Coopération avec la commission scolaire concernant les possessions simples de stupéfiants (Détails)

Nom de la province/ territoire :

Québec

Ville/ Région :

Repentigny

Description de l'initiative :

Toutes les possessions simples de stupéfiants dans les écoles secondaires sont gérées par l’école en premier lieu. Les professeurs ou les surveillants s’occupent de saisir les stupéfiants. Ils l’entreposent dans un coffre-fort pour préserver la chaîne de possession et ils font ensuite leur rapport eux-mêmes (suite à du coaching de notre Service). La direction de l’école laisse ensuite un message au policier jeunesse attitré à son école et ce dernier va récupérer la drogue saisie ainsi que les rapports des intervenants lorsqu’il doit aller à cette école. Il fait alors son rapport en y annexant les rapports des autres intervenants.

Objectifs principaux de l'initiative :

Diminuer le nombre de déplacements policiers et diminuer le temps habituellement mis par un patrouilleur pour traiter un tel dossier.

Section responsable de l'accomplissement de cette initiative :

Sociocommautaire

Contact principal :

Bruno Marier
marierb@ville.repentigny.qc.ca

Groupes/ agences/ partenaires impliqués :

  • autres ministères ou organismes

Niveau d'implication (consultatif - partage d'information et/ou coopératif - implication directe) :

Coopérative

Durée depuis la mise en place de l'initiative :

Environ 10 ans (depuis 2002).

Raison d'entreprendre cette initiative :

Cette initiative a débuté en raison du temps alloué par les patrouilleurs à ces nombreux dossiers non urgents.

Ressources requises afin de mettre en place cette initiative:

S.O.

Méthode d'accomplissement :

Mise en place progressive.

Principaux résultats de l'initiative :

Aucun déplacement de patrouilleurs pour une possession simple dans une école.
Cette façon de faire est appliquée pour la possession simple seulement. L’arrestation de l’étudiant est faite par le personnel de l’école soit dans la majorité des cas un surveillant et/ou responsable de la sécurité dans l’école ou bien un des directeurs. Les employés de l’école remplissent leurs propres déclarations des événements. Le policier sociocommunautaire passe à l’école récupérer la drogue et les rapports et il complète les rapports nécessaires à la mise en accusation de l’élève. L’arrestation est toujours faite par deux employés de l’école afin d’assurer une transparence.

Auparavant, deux agents de patrouille se présentaient sur place, effectuaient l’arrestation, la mise en garde et droits. Ils rédigeaient l’ensemble des rapports (prise de déclaration, saisis, etc.). Donc, ces agents étaient monopolisés pour un bon moment. De plus, ce faisant, la direction de la Commission scolaire était mal à l’aise face à notre présence à l’école par rapport à la perception des autres étudiants.

Stratégie de communication disponible :

Non

Principaux messages véhiculés afin de promouvoir l'initiative :

S.O.

Types d'évaluation de l'initiative :

  • quantitative
  • qualitative

Évaluation completée ou commentaires reçus de la communauté :

Oui

Sommaire des résultats

Meilleure gestion de temps des policiers.

Sommaire des données de mesures de la performance recueillies :

S.O.

Piliers économiques des services de police :

Détails supplémentaires :

Diminution du nombre de déplacements et du temps alloué à ces appels.
Partenariat stratégique avec la commission scolaire.

Commentaires ou suggestions additionnels :

La même technique est utilisée au Sears où l’agent de sécurité fait lui-même tous les rapports, l’arrestation, la fouille, etc. Les policiers ne font que prendre en charge l’individu, le libèrent ou le détiennent selon de la situation.

Date de création :

2013-08-01

Date de modification :