Politique sur le Système d’analyse des liens de la violence associée aux crimes (SALVAC) (Détails)

Nom de la province/ territoire :

Manitoba

Ville/ Région :

Winnipeg

Description de l'initiative :

Le SALVAC est un système de renseignement national utilisé pour faire le suivi des agressions sexuelles et des homicides, ainsi que pour établir des liens entre eux. Le but initial de l’initiative était d’éliminer la tâche fastidieuse d’entrée des livrets par les policiers dans le Système, tout en augmentant la précision et la fiabilité de la base de données.

Renseignements généraux sur le SALVAC

Le SALVAC est la base de données nationale de la GRC permettant de conserver des renseignements sur des crimes de violence ou interpersonnels. Ce système permet à des enquêteurs ayant reçu une formation spéciale de surveiller, d’analyser et de comparer les données sur des délinquants connus et inconnus. Il aide les services de police à établir des liens entre les crimes et à identifier des crimes et des criminels en série en ciblant les liens existant entre les crimes commis par le même délinquant. Le SALVAC est utilisé dans tout le Canada, dans un des États-Unis et dans neuf autres pays. Essentiellement, il s’agit d’un entrepôt de données central servant à saisir, rassembler et comparer des renseignements sur des crimes de violence. Des services de police de partout au Canada alimentent le Système en y ajoutant des renseignements au sujet des enquêtes qu’ils mènent sur des crimes de violence. Bien que tous les services de police canadiens fournissent des renseignements au SALVAC, seuls les spécialistes du Système analysent et interprètent l’information pour découvrir des tendances et des liens dans les rapports de crimes de violence. Pour obtenir plus d’information à ce sujet, voir la question 18.

Objectifs principaux de l'initiative :

Accroître la précision des entrées de données dans le SALVAC ainsi que l’efficacité et la conformité globale du service à ce programme.

Section responsable de l'accomplissement de cette initiative :

SALVAC – Division no 41, Bureau des enquêtes criminelles

Contact principal :

Christina Miller/Christine Kun
Cmiller@winnipeg.ca/Ckun@winnipeg.ca

Groupes/ agences/ partenaires impliqués :

  • autres services de police
  • GRC

Niveau d'implication (consultatif - partage d'information et/ou coopératif - implication directe) :

Le SALVAC est un programme national auquel participent des unités provinciales intégrées ainsi que des services de police municipaux et les membres de la GRC.

Durée depuis la mise en place de l'initiative :

Le projet pilote a été entrepris en 2009. La politique a été mise en place officiellement pour le service à l’automne 2011.

Raison d'entreprendre cette initiative :

Cette initiative résulte des faibles taux de respect des normes et d’un manque d’adhésion au programme à Winnipeg.

Ressources requises afin de mettre en place cette initiative:

Ce programme n’a pas entraîné de coûts supplémentaires ni l’achat de nouveaux logiciels. Aucun nouvel employé n’a été engagé pendant ce processus.

Les pénuries de personnel ont parfois été comblées par des membres du personnel opérationnel qui ont des restrictions médicales et reprenaient leurs tâches à temps plein. Ces personnes sont affectées à des tâches administratives et ont l’expérience du SALVAC. Elles sont dirigées et supervisées par le personnel en place responsable du Système.

Méthode d'accomplissement :

Initialement, les unités des crimes sexuels utilisaient le nouveau programme en remplissant la majorité des livrets du SALVAC. Étant donné les bons résultats et l’amélioration des taux de conformité, le projet pilote a été élargi à l’ensemble du service.

Principaux résultats de l'initiative :

La nouvelle politique a accru le respect des normes liées au Système d’environ 30 % à 100 %. Les entrées sont plus précises, ce qui a réduit la nécessité de contrôler la qualité.

Depuis la mise en œuvre du processus de non-réponse, les renseignements saisis dans la base de données SALVAC sont plus fiables. Les données sont entrées par le centre du SALVAC en temps opportun et sont plus précises, car le système est en place depuis un certain temps au Manitoba et, par conséquent, les connaissances du service se sont enrichies, ce qui produit des données et des liens plus fiables.

Stratégie de communication disponible :

Oui

Principaux messages véhiculés afin de promouvoir l'initiative :

Un ordre courant a été déployé dans tout le service, et l’ensemble des unités d’enquête et des membres ont participé à une consultation en face à face permettant de s’assurer que tous comprennent la politique et s’y conforment. De plus, l’unité d’analyse du service a participé au processus afin que tous les cas applicables de crimes de violence soient entrés dans la base de données.

Types d'évaluation de l'initiative :

  • interne
  • autre: sondages auprès des utilisateurs

Évaluation completée ou commentaires reçus de la communauté :

Non

Sommaire des résultats

Le processus et les progrès sont suivis quotidiennement à l’interne par le spécialiste du SALVAC du Service de police de Winnipeg.
La communauté n’a pas été mise au courant de ce processus.

Sommaire des données de mesures de la performance recueillies :

S.O.

Piliers économiques des services de police :

Détails supplémentaires :

Cette initiative a fait passer d’environ une heure à quelques secondes le temps nécessaire aux membres enquêtant sur une agression sexuelle ou un homicide pour faire un rapport, car ils n’ont désormais plus qu’à transmettre une tâche en ligne au centre du SALVAC. En utilisant le système en ligne d’attribution des tâches du Service de police de Winnipeg (utilisation accrue de la technologie), l’unité a pu éliminer les livrets sur papier et faire en sorte que les agents respectent davantage les normes liées au Système. Par conséquent, le Service de police de Winnipeg dispose d’une base de données plus fiable grâce à la conformité accrue.

Commentaires ou suggestions additionnels :

Lorsque survient une infraction à déclarer et entrer dans le SALVAC, les enquêteurs remplissent le livret SALVAC. Quelle que soit la nature de l’enquête, les enquêteurs peuvent entrer les données dans le Système au moyen d’un livret SALVAC s’ils ont des raisons de croire que le délinquant impliqué (connu ou inconnu) est peut-être responsable d’autres crimes de violence ou est susceptible d’en commettre ou de récidiver. Ce renseignement est ensuite envoyé à l’unité et entré dans la base de données SALVAC. La plupart des livrets sont désormais remplis et reçus électroniquement, ce qui en assure l’uniformité et la précision.

Qu’est-ce qu’un livret SALVAC?

Il s’agit d’un livret que l’enquêteur du détachement remplit sur papier ou en ligne. La version électronique ne peut être remplie que par la GRC et est envoyée électroniquement au centre du SALVAC. Les données peuvent ensuite être importées directement dans le Système. D’autres services de police utilisent le format papier.

Comment fonctionne le SALVAC exactement?

Lorsqu’un crime grave est commis et est admissible comme cas à déclarer au moyen du SALVAC, un enquêteur remplit le questionnaire ou livret, puis l’envoie au centre du SALVAC responsable de la région où l’infraction est déclarée. Le livret subit ensuite un contrôle de qualité, que certains centres effectuent deux fois. Si le livret ne réussit pas le contrôle de qualité, l’enquêteur peut être contacté directement afin d’éclaircir certains points mineurs ou le livret peut être renvoyé à l’auteur pour qu’il le corrige et le soumette à nouveau.

Une fois le livret entré dans le système, le spécialiste du SALVAC commence l’analyse. Il s’agit d’effectuer une recherche préliminaire approfondie sur la victime et le délinquant (connu ou inconnu). Au cours d’une analyse type, le spécialiste examine toutes les données disponibles sur le sujet, y compris l’information provenant des systèmes informatisés de recherche d’information de la police et de toute autre source d’information fiable. Le spécialiste examine tous les rapports et toutes les déclarations et photographies disponibles, et parle dans certains cas aux enquêteurs.

Date de création :

2013-08-01

Date de modification :