porter un masque lorsqu’il n’est pas possible de s’éloigner physiquement. Cette étiquette rend également leur véhicule facilement visible pour les services de police qui interviennent.

L’ASFC a mis au point une approche solide pour assurer une meilleure conformité et une application potentielle. Cette approche a été lancée la semaine du 27 juillet 2020.  

Villes transfrontalières entre les États-Unis et le Canada
Les résidents de deux villes frontalières isolées de la Colombie-Britannique et de l’Alaska demandent à être reconnus comme une seule collectivité et exemptés des restrictions frontalières entre le Canada et les États-Unis.

Les voyages non essentiels entre les États-Unis et le Canada ont été interrompus en mars, et le Canada a introduit la semaine dernière d’autres restrictions qui obligeraient les Américains qui se rendent en Alaska à prendre la route la plus directe. Certains résidents des villes frontalières étroitement liées demandent aux gouvernements de mettre fin à des mois d’isolement pour les entreprises, la famille et les amis.

Stewart ( C-B) et Hyder, AK, à l’extrémité sud-est de l’Alaska, à la frontière canado-américaine, sont de petites villes minières qui sont très intégrées depuis plus d’un siècle. Les résidents ont déclaré que les restrictions de voyage causent des difficultés excessives, en particulier pour les gens à Hyder, qui comptent sur la ville voisine pour l’épicerie, l’essence et d’autres fournitures.

Personnes-ressources :
Approuvé par : Calvin Christiansen, Directeur général, Direction générale des voyageurs, 613-954-6990

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