Nouveau-Brunswick
Fredericton
L’une des principales responsabilités du coordonnateur pour les jeunes à risque consiste à tisser des liens essentiels avec les jeunes et les membres de la collectivité au fur et à mesure qu’il noue des partenariats dans la collectivité en vue de répondre aux besoins des jeunes en crise ou à risque d’être en crise de réduire la criminalité. En outre, le coordonnateur agit à titre d’intervenant en cas de crise, et à l’aide de programmes communautaires proactifs, il contribue au développement et au maintien d’activités de travail coordonnées auprès des jeunes les plus à risque.
Équipe d’intervention de quartier (EIQ)
Jan Smithjanet.smith@fredericton.ca
Le coordonnateur pour les jeunes à risque a contribué à la mise sur pied de l’équipe d’action communautaire pour les jeunes (EACJ), composée d’organismes gouvernementaux et d’organismes sans but lucratif. L’équipe représente les groupes suivants :
L’initiative a été lancée en 2008.
Cette initiative était principalement liée aux préoccupations du gouvernement provincial au sujet du nombre plus élevé de jeunes incarcérés que dans les autres administrations du pays. Les taux plus élevés que la moyenne de gardes en milieu ouvert, de sanctions communautaire et d’ordonnances de probation étaient également une source de préoccupation. Cette initiative a été mise en œuvre pour assurer une application plus efficace de la LSJPA des façons suivantes : mises en garde, mises en garde de la police, mises en garde de la Couronne et mesures et sanctions extrajudiciaires.
Les coûts liés à ce poste comprennent notamment l’ajout d’un ordinateur, des locaux, des lignes téléphoniques. Le poste de coordonnateur pour les jeunes à risque a été pourvu de la façon suivante : réaffectation d’un agent de police à temps plein. La demande de financement pour le projet tant provincial que fédéral a été refusée et elle l’est toujours. L’objectif consistait, comme à ce jour, à transformer le poste de coordonnateur pour les jeunes à risque en poste civil.
Le poste de coordonnateur pour les jeunes à risque à temps plein a été créé en fonction d’un poste existant au sein de l’Équipe d’intervention de quartier et pourvu en consultation avec le chef de police adjoint et le sous-officier responsable de l’EIQ et sous leur direction. Il s’agit d’un poste créé selon un cadre de travail basé sur un concept comprenant des buts et des objectifs.
La politique et les procédures, y compris un schéma du processus, ont été élaborés pour favoriser l’exécution du programme au sein du SPF et avec d’autres partenaires externes. Un partenariat rigoureux avec des groupes de services, des éducateurs et le ministère du Développement social, qui a mené à la mise sur pied de l’EACJ, a été établi. Il est donc maintenant possible d’intervenir plus rapidement auprès des jeunes à risque avant qu’ils ne deviennent « irrécupérable » en appliquant les normes de l’EACJ et de délaisser le processus de poursuite et le déroulement de la procédure du système de justice pénale plus traditionnels.L’élément « cas lié au projet » du Système de gestion électronique des dossiers du personnel est utilisé comme outil pour la saisie des cas d’intervention qui persistent, des fournisseurs des services sociaux et des personnes-ressources du système de justice pénale auprès des jeunes les plus à risque de devenir des criminels de carrière. Cet outil se révèle utile pour élaborer des stratégies d’intervention et de soutien auprès de ces jeunes, de leurs parents ou tuteurs et des policiers. Cet effort vise à ouvrir un site Web en vue de récupérer les jeunes les plus à risque qui passent à travers les mailles du filet social et d’intensifier les efforts de prévention de la criminalité déployés par les policiers.
Oui
L’initiative a été présentée au personnel des services de police au moyen d’une formation et d’exposés sur place à l’intention de la haute direction. L’information n’est pas encore accessible à tous dans les médias sociaux sur le site Web. « Jeunes à risque » - Il s’agit d’une approche de prévention proactive et globale visant à réduire la criminalité et à accroître les ressources sociales pour les jeunes.
Non
Une évaluation de cette initiative n’a pas encore été menée à bonne fin. Toutefois, les membres de l’équipe d’action communautaire pour les jeunes, le service de police de Fredericton et le bureau du Défenseur des enfants et de la jeunesse ont formulé des commentaires très positifs. Les partenaires communautaires, en particulier de l’EACJ, ont aussi fourni une rétroaction à ce sujet. Il est proposé d’examiner le poste de coordonnateur pour les jeunes à risque en vue de le transformer en poste civil.
S.O.
En désignant une personne pour examiner les dossiers liés aux dispositions de la LSJPA, nous assurons l’uniformité des mesures prises et nous veillons à ce que les agents ne prennent plus diverses sanctions pour la même infraction.L’utilisation d’outils de dépistage et l’échange de renseignements entre les partenaires communautaires (EACJ), permet d’effectuer des interventions plus rapidement ayant pour objectif de réduire la charge de travail des agents de première ligne et les taux de récidives des jeunes délinquants, d’accroître les ressources sociales et de réduire le nombre de jeunes incarcérés et la criminalité.
La transformation de ce poste en poste civil devrait avoir pour effet d’augmenter l’efficacité et de réduire les coûts liés au salaire. Le modèle d’évaluation des risques chez les jeunes du SPF est basé sur une recherche menée à l’Université Carleton sous la direction du service de police d’Ottawa. Le bureau local de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a déployé des efforts en s’inspirant des travaux effectués par le coordonnateur pour les jeunes à risque du SPF. Le coordonnateur a aussi fourni des informations à ce sujet à d’autres organismes.
2013-08-01