Fonds pour la résilience communautaire : Financement Descriptions de projets

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Projets financés à la suite de l'appel d'offres de 2018-2019

Les projets dont le financement s'élève à plus de 25 000 $ peuvent être consultés sous « Divulgation proactive ». Les résultats de ces projets seront présentés dans le « Catalogue de recherche ».

Évaluation d’un modèle d’intervention pour la lutte contre la radicalisation violente

Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

Ce projet de recherche de cinq ans évalue l’efficacité du modèle d’intervention clinique pour la lutte contre la radicalisation menant à la violence qui est utilisé par les fournisseurs de services sociaux et de santé de première ligne du Québec. Ce modèle permet d’intervenir rapidement lorsque des cas préoccupants se présentent. Il combine les services cliniques fournis par des experts dans les domaines de la psychiatrie culturelle ainsi que de l’évaluation et de la gestion des risques de violence avec une collaboration active entre les fournisseurs de services locaux, dans le but de fournir un mentorat aux jeunes ou aux adultes à risque.

Dans le cadre de ce projet, l’équipe de recherche offre des possibilités de formation et de renforcement des capacités aux praticiens des domaines des services sociaux et de la santé mentale, de même qu’aux responsables de l’application de la loi, aux chercheurs et aux étudiants universitaires du Québec et de partout au Canada. Ce projet a pour but de renforcer les programmes d’intervention clinique axés sur la communauté qui s’adressent aux personnes susceptibles d’être impliquées dans des activités extrémistes violentes et aux personnes qui sont impliquées dans de telles activités. Il s’agit notamment des services visant à soutenir les membres de la famille, les pairs et les travailleurs de première ligne qui pourraient être appelés à prendre part à des interventions intégrées et à l’évaluation des risques, des besoins et des vulnérabilités.

Utiliser la générativité comme concept pour comprendre ce qui pousse les jeunes à se joindre aux extrémistes violents

Université Bishop’s

Ce projet de recherche exploratoire avait pour but d’alimenter la base de données probantes sur ce qui distingue les parcours violents des parcours non violents, dans des situations où des efforts à caractère idéologique sont déployés afin de faciliter un changement social pour les jeunes et les jeunes adultes. Plus particulièrement, la recherche a examiné le rôle de la « générativité », un concept ancré dans les données probantes selon lesquelles les jeunes – et pas seulement les adultes – ont le désir de servir les générations futures, ainsi que la façon selon laquelle, dans quelques rares cas, le désir de provoquer un changement est utilisé comme moyen de justifier la violence.

Par l’entremise d’entrevues, de groupes de discussion, d’enquêtes et d’analyses des médias sociaux, le projet a examiné les similitudes et les différences entre les caractéristiques des mesures génératives violentes ou non violentes prises par des jeunes qui souhaitent provoquer un changement social. En outre, en rassemblant les jeunes et les praticiens de première ligne, la recherche a contribué à l’élaboration de méthodes de prévention fondées sur des données probantes ainsi qu’à l’élaboration de nouveaux messages pour lutter contre le recrutement des jeunes dans des mouvements extrémistes violents.

Estimated Time of Arrival (E.T.A.)

Yorktown Family Services

Le programme Estimated Time of Arrival (E.T.A.) de l’organisation Yorktown Family Services est un programme de quatre ans qui a pour but de fournir des soins intégrés et de santé mentale rapides et mobiles aux personnes susceptibles d’être touchées par la radicalisation menant à la violence dans la ville de Toronto ainsi que dans la région du Grand Toronto.

Le programme E.T.A. vise les personnes de 12 à 35 ans qui pourraient être impliquées dans les premières étapes des activités extrémistes violentes ou qui sont susceptibles de l’être. Une intervention clinique en santé mentale est au cœur de cette approche, et cela comprend notamment la participation des services sociaux lorsque nécessaire. Les objectifs de ce projet sont d’accroître la participation sociale et de favoriser un sentiment d’appartenance positif, notamment en offrant un soutien en matière d’emploi, de bénévolat et d’éducation.

Dans le cadre du projet E.T.A., l’organisation Yorktown Family Services offre des possibilités de sensibilisation du public, d’échange de connaissances et de renforcement des capacités à l’ensemble de la communauté des secteurs des services sociaux, de l’éducation et de la santé mentale.

Ressources relatives aux contre-discours et renforcement des capacités

Projet sur les discours dangereux(Susan Ann Benesch)

Ce projet vise à créer un nouvel ensemble de connaissances sur la façon de produire des contre-discours en ligne efficaces, en plus d’aider à réduire le contenu haineux et tout autre contenu dangereux en ligne.

Il s’appuie sur les expériences et les leçons apprises d’une grande variété de personnes et de pays qui ont une grande expérience des interventions directes face au contenu dangereux en ligne afin de créer un outil en ligne interactif et un livre, lesquels serviront à communiquer des leçons et des orientations en langage clair et accessible. Les sujets abordés comprendront notamment les suivants : le « quand » et le « comment » des contre-discours, l’adaptation des contre-discours en fonction du public, des buts ou de la plateforme, la compréhension des limites des contre-discours, ainsi que la protection de sa propre personne et de sa vie privée.

Afin de soutenir cette initiative, le projet sur les discours dangereux organisera des événements pour tirer des leçons des spécialistes des contre-discours et permettre à ces derniers de tirer des leçons les uns des autres, créera un réseau de spécialistes des contre-discours et d’alliés pour obtenir du soutien et des ressources, et organisera des formations animées par des experts afin d’améliorer l’efficacité des contre-discours et la sécurité des personnes qui ont recours aux contre-discours.

Enquêter sur le rôle des professionnels en milieu scolaire dans la prévention de la polarisation sociale et de la radicalisation menant à la violence

Réseau municipal canadien de prévention du crime

Dans le cadre de ce projet de quatre ans, on mène une recherche pour aider les professionnels en milieu scolaire de partout au Canada à comprendre et à prévenir l’extrémisme violent. Cette initiative est inspirée par la recherche montrant que l’efficacité de la prévention de la violence repose souvent sur des approches multisectorielles et holistiques qui exigent la participation de l’ensemble de la société. Ce projet examine comment les professionnels en milieu scolaire (y compris les administrateurs des écoles, les conseils scolaires, les enseignants, les conseillers en orientation, les travailleurs sociaux en milieu scolaire, les agents de liaison culturelle et les agents scolaires) peuvent jouer, et jouent, un rôle clé dans les efforts de prévention.

Ce projet vise à s’assurer que les professionnels en milieu scolaire : disposent des outils nécessaires pour comprendre la polarisation sociale et l’extrémisme violent, pour reconnaître les signes avant-coureurs, les facteurs de risque et les comportements associés à la participation à des mouvements extrémistes violents, et pour renforcer leurs capacités afin d’être en mesure de repérer les signes avant-coureurs pertinents, de faire les renvois appropriés et d’améliorer les évaluations et les interventions précoces.

L’extrémisme de droite : parlons-en

Université Ontario Tech

Ce projet vise à créer une nouvelle formation sur l’extrémisme violent à caractère idéologique pour les praticiens de première ligne du Canada, en s’appuyant sur les recherches les plus récentes menées au Canada et à l’international.

Par l’entremise d’un colloque d’experts et de conférences de formation régionales sur l’extrémisme violent à caractère idéologique, le projet rassemble des intervenants et leur présente des travaux de recherche de pointe en la matière, de même que les pratiques les plus prometteuses pour prévenir et lutter contre l’extrémisme violent à caractère idéologique. Des experts et des praticiens du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Australie participent au projet et collaborent pour cerner et combler les lacunes dans les connaissances et l’expertise pour le contexte canadien.

Ensemble, les connaissances de ces experts mondiaux serviront de base de données probantes pour un nouveau programme de formation destiné aux praticiens des domaines de l’application de la loi, des politiques et de la sécurité et du renseignement, ainsi qu’aux praticiens issus d’organisations communautaires de lutte contre la haine et le racisme. Dans le cadre de ce projet, la formation sera offerte lors de conférences régionales au Canada afin de présenter des idées et des stratégies d’intervention, et de faciliter l’élaboration d’approches locales pour lutter contre l’extrémisme violent à caractère idéologique.

Bloquons la haine : Favoriser la résilience contre les discours haineux en ligne.

YWCA Canada

Dans le cadre de ce projet, on cherche à travailler avec différents intervenants afin de créer en collaboration des solutions concrètes pour éliminer le discours haineux en ligne, les crimes motivés par la haine et la radicalisation menant à la violence dans les collectivités partout au Canada. Les objectifs généraux de ce projet : déterminer les tendances du discours haineux en ligne, renforcer la capacité afin d’intervenir au sein des jeunes et d’autres groupes importants et soutenir l’élaboration de solutions technologiques — éclairées par de la recherche communautaire — qui pourront prévenir, éliminer et signaler le discours haineux en ligne.

Ce projet renforcera les interventions de la société civile à l’échelle nationale et locale par avec la participation d’experts en technologie, en société civile, en application de la loi, dans le milieu universitaire ainsi que dans les communautés locales. Ainsi, le projet pourra créer et diffuser des outils en ligne, de la formation et des ressources pour trouver et contrer le discours haineux anti-Noir, anti-autochtone, islamophobe, xénophobe et raciste.

Perfectionner les connaissances et renforcer la capacité de recherche concernant la communauté mondiale des célibats involontaires et de son impact au Canada

Moonshot CVE

Ce projet a réalisé une étude systémique et multiplateforme sur les communautés des célibats involontaires (incels) en utilisant la collection exhaustive de données en ligne, l’analyse de ces données et la consultation avec des intervenants. La recherche s’est appuyée sur des partenariats avec des experts dans des domaines connexes, notamment la radicalisation menant à la violence, l’anthropologie numérique, la violence fondée sur le genre et l’isolement social.

Grâce à ce projet, plus de personnes ont pris conscience des communautés de célibats involontaires. De plus, les praticiens de première ligne au Canada peuvent mieux intervenir lorsque ces personnes sont en plein processus de radicalisation menant à la violence.

Les activités ont porté sur plusieurs aspects : la revue littéraire des études existantes à ce sujet et la collection de données qualitatives; l’élaboration d’un guide concernant les symboles et la terminologie des célibats involontaires; la schématisation de la communauté des célibats involontaires sur Internet; l’échange mondial de pratiques prometteuses afin de contrer la radicalisation menant à la violence; et le renforcement des capacités au moyen d’ateliers interactifs avec des praticiens et des travailleurs de première ligne.

Comprendre la non-implication du terrorisme : la raison pour laquelle la plupart des radicaux ne deviennent pas terroristes

Université Leiden

Ce projet de recherche cherche à savoir la raison pour laquelle certaines personnes radicalisées ne passent pas aux actes violents. Il vise à déterminer ce qui distingue ce dernier groupe aux personnes qui dépassent ce seuil. En explorant les différences de ces deux groupes, le projet améliore les connaissances liées aux obstacles et aux facteurs de protection, la façon dont ces derniers interagissent avec les facteurs du risque pour façonner le moment, la raison et la façon dont la radicalisation mène ou ne mène pas à la violence terroriste.

Les résultats du projet seront transmis au moyen de cours de perfectionnement professionnel, de publications, de conférences universitaires afin d’aider les décideurs et les praticiens à intervenir plus efficacement en cas de terrorisme et à le prévenir.

Tech Against Terrorism

Ce projet a reçu des fonds afin de créer le nouveau répertoire de contenu terroriste de l’organisation Tech Against Terrorism. Le répertoire offre aux plus petites entreprises de technologie un registre pour regrouper tout le contenu terroriste en ligne, ce qui permettra de mieux trouver et enlever le contenu. Le répertoire sert comme référence contre du nouveau contenu qui apparaît sur les plateformes des petites entreprises. De plus, ces entreprises pourront ajouter du nouveau contenu terroriste dans le répertoire.

Ce système est aussi accessible aux chercheurs. Ainsi, ils pourront identifier la prédominance et les tendances liées au contenu terroriste en ligne et mieux évaluer des initiatives pour contrer l’extrémisme violent en ligne.

L’organisation Tech Against Terrorism est une initiative affiliée avec les Nations Unies qui soutient les petites entreprises de technologie afin d’éliminer le contenu terroriste en ligne. L’initiative protège contre l’utilisation terroriste d’Internet en donnant aux entreprises la capacité, la connaissance ou les ressources financières nécessaires pour renforcer leur résilience contre l’activité terroriste.


Projets financés à la suite de l'appel d'offres de 2017-2018

Les projets dont le financement s'élève à plus de 25 000 $ peuvent être consultés sous « Divulgation proactive ». Les résultats de ces projets seront présentés dans le « Catalogue de recherche ».

Tester la fiabilité, la justesse et l’équité des outils d’évaluation des risques liés au terrorisme

University College de Londres

La University College de Londres, l’Université de Waterloo et l’Université du Nouveau‑Brunswick ont travaillé ensemble sur ce projet de deux ans pour évaluer l’efficacité de divers outils d’évaluation des risques dans le contexte de contrer l’extrémisme violent.

La recherche a porté sur le contenu, la fiabilité et la justesse de ces outils d’évaluation des risques. Également, le projet a comparé les outils d’évaluation afin de déterminer si certains outils sont mieux placés pour évaluer des personnes qui se trouvent à différents points dans le processus de radicalisation menant à la violence. Les résultats de la recherche fournissent des données probantes qui servent à éclairer plusieurs aspects de l’évaluation des risques et à mettre en lumière des activités de gestion des menaces au sein des types d’activités terroristes.

Les familles et la radicalisation menant à la violence

Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence

Ce projet a examiné la façon dont les familles peuvent se protéger contre la radicalisation menant à la violence et la façon dont elles contribuent à la radicalisation menant à la violence. Cette recherche s’est notamment traduite par des analyses documentaires, des entrevues et des activités d’échange de connaissances (par exemple l’élaboration de boîte à outils et de ressources).

Ce projet a aidé les chercheurs à mieux comprendre les risques et les facteurs protecteurs liés à la dynamique familiale qui contribuent au processus de la radicalisation menant à la violence. De plus, le projet a contribué à façonner les systèmes et les stratégies de soutien conçus pour les familles touchées par la radicalisation violente.

La recherche axée sur l'action pour comprendre la résilience des communautés et la radicalisation menant à la violence au Canada

L'hôpital de Boston pour enfants

L’hôpital de Boston pour enfants (Boston Children's Hospital) a collaboré avec l’Université McGill à l’étude du rôle que peuvent jouer les relations sociales dans le renforcement de la résilience de sorte à contrer l’extrémisme violent.

Les données sur les différents sous-groupes canadiens ont été regroupées et analysées afin de dégager les facteurs communs qui sont associés à la résilience des communautés, et d’expliquer en quoi cette résilience protège à son tour les communautés de la radicalisation menant à la violence. Les principales conclusions de ces activités permettent d’informer les professionnels des pratiques exemplaires visant à favoriser la résilience, à encourager une plus forte mobilisation citoyenne et à créer des espaces sûrs où les gens peuvent exprimer librement des idées radicales qui remettent en question les injustices sans avoir à recourir à la violence.

L'extrême-droite au Québec : Acteurs, idéologies et prévention

Cégep Édouard-Montpetit

Ce projet de trois ans avait pour but de combler les lacunes dans les connaissances sur la radicalisation de l’extrême droite au Québec. Les activités du projet ont été réparties en deux phases complémentaires :

  1. Un examen approfondi de la question de la radicalisation de l'extrême-droite au Québec par une analyse des médias et par des entrevues avec des spécialistes et des militants
  2. L'organisation d'ateliers qui seront offerts dans les établissements d'enseignement et les programmes destinés aux jeunes dans la région de la Montérégie, au Québec

Les résultats du projet ont également servi à mieux orienter les interventions des services de police et des organisations communautaires œuvrant dans les collectivités locales.

Mise à jour de l'analyse environnementale de l'extrême-droite au Canada

Institut universitaire de technologie de l'Ontario (IUTO)

Ce projet triennal a permis d’établir une vision actualisée et exhaustive des croyances, des motivations, des activités et des liens qui caractérisent le mouvement extrême droite au Canada.

Les activités du projet ont notamment compris l’examen d’entrevues auprès des organismes d’application de la loi, des militants contre la haine locaux et des extrémistes anciens et actuels. De plus, l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario, de concert avec l’Institute for Strategic Dialogue, a mené une analyse novatrice du contenu en ligne et de la couverture médiatique des activités de l’extrême droite, ce qui a permis d’éclairer les interventions locales concernant les discours et les crimes haineux.

Projet ReSet

Société John Howard d'Ottawa (SJHO)

Le projet ReSet est une initiative sur cinq ans qui vise à désengager les personnes à risque de la région de l'est de l'Ontario de toute idéologie de violence extrémiste.

Le projet pilote visera les personnes présentant un risque élevé de commettre des actes de violence extrémiste, ainsi que les personnes ayant déjà commis de tels actes, lesquelles seront choisies au moyen d'un système de renvois rassemblant des partenaires du système de justice pénale, comme des fonctionnaires de justice et certains services de police. Des médecins, des travailleurs sociaux et d'autres spécialistes travailleront directement avec les personnes choisies à l'élaboration de plans d'intervention personnalisés en fonction de leurs besoins personnels, de leurs forces, des ressources actuellement à leur disposition et des facteurs de risque associés à la violence extrémiste.

Réseau des praticiens canadiens pour la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (RPC-PREV) : Cartographie des actifs, évaluation des connaissances scientifiques et création de ressources nationales conjointes pour prévenir la radicalisation menant à la violence

Université du Québec à Montréal (UQÀM)

Ce projet vise à accroître la capacité du Canada à évaluer, à prévenir et à intervenir auprès des personnes exposées au risque de radicalisation menant à la violence. Le projet vise trois objectifs : (1) examiner le degré de collaboration entre les programmes existants de lutte contre la radicalisation menant à la violence partout au Canada; (2) renforcer les partenariats dans l'ensemble des secteurs et des régions et élaborer des réseaux de soutien pour soutenir les interventions et (3) améliorer l'accès aux renseignements, à la formation, et aux outils de prévention, d'évaluation et d'intervention contre la radicalisation menant à la violence. 

Les documents pédagogiques issus de ce projet appuient les professionnels de la santé et des services sociaux, ainsi que les organismes non gouvernementaux concernés par l’évaluation, la prévention et l’intervention auprès des personnes courant le risque de radicalisation menant à la violence au Canada.

Shift

Bureau de la réduction du crime de la Colombie-Britannique

Shift est un programme mené par des civils et offert en partenariat avec les gouvernements municipaux, les intervenants communautaires et les forces de l'ordre afin de prévenir la radicalisation menant à la violence dans la province en mobilisant les personnes vulnérables et en élaborant des stratégies d'intervention personnalisées. Le projet vise à contribuer à l'établissement de centres multiagences en Colombie-Britannique et à les soutenir afin que les personnes à risques soient mises en relation avec des services locaux de counseling, des services sociaux ou d'autres ressources afin de soutenir les principales stratégies de démobilisation visant ceux qui pourraient être susceptibles d'épouser des idéologies violentes.

Cette initiative est conçue pour adopter et mettre en œuvre les pratiques exemplaires issues des programmes d’intervention existants partout au pays, ainsi que pour évaluer leur capacité à réduire l’extrémisme violent.

Pushing Back Against Hate in Online Communities (Lutter contre la haine au sein des communautés en ligne)

HabiloMédias

Ce projet a examiné l’attitude et l’expérience des jeunes Canadiens vis-à-vis les discours haineux en ligne et la radicalisation menant à la violence. Il a également permis de déterminer les facteurs qui contribuent à amener les jeunes à dénoncer ce qu’ils voient en ligne. L’étude a été réalisée sous la forme d’un sondage national mené auprès d’environ 1 000 jeunes de 14 et 15 ans.

Les résultats ont permis de recueillir des données sur la compréhension et l’expérience des jeunes Canadiens par rapport aux discours de haine en ligne dans leur quotidien. Ces données aident à éclairer l’élaboration par les gouvernements et les fournisseurs de services Internet de politiques et de programmes visant à normaliser la dénonciation des discours de haine, ce qui pourra contribuer à prévenir l’extrémisme violent.

Pushing Back Against Hate in Online Communities (Lutter contre la haine dans les communautés en ligne) soutient les efforts déployés par HabiloMédias afin de renforcer la pensée critique chez les jeunes en les préparant à reconnaître la haine diffusée en ligne, à y résister et à y répondre.

Canada Redirect

Moonshot CVE

Le projet a fourni un contenu de remplacement positif aux personnes vulnérables qui cherchent du matériel d’extrémisme violent en ligne. La technique, appelée « méthode de redirection », a utilisé des outils de publicité en ligne et des chaînes vidéo sur Internet pour diriger les personnes vers le contenu créé par des tiers crédibles qui luttent contre les idéologies qui peuvent encourager des attitudes et un comportement destructeur.

Les constatations de ce projet aident à informer les collectivités et les professionnels locaux sur la lutte contre la radicalisation menant à la violence dans l’espace en ligne et aident à agrandir la portée et l’incidence des organisations à l’échelle du Canada qui créent du contenu de remplacement positif.

Les écoles et la prévention de l’extrémisme violent : Étendue de l’examen, consultations d’experts, directions politiques et des programmes, questions de recherche

Université Simon Fraser

Ce projet cherchait à déterminer des interventions scolaires et parascolaires, et à examiner celles qui promeuvent l’inclusion sociale et la création de liens positifs entre l’école et les étudiants. L’objectif de ce projet était d’apprendre la façon dont ces politiques et ces programmes peuvent être adaptés pour aider à prévenir l’extrémisme violent.

Afin de formuler des recommandations visant à informer une approche multi-interventionnelle de la prévention de l’extrémisme, voici les activités qui ont été entreprises : l’examen et la synthèse de conclusions de recherche, la création d’un Comité consultatif du projet et la consultation de représentants et de praticiens scolaires internationaux. Ce projet a contribué à la création d’éléments de preuve concernant les programmes et les ressources pertinents pour la prévention de l’extrémisme violent dans un contexte scolaire. De plus, ce projet a aidé à rendre des ressources pour la prévention de l’extrémisme violent plus accessible; elles peuvent notamment être publiées sur les sites Web existants d’institutions scolaires, de développement social et de réseaux de santé.

Les seuils de la déclaration communautaire : transmettre des renseignements aux autorités concernant l’extrémisme violent

Université métropolitaine de Toronto (auparavant Université Ryerson)

L’Université métropolitaine de Toronto a collaboré avec l’Université Deakin en Australie et l’Université Huddersfield au Royaume-Uni, afin de reproduire et ajouter à la recherche de ces deux pays. La recherche a porté sur les aspects qui poussent ou qui arrêtent une personne d’informer les autorités concernant la possibilité de radicalisation menant à la violence. Cette approche a été conçue pour mieux comprendre les expériences de ceux qui ont envisagé d’exprimer leurs préoccupations concernant l’implication présumée de leurs « proches » (p. ex. un conjoint ou une conjointe, un membre de la famille, un ami) dans des activités extrémistes violentes peu importe le spectre idéologique, politique ou social.

Des consultations communautaires ont été menées au Canada afin d’apprendre sur le contexte local. Ainsi, l’équipe de projet a pu obtenir un aperçu des défis auxquelles les personnes qui veulent faire une déclaration sont confrontées et identifier des menaces plus urgentes qui sont un risque pour la sécurité et le bien-être de la communauté. L’objectif de ce projet était d’éclairer les efforts gouvernementaux et communautaires à mesure que des campagnes, des programmes et des politiques sont élaborés. De cette façon, les membres du public peuvent faire confiance aux ressources et aux organisations lorsqu’ils cherchent à signaler leurs préoccupations concernant l’extrémisme violent.

PREV-IMPACT Canada : Modèles d’évaluation de programmes de prévention de la radicalisation menant à la violence au Canada

Université de Sherbrooke

Le projet PREV-IMPACT Canada équipera les praticiens de première ligne avec les compétences pour mieux évaluer les efforts utilisés pour prévenir la radicalisation menant à la violence au Canada, surtout au niveau local et communautaire. Cette initiative étudiera les pratiques exemplaires et les leçons apprises internationaux concernant les méthodes d’évaluation. De plus, elle mènera de la recherche sur-le-champ avec des praticiens de prévention dans plusieurs endroits partout au Canada et à l’étranger.

De cette recherche, l’équipe élaborera des outils et des formations adaptés pour le contexte canadien et les mettra à l’essai dans trois endroits. Ces ressources seront ensuite raffinées en fonction de ces tests et appliquées dans un contexte plus large pour comprendre plus de praticiens et d’intervenants canadiens qui sont impliqués dans la prévention de la radicalisation menant à la violence, y compris des chercheurs et des étudiants.

Ce projet vise à façonner l’évaluation des programmes pour toutes les catégories principales en matière de la lutte contre la radicalisation menant à la violence : la prévention précoce chez la population générale; les efforts de prévention à risque pour les personnes ou les groupes dans les premières phases de la radicalisation; les efforts de désengagement et de réinsertion des personnes qui étaient impliquées directement avec une idéologie motivée par la violence.

Dialogue extrême

Institute for Strategic Dialogue (ISD)

Ce projet s’ajoute à un programme international de longue date lancé en 2015 grâce au financement de Sécurité publique Canada. Le programme a été conçu pour donner aux jeunes les ressources pour remettre en question l’extrémisme violent dans toutes ses formes. Dialogue extrême est une ressource gratuite pour être utilisés par des professeurs, de jeunes praticiens, des facilitateurs externes (par exemple les services sociaux ou la police) ou de jeunes gens eux-mêmes afin qu’ils puissent entendre les vraies histoires de personnes touchées par l’extrémisme violent au moyen de film et de matériels à l’appui.

Ce nouvel investissement permettra d’apporter ce programme à environ 2 000 étudiants entre les âges de 14 et 20 ans dans huit secondaires et CÉGEP francophones au Québec. De plus, le financement permettra aux enseignants et aux praticiens d’offrir de nouveaux ateliers et des matériels éducatifs adaptés aux étudiants. Les professeurs et les praticiens seront équipés au moyen de formation donnée par le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence.

Ultimement, ce projet vise à bâtir la résilience contre la radicalisation menant à la violence chez les jeunes en les outillant de connaissances, de capacités et de valeurs nécessaires pour discuter de ce sujet et pour remettre en question l’extrémisme dans les écoles et dans d’autres contextes communautaires.

Implantation du programme de mentorat CPRMV auprès des individus au risque ou en situation de radicalisation menant à la violence

Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV)

Ce projet pilote soutiendra la formation et le perfectionnement de mentors qui peuvent travailler avec des personnes qui sont à risque de s’impliquer dans des processus de radicalisation menant à la violence ou qui sont déjà impliquées. Le CPRMV de Montréal travaillera avec l’un des modèles internationaux de pointe, le programme de mentorat Aarhus du Danemark, dans le but d’adapter leur formation et leurs outils aux besoins locaux du Canada, et surtout du Québec.

L’approche globale cherche à renforcer les compétences et améliorer les connaissances des mentors afin qu’ils puissent aider les personnes à risque à trouver différentes sources positives d’appartenance et à renforcer leurs capacités sociales et leur résilience face aux influences d’extrémistes violents.

Un groupe diversifié de mentors du CPRMV, ainsi que de différents domaines comme l’éducation et les services communautaires au Québec, sera choisi pour participer à la formation. De plus, ce groupe sera soutenu afin qu’il puisse utiliser la formation pour travailler avec les personnes à risque. Le projet éclairera l’application possible de cette approche dans différentes parties du pays et contribuera aux preuves internationales concernant les avantages et les défis du mentorat comme forme d’intervention.


Projets financés à la suite de l'appel d'offres de 2016-2017

Les projets dont le financement s'élève à plus de 25 000 $ peuvent être consultés sous « Divulgation proactive ». Les résultats de ces projets seront présentés dans le « Catalogue de recherche ».

CVE Toronto

Service de police de Toronto

Countering Violent Extremism (CVE) Toronto (Contrer l’extrémisme violent Toronto) était une initiative dirigée par le Service de police de Toronto visant à contrecarrer la radicalisation menant à la violence dans la ville. CVE Toronto a élargi son programme actuel appelé FOCUS Toronto en lui ajoutant une formation sur l’extrémisme violent et sur les mesures permettant de le contrer. FOCUS Toronto est dirigé par le Service de police de Toronto, la ville de Toronto et Centraide en partenariat avec des organisations communautaires locales et est le fruit d’un programme de collaboration en prévention et en intervention qui vise à diminuer la criminalité et à renforcer la résilience de la collectivité urbaine.

Les fonds versés à CVE Toronto ont aidé les tables multiorganismes d’intervention de FOCUS Toronto à étendre leur portée et leurs capacités, y compris pour régler les cas de radicalisation menant à la violence. Par ailleurs, le financement a aidé FOCUS Toronto à obtenir des renseignements sur les personnes à risque de radicalisation menant à l’extrémisme violent, à les évaluer et à les traiter et contribuera à parfaire la formation des intervenants qui travaillent directement avec ces personnes.

Lutter contre l’extrémisme violent et le terrorisme : évaluer les stratégies nationales et internationales du Canada

Centre for International and Defence Policy

Le Centre for International and Defence Policy (CIDP) de l'Université Queen's a entrepris une étude des stratégies nationales et internationales du Canada pour la lutte contre la radicalisation menant à la violence et la lutte antiterroriste.

Dans le cadre de cette étude, le CIDP a organisé un atelier au début de 2017 qui a réuni des experts du milieu universitaire, du gouvernement, du secteur privé et des organismes non gouvernementaux pour élaborer des recommandations quant à la conception des politiques et des programmes du gouvernement. Les recommandations issues de l'atelier ont signalé l'importance de (1) traiter un large éventail d'activités violentes et extrémistes allant des crimes haineux aux attentats terroristes; (2) élaborer des communications qui réfutent les idées reçues sur la radicalisation et le terrorisme; (3) diffuser les meilleures pratiques de communication qui suivent les actes terroristes et (4) mesurer le progrès et évaluer le succès des programmes qui ont pour but la lutte contre l'extrémisme violent. Ces recommandations contribueront à orienter le Centre canadien dans la conception d'une stratégie nationale sur la lutte contre la radicalisation menant à la violence.

Ces recommandations ont aidé à orienter la Stratégie nationale sur la lutte contre la radicalisation menant à la violence du Centre canadien.

Radicalisation de combattants étrangers : Acquisition, analyse et modélisation de données préliminaires avancées

Université de Waterloo

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont recueilli des renseignements sur la formation, les expériences et les points de vue des combattants extrémistes, ceux de leurs familles, leurs amis et leurs partisans en ligne, ainsi que sur le rôle des médias sociaux dans leur recrutement. En particulier, ce projet visait à améliorer notre compréhension des raisons pour lesquelles les Canadiens et autres occidentaux s’impliquent dans le conflit en Syrie et en Irak. Le but était de construire un modèle qui démontre les divers chemins qui pourraient mener une personne à la radicalisation menant à la violence. Les constatations de ce projet contribuent à l’orientation de la mise en œuvre de programmes canadiens pour prévenir l’extrémisme menant à la violence et à la création de matériel de formation pour les services chargés de l’application de la loi et les représentants du gouvernement.

Perceptions du public à l'égard de la radicalisation et de la résilience à la violence au Canada

Association d'études canadiennes

L’Association d’études canadiennes (AEC) a effectué un sondage d’opinion publique auprès des Canadiens sur des sujets tels que l’identité, l’immigration, la religion, l’intégration et les expériences impliquant des manifestations de haine. Les répondants ont également été interrogés à propos de leurs perceptions du terrorisme, de la radicalisation menant à la violence et des initiatives du gouvernement pour la lutte antiterroriste et la lutte contre la radicalisation menant à la violence. Ce sondage a fourni des données à jour sur les points de vue des Canadiens qui peuvent être comparés à d’autres sondages effectués par l’AEC sur des sujets semblables depuis 2012.

Les constatations de ce sondage, y compris les comparaisons avec les données des années précédentes, facilitent l’orientation des programmes du gouvernement sur ces enjeux ainsi que sur celle des messages publics et des campagnes de sensibilisation. Les résultats aident également les dirigeants communautaires, les travailleurs de première ligne ainsi que les praticiens dans ce domaine à mieux comprendre et à répondre à ces cas de radicalisation menant à la violence. Les constatations du sondage sont publiques, et comprennent des résultats tels que : 1) les Canadiens pensent généralement que les efforts fournis par le Canada dans la lutte antiterroriste sont plus efficaces que les efforts fournis à l’échelle internationale; et 2) les Canadiens sont plus préoccupés par les activités terroristes à l’étranger qu’au Canada.

Évaluation des besoins : Digital Shepherds Canada – Renforcer la capacité de la société civile et des praticiens de la lutte contre la radicalisation menant à la violence afin d'évaluer la vulnérabilité en ligne et d'agir à cet égard

Moonshot CVE

Moonshot CVE a effectué une évaluation de janvier à mars 2017 afin de comprendre les lacunes et les possibilités dans l'utilisation de l'Internet et des médias sociaux pour lutter contre la radicalisation menant à la violence au Canada. Le projet comprenait un examen de la documentation en vue de comprendre la nature du défi en ligne et sa relation à la vulnérabilité des personnes vis-à-vis du recrutement, un questionnaire pour envisager le rôle de la culture numérique des praticiens, des entretiens avec plus de 75 experts et praticiens sur les fonctions et les efforts en ligne déployés pour la lutte contre la radicalisation, ainsi que les ateliers avec les praticiens pour examiner les besoins et les possibilités à l'échelle nationale.

Une version condensée du rapport de projet (PDF) donne un aperçu de la portée du défi en ligne, des processus de LRV en ligne et hors ligne dans les principales villes, et des possibilités et des recommandations en vue d'un meilleur usage d'Internet pour lutter contre la radicalisation menant à la violence au Canada. Quelques-unes des recommandations incluent : (a) l'utilisation de la publicité en ligne pour inciter les personnes à risque à recourir à des ressources qui offrent de l'aide et (b) les interventions en ligne sur Internet.

Réseau canadien des praticiens fondé sur la preuve : Cartographie des actifs, évaluation des connaissances scientifiques et création de ressources nationales conjointes pour prévenir la radicalisation menant à la violence

Université du Québec à Montréal (UQÀM)

Ce projet visait à accroître la capacité du Canada à évaluer, à prévenir et à intervenir auprès des personnes exposées au risque de radicalisation menant à la violence. Le projet avait trois objectifs : 1) examiner le degré de collaboration entre les programmes existants de lutte contre la radicalisation menant à la violence partout au Canada; 2) renforcer les partenariats dans l’ensemble des secteurs et des régions et élaborer des réseaux de soutien pour soutenir les interventions; 3) produire et distribuer des renseignements et des ressources, offrir des sessions de formation et des outils de prévention, mener des évaluations et intervenir contre la radicalisation menant à la violence.

Les documents pédagogiques issus de ce projet appuient la collectivité croissante des praticiens professionnels de la santé et des services sociaux, ainsi que les organismes non gouvernementaux concernés par l’évaluation, la prévention et l’intervention auprès des personnes courant le risque de radicalisation menant à la violence au Canada.

Conception et rendement : Établir des partenariats canadiens pour lutter contre la radicalisation menant à la violence

Université métropolitaine de Toronto (auparavant Université Ryerson)

L’Université métropolitaine de Toronto a procédé à l’examen et l’évaluation du rendement des démarches multidisciplinaires pour lutter contre la radicalisation menant à la violence au Canada. Les démarches multidisciplinaires comprennent la collaboration au sein de différents secteurs, tels que les services sociaux et de santé, l’application de la loi, l’éducation et les organismes communautaires. Les représentants de ces secteurs ont analysé des cas complexes de personnes potentiellement à risque de commettre un crime ou de porter atteinte aux autres, et ont conçu des interventions adaptées aux personnes et à leurs contextes locaux.

Ce projet s’est appuyé sur les meilleures pratiques nationales et internationales afin de développer une approche d’évaluation pour mesurer le progrès des efforts multidisciplinaires au Canada. L’Université métropolitaine de Toronto a utilisé à son tour cet outil pour s’engager avec des réseaux et des intervenants participant à ces programmes, pour évaluer leur fonctionnement ensemble et pour évaluer les activités et le rendement des programmes multidisciplinaires qui exercent leurs activités au Canada. Ces constatations facilitent l’orientation et l’amélioration des pratiques actuelles au Canada, y compris la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur la lutte contre la radicalisation menant à la violence du Centre canadien.

Mettre en œuvre des pratiques pédagogiques sociales par le portail multimédia SOMEONE

Université Concordia

Un soutien financier a été offert au projet SOMEONE afin que l’équipe de projet puisse élargir les travaux qu’elle mène auprès des éducateurs, des médias, du gouvernement et du grand public en vue de lutter contre les discours de haine et la radicalisation menant à la violence, en mettant l’accent sur les rôles de la communication publique et le rôle de l’Internet. L’équipe du projet SOMEONE a analysé les tendances du discours de haine en ligne et a élaboré un total de 11 projets et produits didactiques connexes qui peuvent être utilisés dans les salles de classe au primaire, au secondaire et au postsecondaire. Son objectif était d’augmenter la résilience contre le discours de haine et la radicalisation menant à la violence chez les étudiants. Ce matériel est publié sur le site Web du projet SOMEONE et est à la disposition des éducateurs.

Le projet SOMEONE vise à élargir la disponibilité de ces ressources aux audiences nationales et internationales et à évaluer leurs répercussions pour de futures améliorations. Ce travail mobilise également les intervenants dans les médias pour fournir au public la possibilité de contribuer à la création d’autres discours contre les messages sur la haine et la radicalisation.

Tables multidisciplinaires et projet d'apprentissage en ligne sur la lutte contre l'extrémisme violent – Apprentissage en ligne et traduction du manuel (deux projets)

Police provinciale de l'Ontario

L'Université Wilfrid Laurier s'est associée avec la police provinciale de l'Ontario pour soutenir la création et la mise en oeuvre de programmes de formation pour les services chargés de l'application de la loi et les partenaires communautaires dans la lutte contre la radicalisation menant à la violence dans l'ensemble de la province.

Le premier projet était un outil numérique bilingue en ligne qui facilite la sensibilisation au sujet de la radicalisation menant à la violence. L’outil a rassemblé et a présenté les connaissances sur les processus de radicalisation menant à la violence, a décrit les approches de lutte contre la radicalisation menant à la violence qui se sont avérées efficaces et tient compte des études de cas pertinentes au contexte canadien.

Le deuxième projet concernait la traduction en français d’un manuel d’apprentissage en ligne sur l’élaboration de démarches multidisciplinaires pour la lutte contre la radicalisation menant à la violence. Le manuel traduit décrit la façon de créer des lignes directrices, des programmes et des structures de formation pour les initiatives multidisciplinaires capables de résoudre des cas à haut risque et tient compte des points de vue de la communauté franco-ontarienne.

Pallier l'écart : une approche fondée sur des données probantes et un engagement plurilatéral dans l'application du modèle de la santé publique pour la surveillance des facteurs de risque en ligne pour soutenir la prévention communautaire de l'extrémisme violent au Canada

SecDev Foundation

SecDev Foundation a examiné l'état actuel du contenu et des activités d'extrémisme violent en ligne et a discuté de ses résultats lors d'une activité organisée les 6 et 7 mars 2017. Intitulée « Women, Technology, Partnerships: Countering Terrorist Use of the Internet », l'activité a rassemblé des représentants d'organismes internationaux et non gouvernementaux, des experts pédagogiques et les entreprises de médias sociaux pour discuter des efforts internationaux et des approches de partenariats public-privé qui visent à prévenir la radicalisation menant à la violence avec un accent particulier sur le rôle des femmes.

Les conversations de l'atelier ont mis l'accent sur l'importance d'établir un lien entre les efforts de prévention hors ligne et en ligne; l'apprentissage des autres domaines de prévention et l'incorporation de l'attention portée à la question des sexes. Les renseignements recueillis dans le cadre de ces activités orienteront la politique, la recherche et les pratiques du Centre canadien en termes de l'utilisation d'Internet par les extrémistes et les terroristes.

Calgary ReDirect

Service de police de Calgary

ReDirect a pour objectif d'augmenter et d'améliorer la collaboration parmi les partenaires locaux, y compris la Ville de Calgary, les services communautaires de Calgary, le service de police de Calgary et d'autres acteurs et organismes communautaires dans la prévention précoce et l'intervention auprès des jeunes qui sont vulnérables à la radicalisation menant à la violence. Le programme soutient également l'échange des pratiques exemplaires avec d'autres acteurs de prévention et d'intervention partout au Canada.

Le financement de ReDirect a aidé à élargir la capacité du programme à cibler les jeunes qui sont à haut risque de s’engager dans le processus de radicalisation menant à la violence et fournira des plans de soutien individuel pour les éloigner des activités potentiellement dangereuses. Ce financement a également aidé les partenaires et les collectivités à résoudre les plus grands enjeux qui conduisent à la radicalisation menant à la violence.

Le projet de résilience

Service de police d'Edmonton

Pour ce projet, le service de police d'Edmonton s'est associé à la Ville d'Edmonton et à l'Organisation pour la prévention de la violence (soutenue par un prix distinct du Fonds pour la résilience communautaire) afin de créer un nombre de programmes pour stimuler la résilience des collectivités à la radicalisation menant à la violence tant hors ligne qu'en ligne.

Le but global est d'instaurer la confiance et la compréhension mutuelles au sein des collectivités et des micro-communautés de manière proactive (p. ex. les jeunes, les femmes, les jeunes à risque). Ce projet mettra l'accent sur l'éducation et la sensibilisation, la création d'un contre-discours et des modules de formation de nature à augmenter la capacité du service de police d'Edmonton et celle des intervenants communautaires pour soutenir les personnes à haut risque de s'engager dans le processus de radicalisation menant à la violence.

Organisation pour la prévention de la violence

Lutte contre l'extrémisme violent en Alberta – Évaluation et résolution du problème de radicalisation menant à la violence

L’Organisation pour la prévention de la violence (OPV) a réuni des experts en la matière, des praticiens de première ligne et des activistes communautaires pour évaluer les sources éventuelles d’extrémisme en Alberta.

Ce projet a évalué le contexte local et les tendances actuelles dans les domaines suivants : 1) la détermination du niveau de radicalisation menant à la violence pour les différentes formes d’extrémisme; 2) la détermination des facteurs de risque et de protection de l’extrémisme violent et 3) la détermination des capacités importantes des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux pour la lutte contre l’extrémisme violent en Alberta.

Les activités du projet ont notamment compris l’organisation d’ateliers et de groupes de consultation, et la conception de matériel didactique et de procédures d’intervention. Les constatations du travail de l’OPV ont été publiées pour fournir aux praticiens, aux membres de la communauté et à d’autres intervenants une orientation relative à leur travail de lutte contre la radicalisation menant à la violence.

TMPR d'Ottawa (Tables multidisciplinaires de prévention des risques)

Service de police d'Ottawa

Le service de police d’Ottawa a élargi l’initiative MERIT/TMPR, un programme d’intervention collaboratif comptant sur la participation de multiples organismes locaux. Ce programme était axé sur le développement des communautés, de l’éducation, de la prévention et sur l’atténuation des risques au moyen d’une intervention rapide. Le but était de mieux venir en aide aux personnes dans le besoin en créant un système efficace pour accroître la prestation des services sociaux. L’expansion de ce programme a permis d’élargir le travail de prévention à Ottawa, entre autres, en mettant en place des ressources pour aborder les cas de radicalisation menant à la violence. Les fonds ont servi à évaluer les besoins locaux, à former les agents et les intervenants de première ligne et à mesurer le rendement du programme, ainsi qu’à faire connaître le programme par l’intermédiaire de campagnes de relations publiques.

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